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Le Salon des Poètes de Lyon
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29 avril 2020

Tous nos articles sur les poèmes reçus en contribution coronavirus ...

colombe

message1

 

(les différences de présentations sont dues à la mise en page des textes d'origine)

4-bougies

N°1

IL....

Est terriblement avide
S'attaque à tout ce qui respire
Il ce qu'on à vécu de pire
Son nom de code est Covid

Il est venu sans papiers
Passé les frontières sans nuages
Pas besoin de majorité
Pour faire partout des ravages

D'aucuns accusent le pangolin
D'être son agent transmetteur
D'autres se font accusateurs
De nombreux autres desseins

Sans papiers et d'âge mineur
Émancipé de toute tutelle
Il n'aura pas attendu l'heure
De faire sonner glas et crécelles

Entre nations il sème le doute
Et la diplomatie s'agite
On veut savoir et très très vite
On veut savoir quoiqu'il en coûte

Il à séparé les familles
Obligé au confinement
4 milliards qu'on estampille
Comme suspects en attendant

En 21 jours seulement
Il à fait les plus grandes réformes
Ce virus d'Extrême Orient
Frappe de manière uniforme 

Grands et petits, jeunes et vieux
Et parait il, plus les hommes
Normal ils ont croqué la pomme
Ah la Genèse des jours heureux...

Virus il te faut pourtant savoir 
Que rien ne dure ici bas
Et qu'en France on écourte les Rois
C'est inscrit dans notre Histoire 

Puisque ton signe d'ornement
Est une couronne rouge carmin
Tu es repérée des savants
Qui te feront la peau demain

Compte les jours qu'il te reste
Et promène toi à ta guise
Et quand bien même tu te déguises
Mort à ton règne funeste

Egidio Luz


 N°2

Inconscients, irresponsables…aux fourneaux pour le Covid-19

 

Pour certains, le confinement,

N’est pas important.

Jeune ou plus âgé, je ne suis pas forcément concerné,

Et je fais preuve d’un égoïsme caractérisé.

Infractions multiples aux consignes,

Normal, je refuse de lire entre les lignes.

 

Soi-disant je mets les autres en danger,

bisoubactéries


Foutaise, ce ne sont que des préjugés.

Il ne faut pas dramatiser,

D’ailleurs le jogging, c’est ma priorité,

Ainsi que de me promener sur une plage au soleil.

De toute façon, je n’ai pas besoin de vos conseils.

 

Je ne suis pas le genre à me laisser manipuler,

Par un gouvernement trop zélé.

Pour les personnes infectées,

Elles n’avaient qu’à mieux se protéger.

Il n’y a rien de catastrophique,

Pourquoi on me critique ?

 

Pour ne pas tomber dans l’obsession,

Vous n’avez qu’à trier les informations.

D’abord, ça fait une sélection naturelle,

C’est bon pour la planète.

Je n’y peux rien si vous n’êtes que des mauviettes.

Achetez-vous une vie surnaturelle.

 

A être un vantard,

Un jour, pour toi, il sera trop tard.

Tu seras peut-être soigné,

Car notre civisme et notre conscience sont notre réalité.

Si tu es sauvé,

A défaut d’être incarcéré, il faudra t’excuser,

 

Car insulter la société,

Prendre plaisir à calomnier,

Tous les services de santé,

Les forces de l’ordre, les pompiers,

Tous les métiers mobilisés,

Face à tout cela, tu ne mérites pas d’être gratifié.

 

Avec cet esprit de cruauté, cette attitude maléfique,

Tu es devenu une injure, un déshonneur pour la République.

Daniel Beaudet (dans ce poème cliquez sur les petites bestioles)


N°2 bis
Le monde en silence (Covid-19)

 

Ce peut être rassurant ou inquiétant,

De ne plus entendre le bruit de la rue.

Peu de voitures circulent,

Les trottoirs sont quasi déserts.

C’est comme un manteau de neige,

chinuit


Qui amorti les sons,

Où glisse le chant des oiseaux, celui d’un pinson.

La pollution s’est retirée à perte de vue,

Pourtant nous sommes bien vivants.

Avec du recul,

Sous le couvert de consignes sanitaires,

Peut-être que nous sommes pris au piège.

 

A travers ce voile invisible,

Tout parait insensible,

Mais tout est possible,

Du meilleur comme du pire.

Sans devenir une cible,

On réapprend à vivre ensemble,

Avec des moments de délires,

Qui nous divisent ou nous rassemblent.

 

Quand un proche nous quitte,

C’est dur de garder ses distances,

Cette sensation d’éloignement,

Refoule cet instant d’accompagnement.

On a besoin de réconfort,

De s’étreindre, de se rapprocher,

D’échanger, de s’enlacer,

mamournours


Pour aller chercher cette délivrance,

Et ne pas avoir l’impression de prendre la fuite.

Privé de ce lien fort,

Ce moment de recueillement,

Disparaît comme un mystère, dans l’intervalle de cet espace-temps.

 

Si le silence est d’or,

La santé est un trésor.

Quand la vie est en péril,

L’amour nous relie à ce fil.

 
Daniel Beaudet



N°3
Les "zumains" confinés

 


Cela fait trois semaines qu'un inquiétant silence

Musèle le pays et sa terrible engeance

Dans un confinement docile, obéissant.

Un véhicule ou deux, quelques rares passants…

 

Un virus échappé, dans un orient extrême,

A bien proliféré. Il est partout et même

Près du cercle polaire, des  îles sous le vent.


Ils disent qu'il n'est pas emporté par le vent !

gif virus

 

Moi aussi je subis la loi de ce Covid

Creusant les solitudes qui fleurissent sous vide.

Est-ce que nos édiles, soupçonnés d'incurie

Ne nous préparent pas quelque décret pourri ?

 

Que les matins sont beaux au printemps revenu.

Le ciel est aux oiseaux, privilège obtenu

Grâce à la détention des "zumains" prédateurs,

Qui ne font plus hurler leurs voix et leurs moteurs.

 

Passent les jours d'ennui, la vie en marche arrière

Quelques pas au dehors, oui les gestes barrière…

Attendre. Oui mais quoi ? Le déconfinement ?

Je n'ai le cœur à rien. Enfin… Pour le moment.

 

Je suis anéantie de voir tous ces egos :

Guéguerre de chercheurs qui visent le magot.

La paix s'est installée, la nature respire.

Mais je sais que demain nous réserve bien pire. 

Nina Padilha (dans ce poème cliquez sur la bestiole verte)



N°4

Les enchaînés

Aucun écrit, ni de citations prophétiques,
Pour la mort de l'Humain en ces jours de talion !
Vous ! Messagers de Dieu ! Vos quatre vents bibliques,
Lâchez -les balayer l'ombre de ce vibrion !


Regardez et voyez ! Ces soldats héroïques !
Unis comme enchaînés aux peurs de leur mission,
De nuit comme de jour, leurs combats pathétiques
L'étrillent à ce qu'il est ! Vulgaire trublion !


Qui tiendra le crachoir au soleil de victoire,
Pour hausser au summum tous ces gens merveilleux ?
Pitié ! Qu'il soit des leurs ! Afin que cette histoire,


Soit gravée, au fronton des actes valeureux,
Avec leur vrai souffrance, très loin de toute gloire,
Dantesques soignants sans geste miraculeux !

Alfred de Loyarac



N°5

LE SILENCE DU MONDE

 

Lors, le monde tournait à plein,

La ville bourdonnait sans fin

Les humains couraient…

 

Soudain un mauvais matin,

Insidieux

Survint le fléau :

 

Un mal obscur, un virus vilain,

Venimeux, pernicieux.

 

Et le monde entier s’est  éteint...

 

Plus de camions, plus de passants

Dans les rues vides plus d’enfants,

Tout est immobile

Tout est dolent.

 

Les feux passent au rouge, au vert,

Qui s’en soucie ?

Un chat perdu, un oiseau blanc ?

Une feuille, un souffle de vent ?

La pluie ?

 

Le bourg est désert,

En suspens.

 

Tout semble vide et inutile,

L’homme est si fragile !

 

Pourtant la terre resplendit

La nature s’épanouit,

Le printemps revient, vif et serein.

 

Restent prière et patience,

L’espoir dans le silence.

 

Demain,

Peut-être l’homme sera-t-il

Moins futile ?


HERMELINE


 


n°6

 MINI PETIT VIRUS (sur l'air de Minnie petite souris, de Henri Salvador)

Mini petit virus, avec toi c'est pas du gâteau

viens voir petit virus, tu vas t'en aller aussitôt,
 n'avons pas besoin d'toi, il y a des malades un peu partout
 nous tous ensemble là, petit virus, nous tenons l'coup !

 Tu vas nous rendre marteau
 sors tout de suite derrière not'dos.

 mini petit virus on va bientôt te dire adieu
 viens voir petit virus y a des carabins courageux
 et c'est vraiment marteau, on va te donner un grand coup
 chez nous y a des héros, petit virus va-t-en de nous !

 On va d'abord te tendre un piège
 que feront nos chercheurs.

 mini petit virus nous n'avons que de bons agents
 viens voir petit virus ces amendes aux contrevenants
 et pour le piège crois-nous nous le jurons, nous s'rons dans l'coup
 l'médicament s'ra là, petit virus va-t-en de nous !

 Nous lâcherons rien du tout
 on t'aura par la peau du cou.

 mini petit virus puisque demain ce s'ra la fin
 viens boir'petit virus ce bon remède des médecins
 si nous ne lâchons rien, c'est pour demeurer dans le coup
 tu n'es qu'un p'tit vaurien, petit virus va-t-en de nous !

 Si tu nous veux la guerre
 nous avons des infirmières.

 mini petit virus puisque tu es là pour de bon
 y a des pompiers hardis, est-ce que tu sens qu'c'est pas bidon
 et la guerre tu vois c'est que tu n'es qu'un gros filou
 on va plancher sur toi, petit virus va-t-en de nous !
 Alors gare à l'élite,
 disparais de nos vies, on te dynamite
 bravo ! Et attention ! Nous allons sortir d'nos maisons
 attention !


 Jacqueline Paut


n° 7-

UN OISEAU SUR LA BRANCHE

moineau

 

Sublime sur sa branche un oiseau chante et danse
Un papillon l’admire et l’applaudit des ailes
Est-ce le renouveau qui divertit la France
Et nous offre du vert pour vivre au naturel?
Le retour aux sources pour enfin se connaître
Est-ce la solution pour comprendre les autres ?
J’aime à l’espérer pour…voir l’amitié renaître
Et l’encenser d’honneurs…en devenir apôtre.
Briguer le partage pour vivre le bonheur
Se vouloir solidaire en se rendant utile
Se rapprocher du cœur en semant à toute heure
Le plaisir d’être ensemble…en cueillir le subtil.
Prônons l’isolement dont la noble sagesse
Nous concède en retour…air pur et symphonies.
Pour nourrir notre esprit…tempérer nos faiblesses,
Appelons de nos vœux les joies de l’harmonie.
Pour toi mon ondine mon amour ma déesse
J’aimerais trucider le coronavirus
Et, de désir, sentir frémir sous mes caresses
Avide et envoûtant ton corps à la Vénus
Esseulés aujourd’hui pour échapper au mal
Se retrouver demain bienheureux plein d’envies
Pour savourer avec…un vertige optimal
Des ensembles d’oiseaux chanter l’hymne à la vie.

Tony Calouche



n°8 (acrostiches sur chaque début de vers)



Certain l’appelle «CONNARD» de virus

Ombre maléfique guettant sa proie

Redoutable leçon à l’homme se croyant Invincible

Ou, mise en garde d’un Dieu punissant l’Humanité ?


Non et non, réagissons, en ignorant nos peurs

Avec de l’humour rions en sublimant l’avenir 

Vite, chantons, dansons, rêvons en confinant nos vies

Inventons, créons, vivons en amusant nos enfants

Remercions ce chaud printemps, fleurissant nos jardins

Unissons-nous à la joie des malades bénissant leurs sauveurs

Si l’homme se réveille, redécouvrant l’essentiel…

                               Alors vivement les jours d’après !   

      Jeannine Mutillod


 n°9

Notre Monde

 

terrtourne

monde 1monde 2


N°10
LE NUAGE

 

C’est un nuage errant qui nous vole sans bruit 

Sans odeur ni papier, il franchit les frontières

Et s’installe en chacun comme il ferait chez lui :

Il entre sans frapper en souillant les matières.

 

Dans le confinement muselant la cité,

L’entraide et le service irriguent la survie :

De redoutables deuils touchent l’humanité

Quand trop peu de moyens peuvent nuire à la vie.

 

Pourtant chaque matin, j’entends mieux les oiseaux ;

J’apprends que des poissons renaissent dans les eaux

Et que du ciel plus pur, notre air se régénère !

 

lignedauphin

 

Avant d’autres tourments, j’apprends à me nourrir

De cette pureté tranquille et solidaire

Qui nous unit par peur de trop vite mourir !

 

Pham Quang Tân    (s'il ne bouge pas, cliquez sur le dauphin pour le faire nager)


 

N°11

SORTIR

Sortir, sortir enfin…mais pour quand l’évasion?

M’empiffrer de ciel bleu sans crainte du gendarme

Je voudrais que l’air pur m’enivre à profusion

Que le rire et l’humour suscitent mes larmes.

 

 Sortir errer très loin sans nulle appréhension

Gambader insouciant sillonner la nature

Se promener partout sans port d’attestation

Jouer comme un enfant inconscient immature.

 

J’aimerais dévorer la splendeur et l’espace

Qui s’offrent devant moi…brûlant de liberté

Et revoir mes amis en perçant cette impasse

Angoissante et sombre que je veux déserter.

 

Mais  le confinement dans toute sa rigueur

Ne suscite t’il pas de mauvais sentiments?

Des soignants dévoués qu’on veut chasser ailleurs.

Pour leur précieuse aide…quel beau remerciement !!!

 

Epaule t-il l’Etat dans sa soif financière

D’argenter le Trésor par sournoise sanction

En navrant tout fautif de peine pécuniaire ?

Est-ce ainsi qu’on brandit l’honneur de la Nation ?

 

Ou bien le soutient t-il pour priver le COVID

D’épouvantable action  dont nous serions victimes.

Alors je le chéris, le proclame David

Et lui voue de tout cœur ma plus profonde estime.

 

Oh oui je sortirai, Mais à l’instant venu

Où femme, enfant, homme pourront aller dehors

Ensemble célébrer la victoire obtenue

Sur ce Goliath qui nous assaille de tous bords.

 

Tony Calouche


 

N°12

Corona virus

 

Que c’est beau un printemps

Quand on se sent vivant

Et que l’on prend son temps,

 

Que c’est beau le printemps

Beau pour tous les amants

Que c’est beau à vingt ans,

 

C’est beau quand tout est beau

Pour toi, pour moi, c’est beau,

C’est beau com’ce bateau

Qui vogue, seul sur l’eau,

 

Ce lever de soleil

Le matin au réveil

Sous le chant des oiseaux

Volant au loin si haut,


 

Beau quand tout est fleuri

Et respire la vie,

Com’ ces grandes prairies

Qui m’ont toujours ravi,

 

Beau com’ ce vent léger

Sa musique offerte

A ces arbres âgés

Fiers dans l’herbe verte,

 

Com’ nos promenades

Où tels des nomades

Parmi les bois, les monts,

Libres, nous nous aimions.

 

Oh printemps d’aujourd’hui !

Peu à peu tu t’enfuis.

Derrière nos fenêtres

Nous t’avons vu naître.

 

Nous ne pouvons sortir.

Des êtres vont souffrir,

D’autres, seuls, vont mourir,

Serons nous des martyrs ?

 

Invisible ennemi

Où te caches tu ?

Dis quand partiras tu

Avec ta pandémie ?

 

Mais attends cet instant

Où tous nos combattants

Nourriront notre espoir

Jusqu’à la victoire.

 

Sifflez merles et moineaux

Un chant d’espérance

Promesse d’un jour nouveau

Baigné d’insouciance.

 

Printemps chasse nos peurs

Tu reviendras, meilleur

Et le parfum des fleurs

Embaumera nos cœurs


Philippe MOLLON



                              N°13

Résilience
 

C'était hier, à peine moins de deux mille ans...

Parce qu'Il s'exposait, désarmé, sur la place,

Cinglant l'hypocrisie avec des mots brûlants,

Fustigeant les puissants dont le coeur est de glace,

 

Ils l'ont enfin saisi, cloué sur une croix,

Châtiment de voyou, torture d'infâmie.

Sur la colline de la honte ils étaient trois

Mais Lui seul était pur de toute vilenie.

 

On avait crucifié son Fils et Dieu pleurait.

Pourquoi tant de douleur, pourquoi ce sacrifice ?

Mais deux matins plus tard Il ressusciterait

Et jamais ses amis n'oublieraient son supplice.

 

On me l'a raconté, car je n'étais pas là !

Je veux croire ardemment, grâce au don d'Espérance,

A ce mystère fou que l'on me révéla

Et que ne fut pas vaine, O Christ, cette souffrance.

 

Quand une grande épreuve étreint l'humanité,

Attentats, guerre, épidémie, état d'urgence,

Surgissent des héros, champions de charité.

A l'Amour sans partage ils ont fait allégeance.

 

C'est un peu comme Toi... Cela fait deux mille ans

Et Dieu sourit.
Marie Claire Melchior


 

N°14  - La crise

Horrible monstre arrose une foule masquée,

Répand couleurs de soufre, odeur âcre crachée ;

Le vacarme scandé des boums de tambour

Hypnotise à gogo tous les gens de ce bourg.

J’ai les yeux éblouis par cette mascarade

Et je m’évanouis à mon tour camarade ;

L’escogriffe devient invisible à mes sens,

Plus diffus, insidieux, il s’immisce en tous sens.

Il provoque, sournois, maladie inconnue

Récoltant la panique en tous lieux advenue ;

Les moyens pour lutter imprévues en ces jours

Lui laisse tous loisirs d’attenter à nos jours.

Quelques mois ont suffi, confinement oblige,

Pour enrayer enfin l’objet de ce vertige.

L’économie bloquée, folies dans la cité ;

Mais un progrès dans la – biodiversité –…

Ce bienfait, engendré par l’absence sur site

Des mouvements humains, est une réussite ;

Réduisons fortement nos gesticulations,

Pérennisons la baisse enfin des pollutions !

Une douleur intime anéantit mon rêve,

La réalité revient à tout rompre sans trêve !

Après la triste crise, aurons-nous par bonheur

Ce souci : renoncer au surplus destructeur ?

                                             Claude Ferrer

 


 

N°15 - A TOUS LES AIDANT(E)S

 

Ils nous offrent tant de patience

Pour soulager toute souffrance

Résolus au confinement,

Passent leurs jours en dévouement.

 

Elles veillent avec tendresse

Diffusant toute leur sagesse

Leur chaleur et leur conviction

Dans cette époque en perdition.

 

Ils sont dévoués corps et âme

Brille en eux cette belle flamme

Qui fait que rien ne les rebute

Pour être ‘’Héros’’ chaque minute.

 

Elles vivent dans ce naufrage,

Blouses blanches, masque au visage

Toutes résignées à leur sort

Quand près d’elles rode la mort.

Ils résistent, nombreux, dans l’ombre

Toujours présents aux heures sombres

En professionnels aguerris

Preuve d’un amour infini.

 

Elles sont la bonté du monde

Attentives chaque seconde.

Engagées pour se dépasser

Refusant de se prélasser.

 

Certains s’échappent en silence

Après l’effroi, la délivrance

Sans une fleur sur le brancard

Sans supplique au dernier regard.

 

Elles portent malgré le drame

Cette noblesse de la femme

A qui, tous, nous devons la vie

En ces jours, même la survie.

 

Ils agissent avec le cœur

Restent sereins malgré la peur

Portant l’espoir qu’après demain

Le monde sera plus Humain.

 

Elles soignent sans nul répit

Leur doux sourire est un défi

A l’insidieuse pandémie ;

Car, tous vaincront cette ennemie.

 

Pourrons-nous à notre «réveil»

Nous re-tourner vers «l ‘Essentiel» ?

 

                                          Pierre Platroz


 

 

N°16 - COVID 19

 

Espoir ou désespoir
L’oiseau s’est éveillé dans un profond silence,
Pas d’engin ni tracteur, point d’effluve ou relent.
Des crêtes bleu turquoise un rapace s’élance,
Pour rejoindre son nid dans le ciel transparent.

nid-jardin



La Nature procrée et féconde en surnombre
Et donnera demain des épis vigoureux.
La Terre se guérit mais l’être humain dans l’ombre,
Après un vain combat meurt, la poitrine en feux !

Ce temps du désespoir, épreuve ou embellie ?
Nul ne le sait vraiment en toute probité.
On a brisé le sol, pillé son énergie,
Mis entre parenthèse un oracle sacré ;

Mais le covid 19 a déchaîné son ire,
Il envahit la scène en mauvais tragédien ;
Vient-il porter parole en ce monde en délire, 
Symbole des écrits d’un manuscrit ancien ?


Mais que sera l’après, le vaccin, la survie,
La parole est fragile en face de l’espoir.
Moi je vote coupable à l’aune de ma vie.
Ce n’est pas un adieu, peut être un au revoir…

 

                                                   Marylou Menant



 

n°17 LES VIEUX sur l'air de Mon vieux de Daniel Guichard

écrit le 15 avril 2020, après l'annonce du prolongement du confinement

voilà c'est encore râpé
on croyait être déconfinés
faudra attendre la fin de l'année
les vieux

et tous les jours de la semaine
on ne fait rien, on casse la graine
et on s'occupe comme on peut
les vieux

les grands-pères et les grands-mères
ça s'énerve, ça s'exaspère,
ils ne rêvent plus qu'au paradis
hé ouais, tant pis

voilà c'est encore râpé
dans les magasins esseulés
ils vont tous à la queue leu leu
les vieux

toute leur vie était au boulot
pour sûr, on peut en dire un mot
de ces gens plutôt silencieux
les vieux

les heures passent et résonnent
et y aura bientôt plus personne
pour venir leur serrer la main
je crois, demain

voilà c'est encore râpé
c'est fini pour les retraités
les pensions c'est sauve-qui-peut
pour les vieux

on connaît toujours la chanson
y a dans les caisses plus de pognon
on va le piquer à Macron
c'est mieux

mais comme ils disent à la télé
on aimerait bien s'esquiver
c'est pas pour demain l'évasion
je sais c'est con

on peut bien voir les jours passer
comme un moment à regarder
les photos de famille des vieux
tant mieux

on ne peut plus, c'est pas malin
aller les voir dans leur machin,
les ehpads ou à domicile
tranquille

mais quand on a quatre-vingts ans
et qu'on n'a plus beaucoup de temps
on a besoin de ces choses-là
tu vois

on est tous confinés ici
et on croit qu'il nous a appris
une sagesse de grand-papa
l'corona 

 

Jacqueline Paut 

vieux dansent

 


 

n°18 - Renouveau

 

Un peu de soleil au cœur

Et des pétillements d’humeur douce

Quelques poussières de bonheur

Et des espoirs à découper

Comme un gâteau d’anniversaire…

 

Dehors l’air est doux

Comme un printemps tout frais

Presque un été en devenir

Quelques fleurs se colorent

Et se trémoussent sous les rayons…

 

Dedans les corps se frôlent

S’endorment en famille

Rêvent de rencontres amies

Se bougent sans hâte

Presque au ralenti…

 

L’esprit s’enhardit parfois

Imaginant demain

Et l’après, et les années à venir

Niant les risques, les délires,

Refusant l’incontrôlable…

 

Alors d’un mouchoir en papier

D’un masque cousu avec amour

Et d’un savon tueur de virus

Nous allons rentrer dans la vie

Comme on se relève après un premier KO

 

Armés jusqu’aux dents

Attentifs aux autres

Défenseurs de la terre

Découvreurs de nouveaux challenges

A mettre notre bonne terre au rendez vous du renouveau!

  maryse Cornet Carayol (vous pouvez cliquer sur l'image)

vilfleurie


 

-------- N°19

Le petit brin d’herbe


Sur le trottoir apparaît l’herbe, dame nature reprend ses droits,
Qu’importe le bitume, usé par mes pas
Elle lutte contre un confinement voulu par la main de l’homme
Elle étouffe sous l’asphalte et son bonheur est de poindre son petit nez
Le long des murs lézardés, elle revient à la vie respire enfin de nouveau,
Se dore au soleil.
Comme elle un jour je sortirai de ma cage pour m’envoler vers mon petit brin,
Il me manque tant, j’aimerais pouvoir le caresser,lui dire des mots d’amour
Enfin revivre respirer m’éloigner de mon confinement
Pouvoir à nouveau courir dans les prés.


Evelyne Le Cam

portouvre


N°20 acrostiche 

 
Comme une bombe le virus a explosé 
On n’avait rien entendu rien pressenti
Ne sortez plus restez chez vous!
Finies les sorties les réjouissances  les amies
Inverser du jour au lendemain nos habitudes
Ne plus embrasser les siens ni les voir
Enfermés pourquoi? Ce n’était qu’un virus
Mais qui a envahi le monde mortellement
Et tous les pays s’enfermaient sur eux mêmes 
Nuit et jour les heures solitaires s’égrenaient 
Télévision livres rangement etc on s’occupait 
 
Dépourvus et inquiets nous subissons
Une vague d’informations contradictoires  
 
Avec bien sûr chiffres des morts à l’appui
Uniquement quelques voix contestaient
 
Comme de bonnes gens on doit obéir 
On attend les masques les tests pour nous protéger 
Retrouver le cours de la vie un jour ?
On écoute le silence de la ville et le chant des oiseaux
Ne pas oublier les vaillants soldats des hôpitaux 
Ah ! quand le goût délicieux de la Liberté ?
                                                       Claude Reyne 
 N°21 
 Poème pour après…

 

 

Forts déconfits, tous confinés,

A la maison nous sommes coincés !

Dés que la bête venue de Chine

Aura gouté la Chloroquine.
A nous amis, les p’tits bouchons

Où nous ferons moult mâchons.
Une rosette, quelques gratons

Un tablier et son sapeur,

De beaux cardons, des pommes vapeur,

A nous aussi les andouillettes

Les pieds de porc, les amourettes

Une quenelle bien gratinée

Du cervelas écervelé

Tête de veau, cochon dodu

Une cervelle de canut

Du Mâcon dans le corgnolon

On entendra tous les violons

Jouer dans notre cher vieux Lyon !
Après…

 

Fanfan Arthaud

 

charcut


 

N° 22 
Moi je reste optimiste :
Félicité par Fred pour un quatrain modeste
J’en suis tout retourné, vous m’en voyez ravi !

Il aura donc fallu ce virus, cette peste,
Pour que je m’aventure, presqu’au soir de ma vie,

À faire rimer des mots, moi l’amoureux des nombres,
Qui préfère à Verlaine Léonard de Vinci !
Je vois bien la menace avancer comme une ombre,
Mais c’est l’ombre d’un doute, ou du moins c’est ainsi

Que j’aime à y penser ; moi je reste optimiste
Et je veux croire encore que notre humanité
Saura bien surmonter ce monstre « épidémiste »

Que nos petits-enfants, à naître ou déjà nés,
Bien plus que nous seront de bons écologistes,
Et se feront un monde un peu moins agité.
Georges Varillon

n°23

                                                                               MAIS NE SORTEZ PAS

 

                                            Ou recommandations confinement

 

Air de : Ne me quitte pas

Jacques BREL

 

1/

Non ne sortez pas

Il faut oublier

De faire quelques pas

Dans les escaliers.

Non ne sortez pas

Restez confinés

Caressez le chat

Prenez la télé.

Et quand vient le soir

Par tous vos ‘’bravo’’

Vous portez l’espoir

Jusqu’aux hôpitaux.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

2/

On a vu souvent

Jaillir le virus

Sur des jeunes gens

Ayant du tonus.

Car ce Corona

Parfois vous surprend

Et c’est pour cela

Qu’en éternuant

Veuillez crachoter

Contre votre manche

Ou bien vous moucher

Dans un truc étanche.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

3/

Il vous faut porter

Un masque en coton

Penser l’ajuster

Dessous le menton

Pour bien protéger

Du monde alentour.

Aussi le changer

Quatre fois par jour

Ne pas le toucher

Car le salopard

Rentre par le nez

Ou par autre part.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

4/

Lavez-vous les mains

Au savon à l’eau

Du soir au matin

Ou au gel hydro.

Mais ne sortez pas

Restez bien surtout

Si ça ne va pas

Prenez votre pouls.

Puis téléphonez

On viendra chez vous

Pour vous emmener

Vous verrez bien où.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

5/

Non ne sortez pas

Ou faites attention

Faut signer en bas

Votre attestation

Pour vous déplacer

Jusqu’au super U

Sachez bien cocher

A l’endroit prévu.

Gardez un bon mètre

Entre deux clients

Il faut s’y soumettre

Sans être impatient.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

6/

Si ce texte là

Est peu littéraire

Il vous servira

Pourtant à bien faire.

Il est parait-il

Prévu que s’achève

Peu après avril

Ce très mauvais rêve

Alors vous pourrez

Retrouver la vie

Vos activités

Et la poésie.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

….Bientôt ça ira !

 

Pierre Platroz

 

médecin

 

 


n°24  JE M'LAISSE ALLER sur l'air de Tu t'laisses aller de Charles Aznavour

c'est drôle je n'fais que regarder
les cheveux qui poussent sur ma tête
j'ai pas envie de rigoler
c'est que j'ai une fichue tête
quand je me vois dans le miroir
allez, ça passera, courage,
faut que je l'avoue j'en ai marre
du manque de coiffeur dans l'parage
je n'ai pas envie d'être sage
j'vais pas encor dormir ce soir

j'en ai assez faut bien qu'je vous l'dise
tout'la journée j'reste en chemise
et je traîne des pieds par terre
c'te fois c'est pas que j'exagère
oui, j'en ai encor pour longtemps
je sais vraiment pas où aller

ça m'a changée l'confinement
j'me laisse aller, j'me laisse aller

maintenant je n'fais qu'regarder
les films d'la 2, quelle aventure
assise en peignoir bien fermé
au chaud, je me crois à une cure
je me confine chaque jour
je ne fais rien, c'est la galère,
j'ai pas envie de faire la cour
d' balayer la maison entière
j'deviens la petite mémère
quand est-ce que je vais faire un tour ?

Heureusement, je fais des strophes
avec des amis philosophes
on s'croit vraiment en hypokhâgne
la solitude c'est plus le bagne
faisons de la prose et des mots
les jours où nous sommes inspirés

entre les vers et le frigo,
on s'laisse aller, on s'laisse aller

et tous azimuts sur l'écran
de nos ordis on nous réclame
c'est comme pour les soignants
on applaudit hommes et femmes
qui font pour nous tous les efforts
un pour tous et tous à leur place,
leur métier c'est un drôle de sport
devant l'virus le sang se glace
on se retrouve face à face
demain on va lui faire un sort

et dans ce petit palimpseste
il faut que je reste modeste
espérons que bientôt la quille
nous rende heureux sous la charmille
et nous reprendrons avec cœur
nos habitudes du passé.

Que dans l'amitié tous en choeur
on s'laisse aller, on s'laisse aller

Jacqueline Paut
21 avril 2020

smileycoucou


 opus 25 /

Espoir pour après
Essayer d’être poète un matin d’été en Provence :

DSCF0134 - Copie

(lieu réel)

Ce serait un petit déjeuner, pris tardivement, après une soirée de musique.
Ce serait un de ces moments où la nature est parée de toute sa vivacité de l’été.
Le soleil, déjà levé derrière les hautes collines du Lubéron, réchaufferait les corps et les coeurs, on sentirait la chaleur monter doucement du sol de la terrasse.
Une douce brise donnerait vie aux pins entourant la maison rustique comme dans une chanson et nous apporterait, avec ses caresses, de multiples senteurs l’horizon incertain dans la brume cacherait là-bas, bien plus loin, au sud,
cette mer antique et nourricière.
En bas dans la vallée, la cloche de l’église du village, d’un son timide rappellerait, le temps qui passe…
Une multitude de fleurs se serait posée en bouquets dans le petit pré.
Le gazouillis des oiseaux dans les arbres ferait  concurrence au chant des cigales cachées dans les lavandes et les thyms sauvages et se mêlerait au doux chant de la source.
Et ce petit déjeuner, même s’il est frugal, apparaitrait comme fastueux, confitures maison, miel et beurre de la ferme, tranches du gros pain cuit au four par le boulanger du village…accompagnant un bol de thé, de café ou de lait.
La joie de vivre et le calme de cette nature apaisée illuminerait les regards émerveillés par ces instants de bonheur…


Gérard Demon


 

 Enumération par la fenêtre d’une confinée

 

Un promeneur de chien, une coureuse à pieds,

Une mini-rose au jardin suspendue,

Le chat rassasié repu d’hebdomadaire poisson.

 

Tourterelle éveille un temps gris très doux.

Pluie fine émerveille.

Transforme une pâleur d’asphalte en brillant anthracite

 

Les antennes de télé ratissent

Quelques oiseaux

Dont les petits pépient

 

Dans les anfractuosités de façade,

Dans les arbres vêtus de lierre,

Ou le pin aiguillé.

 

Un chien d’appartement fête ses habitants et maîtres.

Les volets roulants remontent bruyamment

Laissant entrer ce jour sans soleil ni poussière.

 

L’homme a signé son laisser-passer

Il marche une main dans la poche

Sous son parapluie.

 

Chez ma voisine d’en-face

Une fenêtre est à demi fermée

Qui d’habitude bée

 

Je constate l’entrebâillement

Du confinement, alors qu’elle

Etait quotidiennement ouverte en grand

 

Une voiture vient de passer,

Hybride silencieuse.

Humidité d’asphalte écrasée par les pneus.

 

Première nuit de ramadan bien passée.

Un trolleybus approche illuminé,

Il roule au ralenti entre ses arrêts

 

Afin de respecter l’horaire

Indiqué bien prévu

Mais une seule passagère

 

Une seule passagère, Lorelei à l’arrière

Promène ses longs cheveux blonds défaits

Le covid-19 n’a plus qu’à s’accrocher.

 

Jacqueline LIEBER


 

et une dernière pour la route, livrée par porteur spatial

Monde en déconfinement

 

Il suffit que le Covid brise

Tout élan, grand choc de la crise

Et survient le confinement,

Interdits de rassemblement !

Plus de travail, école, culte

Que chacun des médias ausculte

Les citoyens de tout pays

Découvrent que rien n’est acquis.

 

Comment accepter ce passage

De vie, où l’esprit reste sage

Transfigurant le quotidien,

Il se transpose tel gardien !

Notez ce goût de l’écriture

Quand lire devient nourriture

Accompagnant l’essentiel

Face au moi superficiel.

 

Puis retrouvant nos assemblées

Loin des périodes troublées

Nous louerons la fraternité,

De même sa pérennité !

Nous choisirons la confiance

Face aux forces de la science

Pesant le déconfinement

D’un monde sans renoncement !

 

     Meira

 


 

 et le lundi 11 mai...ce fut le déconfinement ...d'où nous extrayons le mot : FIN en espérant qu'il soit définitif et en remerciant chaleureusement tous les participants ! Ainsi se terminent nos contributions !

 

venirvoir

 

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Commentaires
E
Bonjour, MERCI à vous d'avoir cité Mirra Alfassa, surnommée aussi douce mère... dont je fais mienne cette belle citation : <br /> <br /> <br /> <br /> " Ô Seigneur, cette terre gémit et souffre ; le chaos a fait de ce monde sa demeure. L’obscurité est si grande que Toi seul peut la dissiper. Viens, manifeste-toi, afin que Ton œuvre soit accomplie. Solitude, solitude dure et intense, et toujours cette forte impression d’avoir été projetée tête baissée dans l’enfer des ténèbres ! … Parfois… Je ne peux pas empêcher ma totale sous-mission de prendre une teinte de mélancolie, et le calme et muet converser avec le Maître à l’intérieur se transforme pour un instant en une invocation presque suppliante, Ô Seigneur, qu’ai-je fais que Tu me jettes ainsi dans la nuit sombre ? "<br /> <br /> <br /> <br /> Source: https://quotepark.com/fr/auteurs/mirra-alfassa/<br /> <br /> <br /> <br /> Bien à vous cher(s) poète(s), dans les douces lueurs de cieux inexprimables... en cette période expressive "des Saints de Glace".
Répondre
G
Meira signataire du Monde en confinement, me fait penser à une femme extraordinaire Mirra Alfassa dite Mère (ne pas confondre avec une réincarnation contemporaine revendiquée) la proche collaboratrice de Sri Aurobindo dont Satprem a publié les propos d'une grande Sagesse en de très nombreux volumes qui sont toujours d'actualité par leur universalité ! c'était ma séquence émotion
Répondre
F
J'avais déjà parcouru votre blog par le passé... J'y reviens avec plaisir en voyant ce "spécial Covid". C'est varié, c'est frais, c'est plein d'humour : tout ce dont nous avons besoin ! Je suis tenté d'alimenter avec qq vers que j'ai concoctés de mon côté... <br /> <br /> Frater Regis
Répondre
E
MILLE MERCIS pour ce bel entrelacs de vers jaillissants <br /> <br /> augurant de l'heureux dénouement du confinement : <br /> <br /> <br /> <br /> FIN ...<br /> <br /> IMMANENCE<br /> <br /> NOTABLE DE LA PENSÉE... ?<br /> <br /> <br /> <br /> Poétiquement vôtre.
Répondre
E
Cher(s) ami(s) poète(s),<br /> <br /> <br /> <br /> Bel "opus 25" ! <br /> <br /> <br /> <br /> Je fais pleinement<br /> <br /> et sereinement<br /> <br /> MIEN<br /> <br /> Cet "ESPOIR POUR APRÈS" <br /> <br /> Félicitations pour votre talent !<br /> <br /> <br /> <br /> "Essayer d’être poète<br /> <br /> un matin d’été en Provence"<br /> <br /> est JOIE, SAVEURS, <br /> <br /> CHANTS, LUMIÈRE<br /> <br /> à lire, aimer, s'offrir<br /> <br /> En rêvant<br /> <br /> d'être bientôt à demain <br /> <br /> et de le vivre inFINIment ! <br /> <br /> <br /> <br /> Photo particulièrement évocatrice<br /> <br /> En ce bonheur futur d'être <br /> <br /> Mais ne le vivons-nous pas déjà<br /> <br /> tous, au quotidien ?<br /> <br /> <br /> <br /> À méditer...<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour ces pensées créatrices !<br /> <br /> Bien fraternellement.
Répondre
E
Je penche joyeusement <br /> <br /> pour une "rencontre-chansonnettes"<br /> <br /> avec de bien jolis vers<br /> <br /> déclamés<br /> <br /> sans oublier le petit verre<br /> <br /> de l'amitié ! <br /> <br /> Belle journée !<br /> <br /> avec la joie d'être confinés !
Répondre
E
Et bien, je remarque que l'ami Pierre et l'amie Jacqueline s'essaient à la chansonnette ! Bravo, vous êtes loin de vous laisser aller chers poètes !<br /> <br /> Grâce à vous, je ne quitte pas le blog des jolis vers <br /> <br /> et soyez heureux ! c'est super bien de rester pépère !<br /> <br /> Amitiés salonesques du soir !
Répondre
E
23 contributions c'est formi-formi-formidable !<br /> <br /> Que de beaux vers éclairés et inspirants à lire et relire !<br /> <br /> Poétiquement vôtre.
Répondre
E
Bonjour, cher maître du blog et poètes de cœur, merci ! comme habituellement, j'apprécie vos billets "humouristiques" et profonds... merci de maintenir ce lien entre tous(tes) face à ce confinement obligé ! j'adhère infiniment au fait de savoir "prendre le temps" en tous temps... de lire chaque autre, en ce partage d'unité et d'amitié ! Bien amicalement.
Répondre
S
prendre le temps de lire ces participations pour leur richesse ! car en ce moment j'entends, je lis beaucoup de gens qui sont, peut-être involontairement, dans la confusion entre avoir le temps et prendre le temps...il semblerait que rester chez soi les occupe plus que lorsque ils étaient libres de sortir ! ou alors...serait-ce une bonne excuse ?
Répondre


  
POUR NOUS ECRIRE :
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Il apparait que seuls nos règlements de concours intéressent beaucoup de nos visiteurs. Certes, cela est fort important dans la vie du Salon des Poètes de Lyon, mais ce n'est pas tout : vous pouvez participer à nos différentes activités annoncées dans la colonne centrale et relatées par albums photos dans la colonne de droite. Nous présentons ainsi un après-midi dominical artistique et culturel (conférences, récitals, concerts, théatre, etc...) par mois ; ne pas oublier les rencontres du vendredi soir de notre Groupe d'Etudes ainsi que nos différentes publications (que vous pouvez vous procurer lors de nos après-midis du dimanche). Sans oublier notre traditionnelle journée (visite et repas) de fin de saison et notre non moins traditionnel mâchon de rentrée (lors de l'Assemblée générale) ; en résumé le Salon des Poètes de Lyon ne se résume pas à nos Concours de Poésie mais recouvrent de nombreuses activités culturelles...
Le Salon n'est ni un  éditeur, ni un distributeur de livres, d'autre part les quelques ouvrages que nous présentons sont ceux de poètes "émérites", membres fidèles de notre Association.

 

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