La remise de nos Prix annuels des Concours de Poésie avait cette année une allure exceptionnelle ! En effet la Présidente du Salon Maryse Carayol, en convalescence, accompagnée par son garde-malade préféré (le Président-Consort), n’a pu, comme les autres années, organiser, préparer, et présenter cette remise de Prix. Elle a donc délégué ses pouvoirs à des Membres de l’Association qui ont bien travaillé (l'équipe était composée de Maguy Boulet, Jacqueline Paut, Marcel Mutillod et Pierre Platroz).

La plupart des heureux récipiendaires étaient présents, certains ne purent venir pour raison de force majeure : éloignement,  emploi du temps, etc…mais le firent savoir auparavant, en réponse à l’invitation qui leur avait été adressée.

Le public étaient composé également de Membres du Salon qui ont tenu à être présents par respect et reconnaissance des auteurs primés, et cela avec une grande générosité. Et également pour écouter le tour de chant de Laetitia Chapit que nous accueillions pour la seconde fois, avec un avantage supplémentaire pour le Salon : nous avons pu profiter de sa sonorisation pour le palmarès et les œuvres présentées, ce dont nous la remercions.

Puis la rencontre se termina par un vin d’honneur avec un superbe buffet (commentaire personnel : hum ! Les pains-surprises garnis de toasts, et les macarons…!).

Comme les différentes activités du Salon, comme l’Assemblée Générale, cette remise de prix est fort importante pour sa vitalité : c’est la preuve d’une ouverture aux autres, l’occasion d’échanges et de partages. Cette ouverture  est nécessaire pour une Association et permet son évolution ; la tentation est grande dans des groupes de se fermer à l’extérieur, de se couper de l’inconnu, certaines fois par peur de la confrontation, certaines fois par manque d’humilité. Et alors il y a le risque de la stagnation et souvent la disparition. J’aurai beaucoup à dire, à écrire quant à l’humilité, mais ce n’est pas ici le lieu, je m’explique sur ce sujet ailleurs, devant un autre public.

Pour revenir au sujet du jour, l’ensemble des participants était enchanté et de riches partages eurent lieu entre les Membres du Salon et nos invités. Nous pensions tous à notre Présidente et à son mari : j’avais même songé à un contact par webcam mais devant les difficultés techniques j’ai renoncé à présenter mon idée. Par contre, la salle entière lui a fait parvenir une ovation par l’intermédiaire du téléphone de notre animateur du jour, Marcel Mutillod : nous lui souhaitons donc un bon rétablissement…avec la patience nécessaire.

et vous trouverez le reportage photos de l'après-midi en colonne de droite

(merci à Marie-France car mon appareil avait déposé un préavis de grève, sauf pour le buffet...)

A l'approche de la Saint Jean d'hiver (l'Evangéliste) le Salon des Poètes vous propose de réfléchir sur le Saint Jean d'été : Saint Jean le Baptiste qui est le vocable de la Cathédrale de Lyon.

Les Lyonnais pensent et disent connaître cette primatiale dite des Gaules conférée par le Pape Grégoire VII le 19 avril 1079

( https://fr.wikipedia.org/wiki/Primat_des_Gaules ). Or, singulièrement elle est plus connue à l'extérieur que dans la capitale des gones... quant à son emplacement et sur les énergies qu'elle utilise ou recouvre. Ainsi la façade est un véritable imagier aux tendances alchimiques que d'ailleurs le lyonnais Jean-Jacques Gabut a fort bien présenté dans les ouvrages  qu'il a consacrés au sujet.

Mais la façade n'est pas le seul élément important de sa construction. La cathédrale est issue d'un savoir-faire et d'une connaissance bien souvent perdus et ignorés, et cela pas uniquement pour Lyon mais pour de très nombreux édifices religieux construits au XI ième siècle et avant...Ainsi, la Géobiologie est une véritable science qui ne permet aucune dérive ni à-peu-près.

Georges Prat a étudié Saint Jean de Lyon dans ses ouvrages génériques dont l'un d'entre eux est maintenant introuvable. Pierre-Alexandre Nicolas, qui présente notre après-midi du dimanche 13 décembre, a énormément travaillé sur "notre"Cathédrale. Il a présenté ses recherches dans un ouvrage des editions Alkémia, suggéré par un certain Dorian que les visiteurs d'une librairie du Vieux Lyon connaissent bien, titré Les Énergies de la Cathédrale de Lyon, un ouvrage non définitif car dans ce domaine rien ne peut être définitif...

Il est impossible ici de présenter les très nombreux chapitres de ce livre, j'en connaissais déjà quelques points ayant eu affaire, comme d'autres, à quelques gardiennes et gardiens parfaitement incarnés (non éthériques) qui gardent farouchement l'un des endroits de la Cathédrale...Quant aux gardiens éthériques, ils existent peut-être aussi, Pierre-Alexandre Nicolas nous en dira (peut-être) un peu plus.

Après le traditionnel verre de l'amitié, il y aura une scène ouverte aux poètes présents qui pourront, comme d'habitude, déclamer leurs oeuvres...

L'entrée est gratuite pour les Membres du Salon des Poètes à jour de cotisation ; une participation aux frais de 5 euros est demandée aux autres.

sur le chemin des étoiles (comprenne qui pourra)

Une fois encore, il est apparu qu'un album photos, selon nos habitudes, n'était pas suffisant pour rendre compte, au moins un minimum, de notre rencontre du dimanche après-midi. Aussi, il m'a semblé bon d'en présenter ici quelques idées pour présenter cette rencontre : en effet la Culture ce n'est pas seulement la Poésie actuelle ou passée, c'est bien autres choses qui témoignent de la Civilisation qui nous a précédés.

Cette conférence, annoncée lors de l'article précédent (si besoin est, on peut relire cette présentation du 7 décembre) était consacrée aux énergies de la Cathédrale de Lyon, ce qui est d'ailleurs le titre de l'ouvrage servant de base à la présentation par son auteur Pierre-Alexandre Nicolas. Les éléments qui y sont proposés ne sont pas dus à quelque magie, à quelque méthode empirique, mais bien à une science connue et appliquée par les Anciens, la géobiologie, et plus précisément dans le cas d'une Cathédrale, la géobiologie sacrée.

(volontairement, les illustrations présentées ici sont des photographies personnelles, le livre de P.-A.Nicolas étant abondamment illustré de photographies, plans et diagrammes, la conférence ayant été accompagnée de projections issues de cette étude)

Le livre ne comporte pas moins de ...43 chapitres ! Ce véritable voyage débute avec les temps anciens pour ne pas dire antiques, en remontant aux Celtes dont les Druides possédaient déjà cette Connaissance. Il apparaît que l'ensemble que nous connaissons, constitué au départ par les églises Sainte Croix, Saint Etienne et Saint Jean, se trouve au centre d'un véritable noeud d'énergie lyonnais formé par les lignes reliant les lieux de cultes, qu'ils soient "païens" ou chrétiens... Cela signifie l'existence de ce que les Romains, dans leur connaissance des réseaux sacrés, appelaient un médiolanum, un centre du monde, et justement le géographe Strabon (environ - 65/+25) écrivait que Lugdunum est un Omphalos et un Médiolanum (omphalos : le nombril d'une terre sacrée). On comprend alors la raison de l'emplacement.

Et cela n'est qu'un début ! Les analyses et les recherches approfondies permettent de découvrir que la Cathédrale est un gigantesque moteur à partir d'un centre sacré, une union du ciel et de la terre, du cosmo-tellurisme. Tout dans sa construction contribue au symbolisme, par exemple le corps, l'âme et l'esprit, la Jérusalem céleste. Et les graphiques, plans et diagrammes présentés par P.-A.Nicolas mettent en valeur l'utilisation des énergies, la connaissance des rapports géométriques et d'arithmétique (le nombre d'or). Les proportions sont faites pour la pratique de la musique des sphères par les résonances sonores et leurs réverbérations.

De plus, on constate qu'en différents endroits du lieux, les constructeurs, les bâtisseurs, les sculpteurs, nous ont laissé des messages (notamment sur la façade considérée comme un véritable imagier symbolique) où ils nous disent "et bien voilà ! c'est comme ça !". Et ici il y aurait tant à dire, et cela est impossible. Par exemple la construction est située sur un sous-sol  particulier en fonction du cours d'eau et des failles la traversant...

Le temps réservé à la conférence n'a pas suffi, il aurait fallu y consacrer un après-midi entier...au moins. D'ailleurs, il est symptomatique de voir que le public fut passionné et que l'après-conférence (discussions, ventes de livres) dura plus longtemps qu'à l'ordinaire...

Certains endroits sont difficiles d'accès au public...par interdiction. Car là se trouve le moteur du moteur des énergies de la Cathédrale, là encore le lieu est signé par le symbolisme, on devrait dire jalonné, sous la bénédiction christique, en suivant le chemin des étoiles...

(rappel : toutes ces illustrations sont mes photographies personnelles)

Deux ouvrages de P.-A. Nicolas sont donc entièrement consacrés à ce sujet : les énergies de la Cathédrale de Lyon et le secret des Cathédrales (éditions Alkémia : http://www.alkemia.fr/ ) On peut trouver ces ouvrages et d'autres consacrés à l'Alchimie ou la Géobiologie à la librairie Cadence (rue Saint Jean derrière l'ancien Palais de Justice devenu la Cour d'Appel) ; il présente d'ailleurs avec cette librairie plusieurs conférences et visites commentées de Lyon. Il anime également des ateliers de géobiologie et d'autres recherches et visites organisées sur http://www.terredelys.com/ .

(petit reportage de M.-F. M)

Et pour terminer l'après-midi, la scène fut ouverte...tardivement aux poètes (et poétesses).

message personnel à MCC : nous avons bien pensé à toi et à ton ange-gardien et nous vous attendons

En attendant d'autres informations en cours de rédaction, nous vous annonçons que l'après-midi récréatif du Salon accueillera le dimanche 10 janvier à partir de 14h45 (mais il est raisonnable d'être présent dès 14h30) le Topel Théatre de Rennes pour un spectacle-causerie-concert intitulé Chez Boby et Jipy. A cette occasion le spectacle sera suivi par le tirage annuel des Rois et d'une scène ouverte au cours de laquelle les poètes présents pourront grimper (s'ils n'ont pas abusé des boissons servies lors du tirage des Rois) sur la scène pour déclamer leurs oeuvres sans porte-voix. La place sera accordée en priorité aux têtes couronnées ayant tiré la fève et qui seront reines ou rois d'un jour...

Nous attendons à cette occasion une très nombreuse (et sélecte) assistance : il est donc prudent de réserver (en quantité raisonnable) sa place (assise) en s'inscrivant dès maintenant auprès de notre Garde des sous Trésorier : Pierre Platroz 332 rue du Bourg 69380 Dommartin   ou par courriel à tresorier.salondespoetes@gmail.com (cliquer sur ce lien) entrée gratuite pour les membres du Salon à jour de cotisation et participation aux frais de 5 euros pour les non-adhérents, payable à l'entrée.

Nous vous rappelons que le Topel Théatre de Rennes nous a rendu visite l'année dernière : http://poetisons.canalblog.com/albums/047_dimanche_12_janvier__10_mai___non___dimey__/index.html

et http://poetisons.canalblog.com/albums/046_second_album_photo_sur_bernard_dimey/index.html

lors d'un hommage viticole (avec modération) à Bernard Dimey.

Dimanche 7 février à partir de 14h30 on va chanter dans le Salon...tous les plus grands standards de la chanson française

En compagnie de Mireille et Dan nos animateurs d'un jour, ou plutôt d'un après-midi !

Entrée gratuite pour les membres de l'association à jour de cotisations, participation aux frais de 5 euros pour les visiteurs non-membres.

Et comme d'habitude, après la pause de 4 heures (l'heure du biberon...) scène ouverte pour ceux qui auront encore de la force dans les jambes pour monter déclamer leurs oeuvres...

Monsieur André Vessot nous a fait, lors de la première publication de cet article le 28 février 2016, l'honneur d'un commentaire approprié (voir ci-dessous en partie commentaires). Dans le cadre de la commémoration du centenaire de Rodin, le Maître de Jeanne Bardey, il présente avec Pierre Lacote une conférence sur cette dernière aux Archives municipales de Lyon le mercredi 22 Novembre à 18h (1 place des Archives 69002 Lyon). Vous comprendrez aisément le rapport avec le Salon des Poètes de Lyon en relisant l'article d'origine : (les commentaires ci-dessous sont ceux d'origine lors de la première publication)

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Nous avons rendu hommage à la fondatrice du Salon des Poètes de Lyon lors de la célébration des 110 ans de l'Association

http://poetisons.canalblog.com/archives/2012/11/30/25705908.html

Je découvre ce jour une oeuvre sculptée la représentant, créée par la lyonnaise Jeanne Bardey, la dernière élève de Rodin

(voir http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article2197 )

Et cette grand poétesse, grâce à laquelle le Salon des Poètes existe, était en admiration devant Jeanne Bardey, elle a d'ailleurs écrit un article la célébrant :

Les Tablettes (juin 1921)

Les sculptures, peintures, pastels, dessins, dessins  coloriés, gravures de M^me Bardey, témoignent également d’un sens artistique profond et d’un métier très sûr de lui.

Tour ce que je pourrai dire de M^me Bardey, je ne crains pas de l’avouer, émane d’une amitié corsée d’admiration. Mais cela m’empêche-t-il de saluer en elle la grande artiste　? Celle qui œuvre dans le silence et la méditation, hors de la recherche des applaudissements de la foule, parce qu’au fond de sa modestie devant la matière, de son humilité devant l’œuvre à faire, il y a cette assurance, juste orgueil des plus grands, qu’elle travaille pour «　toujours　» et que les fils de sa pensée et de son cœur auront un jour le refuge des Louvres.

Ils l’auront parce que l’artiste a su en faire, suivant le grand mot de Jean Dolent　; des réalités ayant la magie du rêve.

Tenterai-je un choix dans tant d’œuvres offertes en joie à nos yeux et à nos esprits　? Signalerai-je cette ingénue, corps frais et jeune, si chaste, si pure en la blancheur du marbre, et dans l’abandon d’une pose naturelle　; ou ce buste de bronze digne de figurer dans un musée à côté du célèbre Vittelius et où se fixe, dans un modelé sur lequel la lumière joue avec un intérêt puissant, toute la finesse intellectuelle et narquoise du modèle　; ou encore cet autre buste où la race latine a été saisie dans ses moindres secrets　; nous arrêterons-nous devant ces terres cuites peintes avec une si séduisante ou si effrayante fantaisie　: Heilani ou M^lle C　; devant ces délicats petits bronzes　: femme couchée, statuette accroupie, d’où le mouvement semble prêt à jaillir　; dirons-nous la grâce de cette femme assise (bronze)　; ou concentrerons-nous notre attention sur ces peintures où la laideur même nous apparaît avec une grandeur comme dans La Taillat　; ou dans ce profil perdu de Hovas, qui a, lui, une beauté qu’un Gauguin a su le premier nous faire aimer　?

Et ces pastels et ces dessins où nous retrouvons sans cesse, traduit par une piété maternelle, qui sait voir, le superbe modèle que l’artiste a près d’elle　: Ma fille. Ces dessins où le trait infléchi, renforcé, atténué, dit tout et donne l’impression du volume, du mouvement, de la lumière　; ces études hardies de poses et de gestes audacieux　: jeux, femmes accroupies, étude pour tissus …

Toutes les faces de l’art plastique et coloré nous sont présentées avec une maîtrise qui se sent libre devant la nature et nous songeons, en quittant cette exposition, au mot profond de Balzac　: «　Un chef d’œuvre est une victoire française　»

Jean BACH-SISLEY

Certains poètes de Lyon connaissent la rue Tramassac pour l'avoir si souvent fréquentée pendant des années (à la salle de la MACLY). Et bien pas loin de là un étrange personnage rôde dans les traboules et dans les cours : il s'agit de la sorcière du Vieux Lyon. Je me suis laissé dire qu'elle et le Salon des Poètes avaient un ami commun : Jean-Luc Chavent.

Nous avons déjà eu un écho sur le quartier lors de la conférence de Pierre-Alexandre Nicolas sur la Cathédrale Saint Jean, conférence qui a emporté un succès fort mérité. Nous avons compris, si nous ne le savions déjà, que ce quartier Saint Jean, situé entre Saint Georges et Saint Paul, recelait bien des mystères. Ayant personnellement étudié le sujet, je le confirme pleinement ! Vous pouvez donc en faire la visite sous la conduite de cette gente dame, attention il faut être gentil avec elle si vous ne voulez pas être transformé en crapaud ou tomber dans un puits sans fond !

Mais comme c'est une femme moderne, malgré son âge mutli-centenaire, elle anime un site où vous trouverez tous les détails nécessaires pour l'accompagner en pérégrinations, que ce soit une nuit de pleine lune ou un autre jour...Et peut-être cela vous inspirera-t-il quelques vers...

http://la.sorciere.vl.free.fr/

Elle est perchée dans sa tour et ne voit rien venir...

Non, il s'agit plus simplement de la sortie annuelle du Salon à laquelle les poètes éminents et éminentes, émérites ou pas, ...et les autres, sont conviés Le village, citadelle du Beaujolais des Pierres Dorées nous attendait déjà depuis quelques temps, il en avait été rapidement question mais l'idée s'était perdue dans les brumes...

Pour présenter Oingt, un article ne suffirait pas, du fait de la richesse de son histoire et de la beauté du Pays. Peut-être même va-t-il devenir officiellement le Pays d'Oingt par la création d'une nouvelle commune puisque cela est dans l'actualité immédiate : le 24 mai les habitants des environs, Bagnols, le Bois d'Oingt, Moiré, Oingt et Saint Laurent sont invités à une réunion publique pour la pour une commune rassemblant les 5 villages déjà existants. Comme le Bois d'Oingt a connu son renouveau grâce à un Maire de Lyon, Oingt connut aussi sa célébrité grâce à un Sous-Préfet de Villefranche qui porta le titre de premier préfet du Beaujolais...Mais pas seulement grâce à lui, également par l'action des habitants avec les Maires successifs à leur tête (dont 2 marchands de vins sans aucune parenté).

Oingt, bien sûr, c'est l'image d'une colline faisant partie de la fédération des plus beaux villages de France. Le site internet officiel du village en dit déjà beaucoup.

le village côté sud vu depuis la tuilerie

http://www.oingt.com/

Ce fut d'abord un castrum romain, mais pour qui connaît la région le lieu fut vraisemblablement occupé bien avant. Et son emplacement privilégié le fit devenir par la suite une place-forte gérée par une Baronnie, et cela dès l'année 1079. Et Marguerite me direz-vous ? Fille des Seigneurs d'Oyngt (du romain Iconium) elle y vécut peu d'années puisque sa célébrité est due à son appartenance à la Chartreuse de Mionnay (ain) comme moniale et mystique. Mais Mme Andrée Margand en dira bien plus lors de la visite du village qu'elle conduira dès 9h30.

J'ai beaucoup connu Oingt dans une autre tranche de vie : les années 1955/1960 où je séjournai chez une grande tante et son mari (dont les caves donnaient sur une partie des souterrains en dessous du donjon), qui furent dans les premiers Lyonnais à s'installer à Oingt. J'y passai mes fins de semaine (à l'époque on ne causait pas l'anglais des week-ends) et toutes mes vacances et fit à l'époque partie des gamins du village.A l'époque les rues n'avaient pas de nom, si ce n'est je crois la rue centrale ou la montée de l'Eglise (mais à vérifier). On parlait du Bourg, du Bourg du bas, de la porte, de la tour, de la place, cela suffisait au facteur de ce village quelque peu dépeuplé aux nombreuses maisons ruinées.

en dessous du timbre la maison de ma famille (facade blanche)

Je me souviens des deux fermes du Bourg du Bas, avec le rituel de la marmite à lait tous les soirs après la traite des vaches (avec la mousse encore tiède...) ; je me souviens du maréchal-ferrant, véritable spectacle de rue, qui en plus du ferrage des chevaux bricolait des moteurs en drôles de petits tracteurs que tous les paysans possédaient. Et à côté de sa maison la pente au dessous de l'église, véritable gisement de fossiles (d'ailleurs toutes les maisons possédaient des ammonites plus ou moins grosses).

Je me souviens de l'église avec son immense montée d'escalier, où, à mi-chemin, se trouvait le passage quasi-secret pour atteindre, derrière l'église, l'esplanade de la Madone. Et, catéchisme oblige, on me plaça avec les enfants du village ; c'est là que je fis la découverte du claquoir manié de main de maîtresse par une vieille paroissienne. Avec, nous les gamins, on recevait les commandements : debout, assis, à genoux, etc, tout le long de la messe.Et, surtout dans le bourg du bas en dessous de l'église, beaucoup de maisons n'étaient pas accolées, ce qui explique l'existence de tout un réseau de petits chemins pentus et empierrés (également des escaliers) qui se croisent et s'entrecroisent au milieu des maisons, essentiellement dans le bourg du bas. On peut ainsi monter de la route du Bois d'Oingt à l'église ou vers la tour sans faire le tour du village par la porte fortifiée.

Je me souviens de la tour dont il fallait monter une partie par une échelle, après avoir demandé la clé à Mme Gaillat, institutrice et mairesse.

On nous expliquait la légende de la dame blanche du chateau de Prony relié à Oingt par des souterrains qui apparaissaient écroulés parfois dans les champs. Et des kermesses, avec les deux cafés : le café-épicerie Minot (un endroit merveilleux pour moi)  et le café-jeux de boules-cabine téléphonique-régie des contributions Vermorel. Dans la rue centrale à droite après la porte une grange aménagée en salle des fêtes-cinéma. En montant la rue la boucherie-charcuterie avec son mur de frigos aux portes de bois, la sciure couvrant le sol et le rideaux à lanières anti-mouches. Le dépôt de pain alimenté par la boulangerie du Bois d'Oingt : on y faisait la queue en attendant l'ouverture.

Et le mardi matin, tout le village avait rendez-vous devant le café-épicerie Minot pour prendre le car desservant gratuitement le marché du Bois d'Oingt. Le même car remontait aux alentours de midi avec une ambiance extraordinaire : des paquets, des pleins paniers d'achats, des cages de canards, poules ou lapins.

Comme je l'expliquais plus haut, beaucoup de maisons étaient en ruines. Certains comme ma grande-tante s'y installaient (pas cher à cause des travaux à faire) ou un industriel-commerçant de Villefranche (famille Clausel). Sur le chemin de la crête menant au Bois d'Oingt, se trouvait un moulin décapité aux allures de tour moyennageuse, non loin de là des Lyonnais, je crois s'y installèrent, construisant grande nouveauté pour l'époque, une piscine (ou un bassin) fréquentée par leurs enfants ou leurs amis, de nombreuses filles et les gens du village le baptisèrent le mas des filles.

Voilà un peu de la vie d'un village dans les années 1955/1960. Quelques-unes des illustrations sont anciennes, sachant qu'entre leur époque et 1960 peu de choses avaient changé.

J'y revins bien plus tard, une amie artiste s'y étant installée (elle restaura même le chemin de croix de l'église): bien entendu, tout avait changé...

Pour revenir au monde contemporain, voici le programme de la journée salonesque :

9 h 30 : Rendez-vous devant la porte de la Cité (parking à proximité).
Visite guidée du Village
De la Maison commune,
Du musée du Donjon,
De la Tour, (que d'ailleurs les Membres du GPS, le groupe poétique et sportif qui se réunit le vendredi soir pourront tenter d'escalader ; par ailleurs, plusieurs hommes forts de ce groupe seront chargés de monter sur leurs épaules les personnes qui ne pourront pas grimper aux échelles)
De l’église Saint Mathieu.

12 h 00 : Repas au Domaine de la Guillardiére.

Domaine la Guillardière
99 route du patin
69620 Oingt
06 07 45 75 75
06 76 72 49 28

Menu : Apéritif                       

Salade composée
Saucisson sauce beaujolaise
Et son gratin dauphinois
Fromage et Dessert
Vin et café,
DÉGUSTATION des différents vins du domaine avec explication de la vinification, pour faire les verres. (le domaine possède également un musée de voitures)

Déclamation des poèmes (les tables paraissent assez solides pour y grimper)
sur le thème proposé, mais non imposé : «  un vieux village ». pour faire des vers

15 h env. : Visite du Musée de la Musique Mécanique.
            Prix de la journée : Visite guidée / Repas / Dégustation / Musée.

30.00 Euros par personne pour adhérents du Salon                                     

33.00 Euros  par personne pour non-adhérents.

Il est demandé aux participants d'adresser leur inscription auprès de Marcel MUTILLOD

363 chemin des ifs 69620 LE BOIS D'OINGT   tél 06 81 11 71 20

AVANT LE 20 MAI DERNIER DELAI, accompagné du chèque correspondant à l'ordre du Salon des Poètes de Lyon  (nous ne sommes pas équipés pour les cartes bancaires, ni pour les dollars)

Oingt se situe au dessus de la Route de la Vallée d'Azergues : accès à partir de Lyon par l'ex RN6 (ne pas prendre l'autoroute) direction Villefranche. puis à gauche au grand-rond point de la Chicotière pour Civrieux, Lozanne, Chatillon, Chessy, à droite pour le Bois d'Oingt puis montée à Oingt

A partir de Villefranche on peut prendre par les Grands Moulins (sortie ouest de la ville), Supermarché Leclerc, passer devant l'aérodrome de Frontenas puis Bagnols et enfin atteindre le Bois d'Oingt.

Oingt ne semble pas encore disposer d'un héliport et ce jour-là le service Bellecour/Oingt en chaise à porteur ne fonctionne pas. Le rendez-vous est fixé pour 9h30 devant la porte fortifiée (il n'en reste qu'une)qui, autrefois était appelée la voute.

ATTENTION ! Nous sommes bien (contrairement à la météo) en période d'été qui est pour le village une saison de forte affluence en fins de semaine (autocars, voitures, motos, raids cyclistes). Prenez donc vos dispositions pour garer vos véhicules autour de la porte fortifiée, soit le long des routes y menant, soit sur la place se trouvant à côté de la porte

Lors d'une première mouture de ce blog, la présentation de poèmes de membres du Salon avait été  entreprise ; mais le fonctionnement de ce module étant trop complexe, cela a été abandonné, après plusieurs essais. Néanmoins, vous pouvez toujours consulter ces essais en colonne de gauche en cliquant sur les noms.

Pour retrouver visuellement ce module, en voici la copie-écran :

Actuellement le C.A. de l'Association est en réflexion collective afin de trouver une autre solution permettant la publication de textes en colonne centrale des articles. Et nous vous rappelons que vous pouvez toujours vous procurer nos diverses parutions telles que nos recueils des Mignardises ou la parution des contributions du Groupe d'Etudes sous le titre de l'Esquisse : ces ouvrages sont en vente lors de nos réunions dominicales mensuelles ainsi que d'autres parutions de membres. Nous vous précisons que la Lettre du Salon mensuelle, contenant beaucoup d'informations ainsi que de nombreux textes est réservée à nos Adhérents.

Lors de la célébration des 110 ans du Salon, nous avons beaucoup parlé de sa fondatrice principale, Madame Jean Bach-Sisley, véritable femme de Lettres d'une grande importance en son temps et que nous avons évoquée :

http://poetisons.canalblog.com/archives/2012/11/05/25502801.html

http://poetisons.canalblog.com/archives/2012/11/30/25705908.html

Ces deux articles sont en lecture conseillée...Récemment, nous l'avons citée de nouveau au sujet d'un buste la représentant sculpté par sa grande amie Jeanne Bardey : http://poetisons.canalblog.com/archives/2016/02/28/33438069.html

Et bien Mme Bach-Sisley lui a dédié un des textes de son livre de poèmes en prose Vitres et Vitraux. Je suis en possession d'une édition originale de cet ouvrage, de plus dédicacé en 1927 par l'auteure à Marcel Rivière qui sera par la suite un grand Résistant et un grand Journaliste.

Ce poème en prose s'intitule : l'étang dans la carrière

"A mon amie, le grand sculpteur J.Bardey"

La mer est proche, mais on ne la voit pas ; on entend seulement sa claire confidence des jours de grand ciel limpide, et l'on perçoit l'odeur chaude de son repos.

La carrière abandonnée est un cirque allongé au fond duquel dort un large étang. Les assises rocheuses hautes et lisses tombent à pic dans l'eau si bleue qu'on dirait un immense saphir dans une monture fruste.

Pas une ride, pas un souffle sur la surface immobile.

Rouge, gris, vert, jaune, blanc ou pailleté de mica le rocher brûle sous le soleil, s'effrite meurt en menues parcelles dans l'onde recueillie, attentive et profonde.

Sur les cimes, les pins fument sous l'ardeur estivale, laissant couler leur sang âcre, éclater leurs fruits odorants ; l'âme des fleurs s'exaspère, l'arôme des cystes rôde et s'étire dans l'air embrasé, le grand soleil visite la carrière et plonge son dard au fond de l'étang solitaire. Comme un rayon d'amour au fond d'un oeil fasciné, il l'éclabousse d'or.

L'oeil, immense et bleu, est largement ouvert et ne voit rien, il est clair et ne reflète rien ; il ne connaît que le rayon qui le pénètre et la chaude odeur de la mer au repos.

Jean Bach-Sisley.

(collection personnelle, l'étang est au fond à gauche)

Nous avons établi, comme les années précédentes, quelques documents.

D'abord, l'Assemblée générale de l'Association aura lieu cette année dans les caves du restaurant l'Origo, 2 rue Célu à la Croix-Rousse ; les convocations ont ou seront incessament envoyées par courrier, quant à celles par informatique, elles sont expédiées ces jours. Pour pouvoir y participer, il est nécessaire d'être Membre du Salon à jour de cotisations. A ce sujet nous vous rappelons les cotisations (inchangées) :

Les adhérents, anciens et nouveaux, pourront d'ailleurs en remettre le règlement lors de l'Assemblée Générale auprès de notre Garde des Sous.

Cette réunion aura donc lieu selon les précisions suivantes :

VENDREDI 14 OCTOBRE 2016 à 16h45 précises

AU RESTAURANT « L'ORIGO »

2 rue Célu 69004 LYON

tél 09.72.82.82.52

Cette assemblée générale annuelle se déroulera selon l’ordre du jour suivant :

• ouverture de l’assemblée par la Présidente

• rapport Moral par la Secrétaire

• rapport Financier par le Trésorier

• quitus des rapports Moral et Financier

• renouvellement de quatre Membres du Conseil d’Administration

• questions diverses : cotisations, programme d’activités, avis sur la saison écoulée, édition, suggestions et projets, concours Mignardises, etc.

 Et sera suivi pour les valeureux volontaires par un cocktail dinatoire (formule à la mode)

(charcuterie, pizza, fromage et dessert sont frais et de fabrication maison, me dit-on)

les consommations hors repas sont l'objet d'une formule également à la mode (notamment dans les cafés branchés de la Croix Rousse) le Happy Hour à régler directement par chaque consommateur :

Pour l'accès voici trois solutions que vous pouvez suivre pas à pas :

Et pour ceux se déplacant en motorisation individuelle : prendre la montée des Esses, vers le tunnel côté Saône jusqu'au boulevard de la Croix-Rousse, laisser la Mairie du 4ième sur votre gauche, puis en oblique gauche prendre la rue Aimé Boussanges (la Poste est à gauche), puis à gauche la Rue de Belfort, à droite la Rue Justin Godart et enfin à droite la Rue Célu.

Sauf que... le 14 octobre se situant pendant la vogue de la Croix Rousse, nous ne pouvons pas prévoir les déviations qui pourraient être mises en place, ni les changements d'itinéraires des transports en commun. Il est donc prudent de se réserver une marge de manoeuvre pour accéder au restaurant.

Le Comité Culturel de sélection a durement travaillé et négocié pendant la période estivale, tant auprès des imprésarios qu'agences artistiques, aussi bien pour la mise en place du calendrier que pour les cachets des intervenants. Il en résulte le programme suivant :

nous vous rappelons :

et enfin pour ceux qui ont les vers dans la peau, notre Groupe d'études, vaillamment conduit depuis des lustres par Maryse Carayol, Marylou Menant et Jean-Paul Giron

les itinéraires de pérégrinations pour y arriver sont indiqués dans notre article précédent du 28 septembre.

Après de nombreuses discussions entre les Membres du Jury (la dernière a eu lieu dans une cave de la Croix-Rousse...) les résultats peuvent maintenant être publiés. Les impétrants récompensés ont été avertis individuellement par missive postale (sauf un à qui nous avons dû envoyer le message par notre dernier pigeon-voyageur).

Tous ces prix seront donc solennellement remis en fanfare, lors d'une séance exceptionnelle de notre Académie poétique le dimanche 13 Novembre 2016 à partir de 14h30 en notre lieu de rencontres dominicales habituel : dans la grande salle du Salon de Lecture 39bis rue de Marseille (Lyon 7) (point de repère : quartier de l'Université, non loin de l'ancien garage Citroen, retenez bien cette adresse car nous avons appris que l'année dernière des participants se sont présentés à notre Siège du Palais de la Mutualité et...ils ne sont toujours pas arrivés...).

La partie musicale sera assurée par Mireille et Dan, chanteurs et amoureux...des beaux textes, qui sont d'ailleurs des récidivistes puisque nous les avons reçus la saison dernière :

http://poetisons.canalblog.com/archives/2016/02/01/33304901.html   annonce

http://poetisons.canalblog.com/albums/030_la_chanson_francaise/index.html   photos

Et, comme d'habitude, il y aura quelques choses à boire et à manger...

Nous en avions parlé dans un article du 22 Septembre, et bien maintenant voilà le coup d'essai : Marilou Ménant, par ailleurs co-animatrice du Groupe d'Etudes depuis des années est devenue...cobaye...

Rassurez-vous, elle ne sera pas disséquée en laboratoire mais sera la première à présenter ici son dernier ouvrage édité hors du Salon.

Il s'agit d'un ouvrage en deux parties intitulé : Ma Poésie avec ou sans rimes et initiation à la versification. Il comprend également une troisième partie consacrée aux Poème à forme fixe ; le nom de l'éditeur me plait beaucoup par son intitulé plein d' humour... LULU.COM, un site d'auto-édition : https://www.lulu.com/

L'ouvrage est au prix de 15 € et est disponible auprès de l'éditeur ou de son auteure : dans ce cas la contacter par l'intermédaire du Salon des Poètes qui transmettra (ci-dessous par les commentaires).

numéro ISBN 978.1.926.61605.2

Rappelons que d'autres ouvrages de Marilou sont disponibles et notamment le recueil numéro 9 de la collection Mignardises édité par le Salon des Poètes de Lyon et intitulé le fil de ma vie.

Et vous pouvez lire plusieurs de ses écrits dans le blog que nous lui avons réservé (en colonne de gauche)

http://menantmarilou.canalblog.com/

Nous avons pris goût, depuis notre remise de prix de Novembre 2014, à voyager en bateau... Mais cette fois, rassurez-vous, vous n'aurez pas à produire un effort sportif comme l'année dernière, ni à ramer, ni à pédaler...En effet, notre repas d'été du 6 juin prochain aura lieu à 12h30 sur le bateau-restaurant le Bellona qui est à quai au 100...quai Perrache 69002 Lyon ; pour le trouver suivez le guide : (marque A)

attention ! le tunnel de Fourvière sera fermé pour travaux dans les deux sens :  http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Transports/Lyon-le-tunnel-sous-Fourviere-sera-aussi-ferme-du-5-au-8-juin

DEMENTI : compte-tenu de la panique qui a régné le week end dernier lors de la même fermeture, il a été décidé de ne pas fermer le tunnel les 6 et 7 juin, afin de ne pas renouveler le blocage total des voies d'accès à Lyon ! 

Tram T1 Musée des Confluences / Bus C15 / en contrebas du Pont Pasteur /

Rive droite / à 100 m à pied du Musée des Confluences / parking privatif

Nous vous proposons le menu suivant

Kir / jus de fruits

Bavarois de parmesan, crème aux champignons

Filet truite saumonée (mais pas du Rhône), tagliatelles de légumes

Panacotta vanille & mangue

Vin, eau minérale, Café.

au tarif de 32 euros pour les adhérents du Salon et de 34 euros pour les non adhérents

avec en guise d'accompagnement des desserts une scène ouverte pour déclamer leurs oeuvres par les Poètes...

Et, ensuite, en guise de promenade sportive et digestive nous proposons à ceux qui le souhaitent une visite du Musée des Confluences (prévoir des chaussures de marche et peut-être une boussole car certains visiteurs venus pour l'inauguration ne sont toujours pas ressortis)

tarif visite musée incluse : 39 euros pour les adhérents, 40 pour les non-adhérents

Il est nécessaire de s'inscrire avec règlement d'avance (pour les réservations) auprès de notre Garde des Sous avant le 26 mai, le Trésorier du Salon, Pierre Platroz, 332 rue du Bourg 69380 DOMMARTIN, chèques à l'ordre du Salon des Poètes de Lyon.

Voici donc les publications de l'un de nos autres Sociétaires : Tân Pham Quang.

Voici la présentation de ses trois ouvrages :

 LES SEPT VOYAGES

Date de parution : 2014

Numéro ISBN : 978-29547774-0-5

Edition : auto-publication

Résumé : récit autobiographique scandé par sept étapes de voyage

Disponibilité : chez l’auteur ou sur le site de Lulu : www.lulu.com

Prix : 15 €

 TROIS PETITS TOURS

Date de parution : 2014

Numéro ISBN : 978-29547774-1-2

Edition : auto-publication

Résumé : récit autobiographique scandé par trois étapes de voyage

Disponibilité : chez l’auteur ou sur le site de Lulu : www.lulu.com

Prix : 15 €

 RETOUR DE PRINTEMPS

Date de parution : 2016

Numéro ISBN : 978-29547774-2-9

Edition : auto-publication

Résumé : yin yang, douze méridiens, exercices de Qi Gong accompagnent en poésie des paysage de vie vers l’intime « retour de printemps ».

Disponibilité : chez l’auteur ou sur le site de Lulu : www.lulu.com

Prix : 10 €

Comme il est indiqué on peut se procurer ces ouvrages sur le site d'édition ou auprès de l'Auteur ; dans ce cas faire la demande en commentaire ci-dessous au Salon qui transmettra. L'Auteur bénéficie également d'un blog patronné par le Salon des Poètes : http://tanpoete.canalblog.com/

Nous rappelons que la meilleure solution pour les Membres du Salon désirant figurer dans cette rubrique est d'envoyer un dossier par internet à l'adresse du blog en joignant documents et photos scannerisés.

avec ou sans sa complice la sorcière du vieux Lyon, et nous rappelons à nos bienheureux visiteurs que le stationnement des carrosses était gratuit le dimanche, point n'est besoin de glisser une piécette dans le compteur des rues.

Cette présentation aura pour sujet Villeurbanne avec plusieurs de ses quartiers :

Grand clément, mouvements et beautés passées, un parc peuplé de statues, une gare rescapée au bord de la ligne de l’est, hangars et vestiges rouillés sous les fantômes des Grands Moulins… La reconversion de l’ancien hôpital, le roman de la Rize, l’usine sans fin et le canal de Jonage. Un échantillonnage d’architectures hétéroclites, un drôle de temple et le chantier du quartier des gratte-ciel (nom masculin invariable). Histoires d’usines, les puces de la place Rivière, avant le Palais d’Hiver, une fontaine apocalyptique et des sculptures décoiffantes…

avec toujours la même recommandation : pour éviter de trouver la porte close et de déranger la prestation des artistes, il est recommandé d'arriver vers 14h30.

Comme nous l'avons déjà fait voici venir le tour de Paul Gros.

En plus de ses productions, il nous avait présenté une conférence remarquable sur le poète Lyonnais Joséphin Soulary que nous vous avons présentée en article et en album photos :

http://poetisons.canalblog.com/archives/2016/02/26/33430943.html

http://poetisons.canalblog.com/albums/029_josephin_soulary_en_visite_au_salon/index.html

Et il a donc publié le recueil Les yeux du silence par les éditions au très joli nom :

Je peux me targuer d'être celui qui, au Salon des Poètes, connaît Yves Rinaldi depuis le plus longtemps ! En effet je l'ai rencontré dans les années 1990/2000 (je ne sais plus exactement) quand nous évoluions dans le monde culturel, artistique et associatif du Beaujolais en général et de Villefranche en particulier.

Je me souviens de ses imitations, notamment de Bourvil et de bien des chanteurs dans le hit international My Way ; mais il y en avait bien d'autres. Je me souviens de ses spectacles de magie et en particulier de la femme coupée en deux.

Tant et si bien qu'après avoir vu son numéro trois ou quatre fois, je pensai avoir compris le truc. Et je l'expérimentai sur...ma belle-mère...Ma femme, furieuse, me fit jurer de ne pas recommencer...mais c'était trop tard...

Vous pouvez faire plus ample connaissance avec Yves Rinaldi par son site : http://rinaldiyves.e-monsite.com/

Donc rendez-vous dimanche 8 Janvier en notre salle habituelle de la rue de Marseille, dès 14h30 (nous vous rappelons que par respect pour l'artiste il est préférable d'arriver plus tôt afin de ne pas déranger le spectacle). A l'entracte, nous vous proposerons non pas des esquimaux ou de cacahouètes mais de tirer les Rois de l'Epiphanie. Puis les poètes ayant encore de la force pourront escalader l'estrade pour déclamer leurs oeuvres...

Depuis bien longtemps, les heureux visiteurs de notre blog en lisent son contenu accompagné par l'Ame des Poètes de Charles Trenet. Nous nous sommes dit qu'il fallait l'inviter...

Il est impossible de résumer ici la vie du chanteur-poète aux 1000 chansons, tant sa vie artistique fut riche. Le lecteur curieux pourra consulter les deux liens suivants absolument complets (et complémentaires) :

sur Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Trenet

et le site officiel

http://www.charles-trenet.net/

un site officiel où l'on peut passer des heures...

Franchement, j'aurais voulu ici en parler beaucoup plus, mais...cela m'est impossible tellement sa vie fut riche...

Ainsi, dimanche 12 février à 14h45 notre vice-président-consort l'honorable Alfred Carayol nous présentera Charles Trenet lors d'une conférence dans notre salle de lecture habituelle.

Et ceux qui voudraient se mesurer au fou chantant pourront le faire après la pause 4 heures en grimpant sur l'estrade pour déclamer leurs oeuvres.

Pour illustrer cet article il a été aussi très difficile de faire un choix tellement son iconographie est riche ...

Il a également beaucoup écrit, on connaît de nombreuses lettres adressées à ses amis (que l'on trouve également sur internet) et en voici deux parmi tant d'autres :

l'une à Georges Brassens

une autre adressée à Henri Caffe

Nous allons vous présenter aujourd'hui le recueil publié par Marie-Claire Melchior. Il a reçu deux prix : le Grand prix biennal de Poésie 2015 de la Société des Poètes et Artistes de France et le Prix Paul Verlaine de la Société des Poètes français.

et a été préfacé par notre Garde des Sous émérite :

Cet ouvrage est disponible auprès de l'auteure par l'intermédiaire du Salon des Poètes.

Vous pouvez également retrouver Marie-Claire dans la colonne de gauche du Blog ou par le lien suivant :

http://melchiormc.canalblog.com/

Il faut également souligner que Marie-Claire Melchior a réalisé la peinture qui illustre ce livre !

Ce sera le but de notre sortie d'été...mais rassurez-vous vous n'aurez pas à aller très loin, seulement vers Décines...

Pour ceux qui le souhaitent, une balade est possible le matin ou l'après-midi après les déclamations :

Vous pouvez imprimer ce texte pour retourner le bon d'inscription, à défaut de découper votre écran, vous pouvez le recopier...

Pour l'accès :

Pour en savoir plus sur l’îloz où vous retrouverez le plan de localisation du lieu :

http://www.grand-parc.fr/decouvrez-le-grand-parc/l-iloz-entre-eau-et-nature

Trajet en provenance de Lyon-Centre :

Place des Cordeliers (Monoprix/bar américain/église St Bonaventure), tout droit jusqu'au Rhône (pont Lafayette) puis cours Lafayette jusqu'au bout (attention ! de nombreuses rues sont en travaux avec seulement 2 voies dont bus en sens contraire !) ensuite cours Tolstoï qui le prolonge ; traverser la place Grand-Clément (Villeurbanne) pour prendre en face (en oblique) la rue Léon Blum, rue Léon Blum (traverser le périphérique), cimetière de Cusset, toujours tout droit, avenue de Bohlen (Vaulx en Velin), tout droit avenue Garibaldi, tout droit, avenue Jean Jaurès tout droit (Décines) passer l’hippodrome, cinémas, toujours tout droit en direction de Décines-centre ; au supermarché Intermarché de Décines situé sur la gauche, prendre la première rue à gauche, rue de la Fraternité, aux feux tricolores après Intermarché se mettre dans file de gauche direction pont de Décines, les marais, parc de Miribel Jonage ; continuer sur la rue de la Fraternité jusqu'au pont puis prendre à droite rue Claude Monnet (la première à droite est une voie piétonne de quai, la rue est la suivante), traverser dessous la rocade et suivre toujours cette rue jusqu'à la petite Camargue située au 29 rue Claude Monnet à Décines ( Tél. 04.78.49.33.91).

Pour les personnes souhaitant un covoiturage : venir jusqu’à Décines-Centre par le tram T3, soit en provenance de Part-Dieu direction Meyzieu, soit en métro jusqu’à la Soie puis tram T3 direction Meyzieu : « arrêt Décines centre ».

L’îloz, lieu préservé du fait de sa biodiversité n’est pas entièrement accessible en voiture ; son parking est situé à environ 500m, l’accès se fait à pied en 5 -10 mn environ (Des baskets sont conseillées pour découvrir ce lieu magique !)

sur le plan ci-dessus issu de l'Iloz, on peut également trouver le restaurant la petite Camargue sur sa gauche (qui propose parkings, terrasse et terrains de pétanque, possibilité de venir en hélicoptère)

Ce titre doit être très évocateur pour ceux qui ont suivi cette émission qui fit les beaux jours d'Europe 1 avec Frank Tenot et Daniel Philipacchi.

Dimanche 2 avril, Georges Botton viendra nous parler de la naissance du Jazz qui fut un accouchement difficile.

En plus, cette conférence est d'actualité puisque les médias viennent de fêter le centenaire du premier disque de Jazz ! C'est une histoire passionnante racontée par France Info :

http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-blues/le-premier-disque-de-jazz-est-centenaire-254141

qui dans son article nous permet d'entendre cet enregistrement historique !

Il est possible que Georges Botton vienne seul, sans son big band, mais nous l'écouterons attentivement. Et après un verre pour réhydrater les gorges sèches et un petit gâteau pas gâté pour calmer les estomacs affamés, les valeureux auteurs du Salon pourront grimper sur la scène pour déclamer leurs oeuvres.

Régulièrement, nous rendons hommage ici-même à Mme Jean Bach-Sisley la fondatrice du Salon des Poètes de Lyon.

Voir à ce sujet les articles publiés (cliquer sur ce lien)

http://www.canalblog.com/cf/search.cfm?q=bach-sisley&bid=365376&searchbtn=Rechercher

Voici un autre des ses textes, extrait du recueil (édition originale de 1926)  Vitres et Vitraux (éditions de la Pensée latine/Paris).

AU BORD DU LAC

Le lac entre les coteaux boisés vibrait comme une strophe ; saphir liquide dans une coupe de bronze vert griffée par le soleil aux ongles d'or.

Le train courait le long de la berge, et tous nous regardions le lac, les collines molles, et le ciel resplendissant, nous disant que toute la Beauté était là, et que rien n'est plus grand que ta splendeur, Nature, et ton immuabilité.

Dans la portière s'encadrait un couple. Elle fixait au loin ses yeux profonds : l'eau brillante s'y reflétait, le soleil y dansait, mais elle ne voyait rien, car ses yeux étaient pleins de larmes .

Quand elle était entrée dans le wagon silencieux, surchauffé, j'avais pensé : "la pauvre créature !" Le front bas sous les cheveux rares, a robe usée, elle était sans charme, et sa jeunesse même paraissait pleine d'années. Lui, irradié e force, semblait couronné de rêve. Sans doute, ce rêve allait-il à cette belle étrangère qui, sous les dentelles, tout à l'heure, au quai de départ lui avait souri.

Aventure facilement devinée : le ménage modeste va passer quelques jours , longtemps attendus dans la station à la mode ; une idylle se noue, banale, entre la baigneuse riche, désoeuvrée et perverse, et le beau mâle ébloui, pris de vertige devant le luxe soudain révélé, les séductions insoupçonnées de l'élégance.

Puis la douleur de l'autre , l'humble, la laide qui aime, et sent qu'elle ne peut lutter ; douleur qui se contient, s'amasse dans l'âme et tout à coup, se cristallise dès l'ébranlement du train.

Oui cela sans doute, ou autre chose, mais sûrement l'écroulement d'un bonheur.

Les larmes coulaient, coulaient silencieuses. Il voulut l'attirer dans ses bras, elle le repoussa. Dominatrice la main virile s'abattit sur la poitrine qui palpitait , et saisit le sein libre sous la blouse flottante. Domptée par la brutale caresse, déjà reconquise dans sa chair, elle laissa les sanglots monter, révéler toute sa peine immense, le corps tremblait de souffrance et de désir, les mots de reproche et de passion jaillissaient pressés, dans un idiome inconnu ; et sa douleur sauvage lui faisaient une beauté. Alors, je sus, Nature, qu'il est quelque chose de plus grand que toi : le coeur qui souffre, et que plus profondes, plus mystérieuses que le lac sous le soleil d'été sont les larmes sous l'ardent Amour.

Pourquoi cet hommage à la co-fondatrice (avec Emile Albert) du Salon des Poètes de Lyon ? Et bien, parce que Aïcha Vesin Chérif, une amie fidèle du Salon et certainement lectrice attentive de notre Blog, parlera de la rose ; comme les autres visiteurs, elle sait donc qu'une rose avait été créée en 1899 par un obtenteur au nom de Jean Bach Sisley. Nous en avons parlé ici-même lors de l'article consacré aux 110 ans du Salon le 30 novembre 1992 :

http://poetisons.canalblog.com/archives/2012/11/30/25705908.html

Et en voici un court extrait : (cliquer dessus pour agrandir)

Aïcha Vesin Chérif parle à juste titre de la capitale lyonnaise de la rose : en effet plusieurs des obtenteurs se trouvent à Lyon et alentours, d'où, d'ailleurs, la roseraie du Parc de la Tête d'or.

Mais la rose est bien d'autres choses : il suffit de consulter l'article très documenté et fort instructif qui lui est consacré par Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_(fleur)

Il y a tant à dire à son sujet, il y a tant à dire sur ceux qui l'ont écrite ou utilisée comme symbole.

Et en seconde partie, comme d'habitude, les poètes présents pourront escalader l'estrade pour déclamer leurs oeuvres...