Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Salon des Poètes de Lyon
Le Salon des Poètes de Lyon
Visiteurs
Depuis la création 122 199
Le Salon des Poètes de Lyon
  • Vous aimez la littérature et les belles poésies ? A Lyon des rencontres mensuelles avec scènes ouvertes : musiciens, conteurs, chanteurs, conférenciers, des Concours de poésie francophones annuels...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
54 abonnés
comment suivre l'actualité du blog ?

Vous pouvez vous abonner à l'option Newsletter (nous ne rédigeons pas de lettres mais cette option permet de recevoir un avis de nos parutions sur le blog)...les options RSS semblant être en panne.

Et pour TOUT savoir : http://www.salonpoeteslyon.fr/summary

Derniers commentaires
19 avril 2010

Wo ist Max ? Qui est Max ?

Telle est la question que les policiers allemands posaient avec violence le 21 Juin 1943 aux personnes arrêtées dans la maison du Docteur Dugoujon à Caluire. Car ils savaient que Max, autrement-dit Jean Moulin, sur dénonciation ou aveux obtenus sous la torture, devait être présent ce jour-là, chargé par le général de Gaulle d'organiser le Conseil National de la Résistance, et à ce titre rencontrer des chefs importants de réseaux.

Caluire n'a jamais oublié et dans le cadre de son Grand Prix de Poésie (avec la participation de 9 pays francophones) a réservé une catégorie à Jean Moulin.

Et cette année nous aprenons que le 1er prix du concours quatrième grand prix a été remporté, et ce n'est pas une rumeur, par Fred Carayol, notre vice-président consort, supporter de l'ovalie et de la Francophonie, accessoirment bâtisseur de maisons, pour son texte appelé "cette maison". Dans le même temps son épouse Maryse a été également primée.

Nous les félicitons, d'ailleurs nous pourrons le faire de vive voix lors de notre sortie annuelle du samedi 29 mai prochain lors d'une visite curative dans le Beaujolais.; mais nous pourrons le faire dès le mercredi 5 mai à 20h au Radiant de Caluire lors d'un grand gala (entrée gratuite) de remise des prix.

Nous pensons que pour un concours dédié à Jean Moulin un texte intitulé "cette maison" peut être illustré par la photo de la maison en question (source : Wikipédia)

Vous pourrez lire le texte primé en cliquant dans la colonne de gauche; chapitre Auteurs primés, sur Fred Carayol

Publicité
Publicité
8 juin 2010

Souvenir de voyage en Arménie

Au retour d’un voyage initiatique au cours duquel sa chorale, le Prémarlet, a donné des concerts, Marie-Claire Melchior, l'une de nos fidèles Membres a exprimé, sous forme de poèmes agrémentés de photos, les très fortes émotions ressenties à la découverte d’un pays démuni, âpre et captivant, l’Arménie.

Un peu d’Europe en Asie, un peu d’Asie en Europe.

Retour d’Arménie est vendu intégralement au profit de l’ASFAR Action Solidaire France Arménie, jeune association qui œuvre pour le développement local.

Ce recueil peut être commandé à

Marie-Claire Melchior

20 Allées des Primevères

69380 Dommartin.

qui vous l’enverra contre un chèque à son nom de 13 euros , port inclus.

Retour_d_Arm_nie_4Retour_d_Arm_nie_1

29 juin 2010

A la suite de la soirée autour des oeuvres de Pierre Lardon

Voici le texte que nous a communiqué Jean-Marc de Visme, Président de l'Association France-Canada de Lyon :

Conférence de Roger Léveillé, écrivain franco-manitobain

Lors des Fêtes consulaires à Lyon, début juin 2010, Roger Léveillé, écrivain franco-manitobain, est venu présenter les premiers poètes de la province du Manitoba au Canada.

Les associations France Canada, Confluences francophones et le Salon des poètes, avaient préparé cette rencontre pour célébrer le centenaire des écrits de Pierre Lardon (1855 – 1941), né à Lyon et émigré au Manitoba en 1896.

Depuis 150 ans, les francophones du Manitoba ont composé des poèmes, de simples chants pour coureurs des bois, des textes politiques et religieux racontant la lutte des métis et de leur chef Louis Riel et des écrits plus personnels sur la vie dans ce vaste pays.

Roger Léveillé a lu plusieurs de ces poèmes et a projeté les photographies de ces pionniers à un public très intéressé. A l’occasion de ce centenaire, un recueil des « Poésies choisies » de Pierre Lardon, a été réédité par les Editions du blé de St Boniface (Manitoba).

Jean-Marc de Visme

Et ci-dessous deux illustrations, l'une est un portrait de Pierre Lardon, l'autre le conférencier Roger Léveillé pendant la soirée.

Roger_L_veill_

portrait

21 juillet 2010

Pierre Glasson

Nous vous informons du décès de notre ami Pierre Glasson qui nous rendait souvent visite et que nous accompagnons, ainsi que sa famille, par nos pensées, prières et amitié profondes.

Ses obsèques ont eu lieu avant-hier après-midi.

Notre ami Pierre gardait de sa vivacité d'esprit et parlait encore poésie.

Un hommage lui sera rendu à la rentrée.

100_6536

7 août 2010

Autre mauvaise nouvelle : Annette Mouquet

Après le départ de Pierre Glasson, une grande dame nous a quittés : Annette Mouquet s'est éteinte dans son sommeil dimanche matin 1er Aout.

Voici un témoignage de notre Présidente Maryse Carayol :

Je suis particulièrement triste de ce décès de notre amie, je l’avais eu au téléphone samedi après midi, je l’avais sentie fatiguée, un peu triste et assez seule, elle avait mal supporté le décès de son aide à domicile l’année dernière et n’avais pas retrouvé une aide aussi amicale.

Elle avait passé un mauvais hiver avec plusieurs hospitalisations et n’avais pu se rendre au Salon.

Elle est partie en douceur….

Amitiés

Maryse

Il faut remarquer que lorsqu'elle le pouvait, elle se rendait à nos rencontres telles que sorties d'été, assemblée générale, remise des prix, etc...

Nous rendrons un hommage poétique à elle et à Pierre lors de la rentrée prochaine.

100_6627

Publicité
Publicité
5 novembre 2010

La remise des Prix de nos Concours

à l’ESPACE PORTE DE LYON

Hôtel les 3 RYTHMES

http://www.les3rythmes.com/

(centre Porte de Lyon au Nord de Lyon en bordure de l'A6 en face de Auchan,rond point de la Station Esso)

installé dans la zone hotelière Porte de Lyon/Lyon-nord : Ibis, Novotel, Etap-hotel, Formule 1, Campanile, Balladins.

69570 DARDILLY

(bus 89 direct Gare de vaise/Porte de Lyon, arrêt Camping international)

(attention le bus 3 ne dessert pas Porte de Lyon, marche à pied nécessaire)

Spectacle de danse

« Le silence du corps » par la

compagnie Philioscope

chorégraphie de Fabrice Lamego

danseuses

Les remises

des

Prix de Poésie 2010

(enfants et adultes)

du

Prix Laplace 2010

et des Prix des

Mignardises 2010  

auront lieu

le SAMEDI

20 NOVEMBRE 2010

à 15h

24 septembre 2010

Forum des Associations

forum associations

Rendez-vous utile !

Le 18 septembre, de 10h à 17h, place Guichard, plus de 120 associations présenteront leurs activités. Résultat du dynamisme des élus d’arrondissement et de deux ans de travail, de nouvelles associations seront présentes dans divers domaines : Habitat et humanisme pour la solidarité, Concordia et l’Outil en main pour la formation, Insertion et terroirs pour l’économie sociale et solidaire ou encore Mac Guffin pour la culture. Mon quartier pour mémoire s’associera également à cette manifestation en ce week-end des Journées européennes du patrimoine. Côté animations Coco di Kawa proposera une restauration ambulante et les “jeunes” de 5 à 100 ans pourront mesurer leur forme physique sur un parcours de santé.

De nombreuses autres animations sur podium seront au programme. Entrée gratuite.

Telle était l'annonce publiée par le site de la Ville de Lyon, donc le Salon des Poètes était présent à cette manifestation par un stand qui a été bien consulté...

photo5

photo1

Forum des associations

5 octobre 2010

Wo ist Max ? Qui est Max ?

Réédition de notre message du 19 avril

Telle est la question que les policiers allemands posaient avec violence le 21 Juin 1943 aux personnes arrêtées dans la maison du Docteur Dugoujon à Caluire. Car ils savaient que Max, autrement-dit Jean Moulin, sur dénonciation ou aveux obtenus sous la torture, devait être présent ce jour-là, chargé par le général de Gaulle d'organiser le Conseil National de la Résistance, et à ce titre rencontrer des chefs importants de réseaux.

Caluire n'a jamais oublié et dans le cadre de son Grand Prix de Poésie (avec la participation de 9 pays francophones) a réservé une catégorie à Jean Moulin.

Et cette année nous aprenons que le 1er prix du concours quatrième grand prix a été remporté, et ce n'est pas une rumeur, par Fred Carayol, notre vice-président consort, supporter de l'ovalie et de la Francophonie, accessoirment bâtisseur de maisons, pour son texte appelé "cette maison". Dans le même temps son épouse Maryse a été également primée.

Nous pensons que pour un concours dédié à Jean Moulin un texte intitulé "cette maison" peut être illustré par la photo de la maison en question (source : Wikipédia)

Vous pourrez lire le texte primé en cliquant dans la colonne de gauche, chapitre Auteurs primés, sur Fred Carayol

21 novembre 2010

La remise des Prix de nos Concours

Hier, samedi 21 Novembre, a eu lieu la remise annuelle de nos Prix.

Ce fut un grand changement en raison du nouveau lieu adopté pour la circonstance. On peut dire adopté car ce fut une journée parfaitement réussie dans un lieu d'exception. Une importante assistance participa d'abord au repas pris en commun qui parut satisfaire tous les participants. Puis, l'après-midi la remise des très nombreux  prix amena une assistance encore plus nombreuse dans la grande salle, pour bénéficier en plus des extraits d'un magnifique spectacle chorégraphique (  Le silence du corps  par la compagnie Philioscope, chorégraphie de Fabrice Lamego) suivi d'un vin d'honneur parfait.

Les photos prises à l'occasion de cette journée sont publiées dans la colonne de droite Albums photos. En avant-première nous publions ci-dessous la photo d'un fantôme (les participants comprendront).


Et le talent a envahi le silence

Et l’émotion s’est teintée d’attention…

Alors les lanternes ont illuminé le parterre

Prêt à magnifier des lauréats heureux et peureux.

Et ont projeté sur ces femmes de demain

L’ombre sensuelle de lianes mouvantes

Dans le rythme des sons du monde.

Ils sont venus sur la scène, gauches et beaux

Recueillir leurs lauriers d’un jour.

Et les louanges ont rosi leurs joues

Lorsque regard baissé,

Ils ont entendu prononcer les mots de l’amour.

Elles ont encore dansé en pleine lumière du plaisir,

Balançant et jetant leurs corps vers les cieux…

Et ils les ont applaudies les yeux émerveillés

Devant tant de grâce offerte aux étoiles.

Que la poésie, reine depuis le règne des troubadours,

Fasse battre à jamais le cœur des trublions d’aujourd’hui,

Affamés de vérité et de beauté

A partager sans tabous,

Sous le soleil unique du Salon des Poètes de Lyon.

Alfred Carayol


039

6 mars 2011

Hommage à une grande Dame, Andrée Chedid

Dimanche 6 Février, une grande Dame nous a quitté, après une vie bien remplie, à l'âge de 91 ans : Andrée Chedid.

Il est impossible de citer son oeuvre tellement elle fut immense dans le domaine de la poésie, des romans et nouvelles, des récits, du théatre. Née au Caire et d'origine libanaise elle est un véritable exemple pour la Francophonie, quoique pratiquant plusieurs langues ; on peut se reporter à sa biographie parue chez Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9e_Chedid

Les hommages rendus ont été unanimes et nombreux. A cette occasion, Télérama publia par un blog ( http://www.telerama.fr/livre/un-poeme-pour-saluer-andree-chedid,65387.php )   l'un de ses nombreux poèmes, le Rien :

J’ai traversé le Rien
Aux jours de mon enfance
Déchiffrant la mort
En nos corps d’argile
Et de brièveté
J’ai récusé l’orgueil
Disloqué les triomphes
Dévoilé notre escale
Et sa précarité

Cependant j’y ai cru
A nos petites existences
A ses saveurs d’orage
Aux foudres du bonheur
A ses éveils ses percées
Ses troubles ou ses silences
A ses fougues du présent
A ses forces d’espérance
Au contenu des heures

J’y ai cru tellement cru
Aux couleurs éphémères
Aux bienfaits de l’aube
Aux largesses des nuits
Oubliant que plus loin
Vers les courbures du temps
L’explosion fugace
Ne laissera aucune trace
De nos vies consumées

Et qu’un jour notre Planète
A bout de souffle
Se détruirait

in Rythmes, éd. Gallimard, 2003

A

 


"Ma mère m'a initié à l'idée d'être artiste" par Europe1fr

11 mai 2011

Tous à l'abbaye, notre sortie annuelle en Mai 2011

REEDITION POUR CEUX QUI ONT RATE LA PREMIERE PUBLICATION

Que vous soyez membre du Salon des Poètes de Lyon ou pas, nous vous convions à notre sortie  annuelle le

Dimanche 22 MAI 2011

 

à la découverte de SAVIGNY (Rhône):

Son Village, son Abbaye (ne pas confondre avec l'Abbaye de Savigny dans la Manche), son musée lapidaire

(note personnelle du rédacteur de ce message : dans le cadre de recherches historiques régionales, j'ai eu en mains les cartulaires de l'Abbaye datant des XII°-XIII°siècles, aux archives de la Bibliothèque de Villefranche, documents de taille gigantesque, reliés avec des cordons, écrits en onciales, et munis de nombreux sceaux, maintenant ces documents ne sont plus visibles sauf par les chercheurs et les historiens, l'Abbaye possédait des biens dans toute la région, dans le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais et était en concurrence avec les seigneurs Evêques de Lyon : voir ajout en fin de message)

 

Nous serons heureux de vous retrouver

pour cette journée de rencontre amicale,

Savigny est à 30 km de Bellecour.(rn7 jusqu'à L'Arbresle, puis au rond-point à gauche pour Sain-Bel, à Sain-Bel à droite pour Savigny/autre route possible par Marcy-Charbonnières et Sain-Bel)

10 h :

 Rendez-vous sur le parking de la Mairie à Savigny 

Découverte du Village (décors peints sur façades)

Montée à la Tour de l'Horloge (XIIème) vue panoramique

Visite de l’Abbaye et de son musée lapidaire sous la conduite d'un guide

12 h15

 Repas au Clos de l'Abbaye, à Savigny (le restaurant dispose d'une grande terrasse abritée avec un grand parking juste en dessous de la Tour de l'Abbaye)

Menu :

Apéritif - Terrine de foie maison - Pintade sauce forestier 

et son accompagnement – Fromage blanc – Vacherin, 

Vin et café, 

 puis montée sur une table des écrivains-poètes pour déclamer leurs oeuvres (inscrivez-vous dès votre arrivée pour monter sur une table)

Sur le thème proposé : « … il était une fois ! » 

Prix de la journée : Visite guidée / Musée / Repas : 

32, oo euros par personne pour les adhérents du Salon (déclamation incluse)

35, oo euros par personne pour les non-adhérents

- Covoiturage : (Dans la mesure du possible : Vous entendre entre vous, (y compris pour le dédommagement financier) ou si vous souhaitez être véhiculé - ou si vous disposez de place(s)- le préciser lors de votre  inscription. Vous pouvez également venir à pied.

 

INSCRIPTION A RETOURNER POUR LE 8 MAI 2011 

Chèque libellé au nom du Salon des Poètes de Lyon  à adresser 

au Trésorier : Pierre PLATROZ

332 Rue du Bourg

69380 DOMMARTIN

Tel 04 78 43 50 80 

 On peut voir à l'Arbresle, qui dépendait de l'Abbaye, à l'entrée des quartiers Renaissance, la porte monumentale de l'ancienne ville, appelée Porte de Savigny.

Pour les passionnés d'Histoire : un livre érudit devenu introuvable (dernière réédition par Laffitte reprints/Marseille en 1979) dans le cadre d'une vaste étude de la Région LE BEAUJOLAIS AU MOYEN-AGE par Mathieu MERAS évoque à plusieurs reprises les traités, accords, possessions de l'Abbaye. Et pour la petite histoire, mon arrière-grand-mère maternelle fut la véritable "Mère Denis" du village (la Mère André) où j'ai passé pendant ma prime enfance des moments merveilleux sur le début des pentes du Cré d'Arjou. G2Mon

 Tour_de_SavignyLa tour de l'Abbaye

1 avril 2011

Sur le banc, la saison prochaine

 

 

Pour la saison prochaine :

Nous avons décidé de désormais tenir nos réunions du dimanche après-midi de la saison prochaine sur et autour de notre banc, bien entendu lorsque le temps le permet. Pour être certain de sa non-occupation, nous demanderons à ceux qui le pourront de venir s'y installer à tour de rôle dès le dimanche matin et même d'y déjeuner. Comme il ne peut contenir tout le monde, vous pourrez apporter des chaises pliantes et le cas éventuel des parasols, le banc sera réservé à ceux qui monteront dessus pour déclamer leurs poèmes.Prévoir également le nécessaire pour faire un quatre-heure.

Pour ceux qui ne connaissent pas l' emplacement de notre banc historique, nous publierons prochainement ses coordonnées GPS ainsi qu'un plan d'accès.

Nous avons appris qu'il est également régulièrement utilisé par l'Association Nomadisme et Saucissons, avec laquelle nous négocions pour éviter tout problème d'occupation.

banc1          avril2

30 mars 2011

ATTENTION ! CHANGEMENT DE LIEU POUR DIMANCHE 10 AVRIL

Nous nous retrouverons dans un autre lieu, une salle de la Mairie du 5ième, 5 place du petit Collège (toujours dans le Vieux Lyon, non loin du Musée Gadagne sur la même place que l'Ecole des Beaux-Arts).

Plusieurs itinéraires à pied sont posssibles :

-à partir de la Macly notre lieu habituel, la rue Tramassac tout droit, puis la petite rue du Boeuf à partir des feux et toujours tout droit, tout droit jusqu'à la place du petit Collège

-à partir des quais de Saône, itinéraire le plus court (150 mètres), en face du Pont Maréchal Juin sur le quai Romain Rolland (marché de la Création) (=place Paul Duquaire) prendre la rue de la Baleine, au bout sur la place de la Baleine à droite pour la rue Saint Jean, à droite, puis à gauche par la petite rue Tramassac et enfin à droite place du petit Collège.

consultez et faites fonctionner le plan interactif ci-dessous :

 


Agrandir le plan

-pour ceux qui connaissent, d'autres itinéraires sont possibles par le musée Gadagne

(directions : mairie du 5ième et école des Beaux-Arts)

A partir de 14h30, nous accueillerons un ami du Salon des Poètes, Jean-Luc Chavent que l'on ne présente plus aux Lyonnais avec ses multiples activités pour une meilleure connaissance de la ville : livres, conférences, il semble passer sa vie dans les quartiers de Lyon. En saison touristique on le rencontre à tous les coins de rue du Vieux Lyon, emmenant des nuées de Japonais et autres, facilement reconnaissable à son sac à dos, son parapluie et ses moustaches, il leur fait partager sa passion. Il nous présentera un diaporama dont il a le secret puis les auteurs présents pourront, comme d'habitude, déclamer leurs oeuvres.

Et comme d'habitude encore, ces auteurs pourront s'admirer en photo en train de déclamer...

jlc

 

11 avril 2011

Notre dernier dimanche de la saison

Dans un cadre particulièrement agréable, dans la Mairie du 5 ième arrondissement, place du Petit Collège, à côté du Musée Gadagne, à l'occasion de notre dernière rencontre mensuelle de la saison, nous avons assisté à une remarquable présentation en diaporama de Jean-Luc Chavent avec le talent qu'on lui connait.         

Le sujet était inhabituel puisque portait sur la rive gauche du Rhône ; nous nous sommes ainsi promenés du Parc de la tête d'or jusqu'à Gerland avec des vues d'autrefois et de maintenant, présentant, à l'image des écrits de jean-Luc Chavent ou de ses interventions télévisées, des aspects parfois méconnus de Lyon. Nous avons ainsi pu visiter Interpol, construire des ponts, faire les Guignols au Parc, manger dans la cuisine des lions de Lyon, péleriner dans quelques églises ou visiter des catacombes...

Et, comme d'habitude dans la colonne de droite, vous trouverez l'album des photos de famille...

002   003

004      005

007

30 août 2011

Concours 2012

Non il ne s'agit pas d'élections...

Mais de nos différents Concours (enfants, ados, adultes, Prix Laplace et Mignardises) : vous pouvez d'ores et déjà arracher la plus belle plume de la plus belle de vos oies et l'affuter pour l'année 2012.

Les règlements seront publiés ici prochainement, avec échéance au 30 Avril.

4779769-hand-crit-une-lettre-avec-une-plume-d-39-oie

26 décembre 2011

BONNE ANNEE !

 

139 - Copie

 

 Et nous profitons de l'occasion pour vous rappeler notre premier rendez-vous de la nouvelle année :

le dimanche 8 Janvier à partir de 14h15 à l'adresse habituelle

(salle de la Macly/Maison des Associations de Lyon, 23 rue Tramassac 69005 Lyon

derrière la station de métro Saint Jean dans le Vieux Lyon)

avec un concert Malher de Myriam Djemmour, chanteuse lyrique accompagnée au piano par Samuel Fernandez.

Puis aura lieu en guise de 4 heures le tirage des Rois suivi d'une scène ouverte aux Poètes présents.

12 mars 2012

Ailleurs...nous vous recommandons

N'étant pas satisfait de la discrétion du système actuel pour annoncer les activités de nos amis et sympathisants, j'ai cherché à améliorer cette formule. Ainsi j'essaierai d'ouvrir cette chronique une fois par mois pour répercuter les annonces qui nous ont été faites.

Concert dans le quartier St.Georges
Dorys Lemardeley et Vincent Gonin, tous deux professeurs de musique, nous ont fait la surprise de nous donner un aperçu de leur activité musico-poétique, poésie et guitare (voir photos album du 5 février)en ayant créé le Duo Lyre. Ils se produiront le dimanche 25 Mars à 17h. au Salon de Musique 88 Rue Saint Georges Lyon 5°. Compte-tenu des places restreintes, il est prudent de réserver au 04.72.40.22.46

008a

 

Stages au Chateau de Beauregard à Saint Péray par Joelle Aiguier

 lundi 02 juillet 9 h. 30 au dimanche 08 juillet, 17h.

Que vous ayez déjà chanté ou que vous en ayez l’intention, vous pouvez mettre en valeur les qualités vocales qui sont en vous et découvrir celles que vous pouvez acquérir.

Par des vocalises simples précises et ludiques, nous travaillerons la maîtrise du souffle. Le rôle du corps sera tout entier au service de votre palette sonore. Vous allez découvrir, jour après jour, l’efficacité de la respiration profonde, l’utilisation des résonateurs et des muscles du visage. Le travail sur la juste prononciation vous amènera à une très grande qualité sonore.

Tous les matins, travail en commun : maîtrise du souffle, souplesse du corps. Le but est de laisser vivre la voix dans toute sa puissance expressive et son naturel. L'après-midi, cours individuels avec les musiques de votre choix (classique, lyrique, mélodies ou autres), (prévues à l'avance dans un entretien personnel. Quel que soit votre désir, je vous accompagne au piano. En fin de journée, mise en commun et enrichissement certain par la dynamique du groupe. Votre stage est organisé par « Ecoutes et Regards » (Association loi 1901) ; il se déroulera au château de Beauregard, dans un parc de verdure paradisiaque, sur les hauteurs de Saint-Péray, à 5 km de Valence. Effectif limité à 12. Coût du stage (tout compris : hébergement, pension, formation): 480 euros.Adhésion à l'Association : 25 euros en sus.

Renseignements pédagogiques : Joëlle Aiguier - 95, rue Vauban 69006 Lyon

Tél. : 04 78 52 06 33 Courriel : joelle.aiguier@orange.fr

également du lundi 09 juillet 2012, à 9h.30 au dimanche 15 juillet 17 h

Être bien dans son être et cultiver la confiance en soi-même 

Approche du théâtre et théâtre en lecture. Nous ferons des exercices de mise en voix parlée, des jeux de langage spontanés, d’improvisation, seuls et en groupe. De courtes scènes nous aideront à nous approprier les mots et découvrir notre présence corporelle.

La voix qui parle, murmure ou déclame libère des énergies positives. Nous les mettrons au service de textes classiques, modernes ou contemporains. Le choix se fera en fonction du nombre de participants. Nous serons en compagnie de : Molière, Beaumarchais, et puis Valetti, Dubillard, auteurs modernes et d’autres … Vous aurez le bonheur de jouer ensemble, sur des textes de valeur, tout en laissant libre cours à votre interprétation imaginative. Sans oublier lecture théâtrale et déclamation dans le parc.

Pour les moments de détente, montagne et piscine à proximité. Et toujours la possibilité de savourer un thé ou un café, sous les marronniers !

Votre stage est organisé par « Ecoutes et Regards » (Association loi 1901) ; il se déroulera au château de Beauregard, dans un parc de verdure paradisiaque, sur les hauteurs de Saint-Péray, à 5 km de Valence. Effectif limité à 12. Coût du stage (tout compris : hébergement, pension, formation): 480 euros. Adhésion à l'Association : 25 euros en sus.

toujours s'adresser à Joëlle Aiguier

note personnelle : je connais bien le chateau de Beauregard pour y avoir participé à plusieurs séminaires : lieu d'accueil de grande qualité, hotellerie moderne, bonne cuisine, en plus le chateau et son parc sont magnifiques.

21 mars 2012

Sortie sportive, culturelle et culinaire du Salon des Poètes

RETENEZ CETTE DATE : LE DIMANCHE 13 MAI 2012

RENDEZ-VOUS AU PAYS DE LA FRAMBOISE PUIS ON PART FAIRE LES GUIGNOLS

Pour sa sortie annuelle le Salon vous convie le

Dimanche 13 MAI 2012

à THURINS et à BRINDAS où nous serons heureux de vous retrouver pour cette rencontre amicale,

Thurins est à 28 km de Bellecour – Thurins /Brindas 7 km

(nous n'avons pas la distance à pied)

11 h 45 : Rendez-vous directement au restaurant BONNIER

51 route de la Vallée du Garon à Thurins au lieu-dit Le Pont (croisement dans le village D311/D75 à côté du Tabac) desservi par la ligne 189 (Planche-départ Gorge de Loup/Tassin...Chazelle s/Lyon :10h25 arrivée 10h59)

Nous débuterons la rencontre par le déjeuner suivi de la déclamation des poètes sur le thème de la Marionnette.

16 h ...Visite du Musée GUIGNOL à Brindas

Visite libre avec audiophone fourni (avec les remerciements de l'administrateur du blog...comment ?)

Prix de la journée: Repas / Visite Musée au prix spécial élection de 28 euros par personne pour les adhérents du Salon et de 30 euros pour les non-adhérents (sortie ouverte à tous).

Comme d'habitude pour le co-voiturage nous vous laissons vous organiser entre vous (et comme précisé ci-dessus le restaurant est desservi par la ligne 189 au départ de Gorge de Loup le dimanche à 10h25 arrivée à Thurins à 10h59)

Pour le retour à partir de Brindas, la ligne 103 a un service le dimanche qui part de la Place de la Paix à Brindas à 17h10 pour arriver à Perrache à 17h58.

 MENU

Apéritif maison

Terrine maison OU Salade campagnarde à définir à l'inscription

Cuisse de Canette OU Soufflé au brochet à définir à l'inscription

Accompagnement de légumes de saison

Fromage blanc ou sec

Dessert du Chef Bonnier

Vins blanc et rouge du Vaucluse

Café

LES INSCRIPTIONS SONT A RETOURNER AVANT LE 30 AVRIL 2012 DERNIER DELAI PAR CHEQUE LIBELLE AU NOM DU SALON DES POETES DE LYON ET ADRESSER (AVEC LE CHOIX DE MENU) AU GARDE DES SOUS

Pierre PLATROZ 

332 Rue du Bourg

69380 DOMMARTIN

Tel 04 78 43 50 80

Visitez par avance le Musée : http://guignolsland.com/guignol.html

Guignolsland

 

Il faut dire que l'envie nous en avait été donnée lors du passage en nos murs du Président de la République de la Croix-Rousse, Gérard Truchet avec une présentation de Guignol dont vous pouvez voir les photos dans notre album http://poetisons.canalblog.com/albums/______________quand_les_poetes_font_les_guignols/index.html

24 mars 2012

ATTENTION ! Le programme du dimanche 1er Avril est modifié

Et ce n'est pas un canular ! Ce dimanche ayant été choisi du fait de Pâques et des élections, et restait le seul disponible au début du mois. 

DIMANCHE 1er AVRIL 2012 :
 
Marie Isabelle Merle des Isles, qui devait intervenir en tant que conférencière, en première partie de notre rencontre de dimanche ne peut être présente, pour des raisons personnelles. Nous l'avons remplacée par Christine Guilloux, "thérapeuthe", consultante, écrivain, imagière et tisseuse de lien, résidant à Paris, qui nous parlera d'HYPNOSE, TRANSE et POÉSIE, au cours d'un débat inter-actif. (début vers 14h45).
Vous pourrez intervenir lors de cette discussion, qui vous éclairera sur ce qu'est l'hypnose et ce à quoi elle peut servir.
Nous nous excusons de ce contretemps indépendant de notre volonté, et nous espérons que vous serez particulièrement intéressés par ce sujet.
Et comme habituellement après le partage d'un verre de l'amitié, il y aura une scène ouverte aux Poètes présents.
Notre réunion mensuelle a encore lieu au 23 de la rue Tramassac 69005 (quartier Saint Jean, maison de la Macly, derrière la station métro/funiculaires)
christine_1

Christine GUILLOUX

Qualification professionnelle et orientations de base : Psychologue - Psychothérapeute Hypnose Ericksonienne, Ecole de Palo Alto

Autres orientations thérapeutique et qualifications:

PNL ( Programmation Neuro-Linguistique )

Thérapie d'Impact, IMO ( Intégration par les mouvements oculaires )

EMDR ( Eye Movement Desensitization and Reprocessing )

L.I ( Lifespan integration ), TFT ( Thought Field Therapy )

Public concerné : Adultes, couple, famille
Adresse professionnelle : SILLAGES   106, rue Vieille du Temple 75003 PARIS
tél: 01 48 04 96 16     courriel:  christineguilloux@noos.fr
Pour en savoir plus sur les activités de Christine GUILLOUX: http://www.christine-guilloux.eu
Pour en savoir plus sur les activités poétiques de Christine GUILLOUX:

http://www.adamantane.net/christine_guilloux/en_archive/parutions-recenteset

http://www.adamantane.net/hebergerie/jointure/index.html

Revue JOINTURE, Marianne Arnold, 5, rue Sauval, 75014 Paris

 

 

 
1 avril 2012

Le Salon et le rugby

Le bruit en courait depuis quelques temps mais cette fois, en ce dimanche des Rameaux, on peut l’annoncer : le Salon des Poètes de Lyon participera au prochain Festival des vers en Ovalie.

Certains membres s’entrainent déjà depuis longtemps lors de nos réunions du Groupe d’études mais il est apparu que l’équipe devait se fortifier.

En effet ce Festival placé sous l’égide de Roger Couderc, consiste à une suite de matchs de rugby formé par des équipes mixtes de 13 joueurs. Vous pouvez contacter directement notre Vice-Président-Consort chargé de la formation et de l’entrainement de cette équipe du Salon.

banc

Les entrainements ont lieu tous les dimanches matins à partir de 9h30 autour de l’historique banc du Salon installé au Parc de la Tête d’Or. Un verre de l’amitié est prévu à la pause suivi de la traditionnelle scène ouverte aux Poètes présents qui déclament leurs œuvres debout sur ce fameux banc.

De temps en temps, un repas d’entrainement est prévu chez notre organisateur.

On recherche également des poétesses masseuses pour maintenir les équipiers en forme ainsi que des poétesses cantinières pour prévoir les remontant indispensables à tout travail sportif.

Les cotisations sont de 10 euros par mois sont à remettre à notre Trésorier (il accepte aussi les dollars, les yens et les roubles, ainsi que, bien entendu, le franc suisse).

le soigneurle kiné soigneur avec les pompom girls

 

oct 200703les poms poms girls reprennent des forces...

 ET POUR EN SAVOIR PLUS CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS

avril1

 

14 avril 2012

30 Avril 2012 !

Et bien non ! Ce n'est pas la date d'une élection ! Il s'agit d'une double échéance : la date ultime de participation à nos différents Concours annuel de poésie et la date ultime pour envoyer votre chèque de participation à notre grande opération "Allons faire les Guignols".

Vous trouverez tous les détails déjà publiés sur ces deux sujets en cliquant dans la colonne de gauche :

-F pour le détails des réglements de nos Concours

-N pour notre sortie annuelle

Alors n'oubliez pas, le 31 Avril (cherchez l'erreur) il sera trop tard !

signer

 

17 mai 2012

les marionnettes vues par Anatole France

En illustration de notre album photos du dimanche 13 Mai (voir dans colonne de droite)

En furetant ici et là, il m'arrive de trouver quelque texte purement inconnu. Ainsi, il y a déjà quelques temps, lors de recherches qui n'avaient aucun rapport avec le Salon des Poètes, si ce n'est la littérature, j'ai découvert le tome III de la Vie Littéraire écrit par Monsieur Anatole France (1844/1924) et édité à l'époque chez Messieurs Calmann-Lévy éditeurs. J'en ai extrait ce passage :


HROTSWITHA AUX MARIONNETTES.
J'en ai déjà  fait l'aveu: j'aime les marionnettes, et celles de M. Signoret me plaisent singulièrement. Ce sont des artistes qui les taillent; ce sont des poètes qui les montrent. Elles ont une grâce naïve, une gaucherie divine de statues qui consentent à  faire les poupées, et l'on est ravi de voir ces petites idoles jouer la comédie. Considérez encore qu'elles furent faites pour ce qu'elles font, que leur nature est conforme à  leur destinée, qu'elles sont parfaites sans effort.
J'ai vu, certain soir, sur un grand théâtre, une dame de beaucoup de talent et tout à  fait respectable qui, habillée en reine et récitant des vers, voulait se faire passer pour la soeur d'Hélène et des célestes Gémeaux. Mais elle a le nez camard, et j'ai connu tout de suite à  ce signe qu'elle n'était pas la fille de Léda. C'est pourquoi elle avait beau dire et beau faire, je ne la croyais pas. Tout mon plaisir était gâté. Avec les marionnettes, on n'a jamais à  craindre un semblable malaise. Elles sont faites à  l'image des filles du rêve. Et puis elles ont mille autres qualités que je ne saurais exprimer tant elles sont subtiles, mais que je goûte avec délices. Tenez, ce que je vais dire est à  peu près inintelligible; je le dirai tout de même parce que cela répond à  une sensation vraie. Ces marionnettes ressemblent à  des hiéroglyphes égyptiens, c'est-à -dire à  quelque chose de mystérieux, et de pur, et, quand elles représentent un drame de Shakespeare ou d'Aristophane, je crois voir la pensée du poète se dérouler en caractères sacrés sur les murailles d'un temple. Enfin, je vénère leur divine innocence et je suis bien sûr que, si le vieil Eschyle, qui était très mystique, revenait sur la terre et visitait la France à  l'occasion de notre Exposition universelle, il ferait jouer ses tragédies par la troupe de M. Signoret.
J'avais à  coeur de dire ces choses, parce que je crois, sans me flatter, qu'un autre ne les dirait pas, et je soupçonne fort que ma folie est unique. Les marionnettes répondent exactement à  l'idée que je me fais du théâtre, et je confesse que cette idée est particulière. Je voudrais qu'une représentation dramatique rappelât en quelque chose, pour rester véritablement un jeu, les boîtes de Nuremberg, les arches de Noé et les tableaux à  horloge. Mais je voudrais aussi que ces images naïves fussent des symboles, qu'une magie animât ces formes simples et que ce fût enfin des joujoux enchantés. Ce goût semble bizarre; pourtant, il faut considérer que Shakespeare et Sophocle le contentent assez bien.
Les marionnettes nous ont donné dernièrement une comédie qui fut écrite au temps de l'empereur Othon, dans un couvent de la Saxe, à  Gandersheim, par une jeune religieuse nommée Hrotswitha, c'est-à -dire la Rose blanche, ou plutôt la Voix claire, car les savants hésitent, et le vieux saxon ne se lit pas très facilement, ce dont vous me voyez désolé.
En ce temps-là  la figure de l'Europe était brumeuse et chevelue. Les choses étaient sombres, les âmes rudes. Les hommes, vêtus de chemises d'acier et coiffés de casques pointus qui leur donnaient l'air de grands brochets, s'en allaient tous en guerre et ce n'était dans la chrétienté que coups de lance et d'épée. On bâtissait des églises très sombres, décorées de figures épouvantables et touchantes comme en font les petits enfants quand ils s'efforcent de représenter des hommes et des animaux. Les vieux tailleurs de pierre du temps de l'empereur Othon et du roi Louis d'Outre-mer avaient, comme les enfants, toutes les surprises et toutes les joies de l'ignorance. Aux chapiteaux des colonnes, ils mettaient des anges dont les mains étaient plus grosses que le corps parce qu'il est très difficile de faire tenir cinq doigts dans un petit espace, et ces mains n'en étaient pas moins quelque chose de merveilleux. Aussi devaient-ils être satisfaits, ces bons imagiers, en contemplant leur ouvrage qui ne ressemblait à  rien et faisait penser à tout.
Les gros oiseaux, les dragons et les petits hommes monstrueux de la sculpture romane, ce fut avec les enluminures féroces, pleines de diableries, des manuscrits, tout ce que Hrotswitha put connaître de la beauté des arts. Mais elle lisait Térence et Virgile dans sa cellule, et elle avait l'âme douce, riante et pure. Elle composait des poèmes qui rappellent quelque peu ces anges dont les mains étaient plus grandes que les corps, mais qui nous touchent par je ne sais quoi de candide, d'innocent, et d'heureux.
C'était, pour ces femmes enfermées dans un monastère, un grand amusement que de jouer la comédie. Les représentations dramatiques étaient fréquentes dans les couvents de filles nobles et lettrées. Ni décors ni costumes. Seulement des fausses barbes pour représenter les hommes. Hrotswitha composa des comédies qu'elle jouait sans doute avec ses soeurs; et ces pièces, écrites dans un latin un peu mièvre et court, assez joli, sont bien les plus gracieuses curiosités dont puisse s'amuser aujourd'hui un esprit ouvert aux souffles, aux parfums, aux ombres du passé.
C'était une honnête créature, que Hrotswitha; attachée à  son état, ne concevant rien de plus beau que la vie religieuse, elle n'eut d'autre objet, en écrivant des comédies, que de célébrer les louanges de la chasteté. Mais elle n'ignorait aucun des périls que courait dans le monde sa vertu préférée, et son théâtre nous montre la pureté des vierges exposées à  toutes les offenses. Les légendes pieuses qui lui servaient de thème fournissaient à  cet égard une riche matière. On sait quels assauts durent soutenir les Agnès, les Barbe, les Catherine et toutes ces épouses de Jésus-Christ qui mirent sur la robe blanche de la virginité la rose rouge du martyre. La pieuse Hrotswitha ne craignait pas de dévoiler les fureurs des hommes sensuels. Elle les raillait parfois avec une gaucherie charmante. Elle nous montre, par exemple, le païen Dulcitius prêt à  se jeter comme un lion dévorant sur trois vierges chrétiennes dont il est indistinctement épris. Par bonheur, il se précipite dans une cuisine, croyant entrer dans la chambre où elles sont renfermées. Ses sens s'égarent, et, dans sa folie, c'est la vaisselle qu'il couvre de caresses. Une des jeunes filles l'observe à  travers les fentes de la porte et décrit à  ses compagnes la scène dont elle est témoin.
"Tantôt, dit-elle, il presse tendrement les marmites sur son sein, tantôt il embrasse des chaudrons et des poèles à  frire et leur donne d'amoureux baisers... Déjà  son visage, ses mains, ses vêtements sont tellement salis et noircis qu'il ressemble tout à  fait à  un Ethiopien."
C'est là  sans doute une peinture des passions que les religieuses de Gandersheim pouvaient contempler sans danger. Mais parfois Hrotswitha donne au désir un visage plus tragique. Son drame de Callimaque est plein, dans sa sécheresse gothique, des troubles d'un amour plus puissant que la mort. Le héros de la tragédie, Callimaque, aime avec violence Drusiana, la plus belle et la plus vertueuse des dames d'Ephèse. Drusiana est chrétienne: prête à  succomber, elle demande au Christ qu'il la sauve. Et Dieu l'exauce en la faisant mourir. Callimaque n'apprend la mort de celle qu'il aime qu'après qu'on l'a ensevelie. Il va la nuit, dans le cimetière; il ouvre le cercueil, il écarte le linceul. Il dit:
-Comme je t'aimais sincèrement! Et toi, tu m'as toujours repoussé! Toujours tu as contredit mes voeux.
Puis, arrachant la morte à  son lit de repos, il la presse dans ses bras en poussant un horrible cri de triomphe:
-Maintenant elle est en mon pouvoir!
Callimaque devient ensuite un grand saint et n'aime plus que Dieu. Il n'en avait pas moins donné aux vierges de Gandersheim un effroyable exemple du délire des sens et des troubles de l'âme. Les religieuses du temps d'Othon le Grand ne mettaient pas assurément leur pureté sous la garde de l'ignorance: deux des pieuses comédies de leur soeur Hrotswitha les transportaient en imagination dans les cloîtres du vice. Je veux parler de Panuphtius et de cet Abraham dont les marionnettes de la rue Vivienne nous ont donné deux représentations. On voit, dans l'un et l'autre de ces drames tirés de l'hagiographie orientale, un saint homme qui n'a point craint de se rendre chez une courtisane pour la ramener au bien.
C'était assez l'usage des bons moines d'Egypte et de Syrie, qui devançaient ainsi de plusieurs siècles les prédications du bienheureux Robert d'Arbrissel. Le Panuphtius de la poétesse saxonne est un bon copte du nom de Paphnuti, que M. Amélineau, de qui nous nous entretiendrons bientôt, connaît intimement. Quant à  saint Abraham, c'est un anachorète de Syrie dont la vie a été écrite en syriaque par saint Ephrem.
Etant vieux, il vivait seul dans une petite cabane, lorsque son frère mourut, laissant une fille d'une grande beauté, nommée Marie. Abraham, assuré que la vie qu'il menait serait excellente pour sa nièce, fit bâtir pour elle une cellule proche de la sienne, d'où il l'instruisait par une petite fenêtre qu'il avait percée.
Il avait soin qu'elle jeûnât, veillât et chantât des psaumes. Mais un moine, qu'on croit être un faux moine, s'étant approché de Marie pendant que le saint homme Abraham méditait sur les saintes Ecritures, induisit en péché la jeune fille, qui se dit ensuite:
-Il vaut bien mieux, puisque je suis morte à  Dieu, que j'aille dans un pays où je ne sois connue de personne.
Et, quittant sa cellule, elle s'en alla dans une ville voisine qu'on croit être Edesse, où il y avait des jardins délicieux et de fraîches fontaines, et qui est encore aujourd'hui la plus agréable des villes de Syrie.
Cependant le saint homme Abraham était plongé dans une méditation profonde. Sa nièce était déjà  partie depuis plusieurs jours quand, ouvrant sa petite fenêtre, il demanda:
-Marie, pourquoi ne chantes-tu plus les psaumes que tu chantais si bien?
Et, ne recevant pas de réponse, il soupçonna la vérité et s'écria:
-Un loup cruel a enlevé ma brebis!
Il demeura dans l'affliction pendant deux ans; après quoi, il apprit que sa nièce menait une mauvaise vie. Agissant avec prudence, il pria un de ses amis d'aller à  la ville pour reconnaître exactement ce qui en était. Le rapport de cet ami fut qu'en effet Marie menait une très mauvaise vie. A cette nouvelle, le saint homme pria son ami de lui prêter un habit de cavalier et de lui amener un cheval; et, ayant mis sur sa tête, afin de n'être point reconnu, un grand chapeau qui lui couvrait le visage, il se rendit dans l'hôtellerie où on lui avait dit que sa nièce était logée. Il jetait les yeux de tous côtés pour voir s'il ne l'apercevrait point; mais, comme elle ne paraissait pas, il dit à l'hôtelier en feignant de sourire:
-Mon maître, on dit que vous avez ici une jolie fille. Ne pourrais-je pas la voir?
L'hôtelier, qui était obligeant, la fit appeler, et Marie se présenta dans un costume qui, selon la propre expression de saint Ephrem, suffisait à  révéler sa conduite. L'homme de Dieu en fut pénétré de douleur. Il affecta pourtant la gaieté et commanda un bon repas. Marie était, ce jour-là , d'une humeur sombre, et la vue de ce vieillard, qu'elle ne reconnaissait pas, car il n'avait point tiré son chapeau, ne la tournait nullement à  la joie. L'hôtelier lui faisait honte d'une si méchante attitude, et si contraire aux devoirs de sa profession; mais elle dit en soupirant:
-Plût à  Dieu que je fusse morte il y a trois ans!
Le saint homme Abraham s'efforça de prendre le langage d'un cavalier comme il en avait pris l'habit:
-Ma fille, dit-il, je viens ici non pour pleurer tes péchés, mais pour partager ton amour.
Mais, quand l'hôtelier l'eut laissé seul avec Marie, il cessa de feindre et, levant son chapeau, il dit en pleurant:
-Ma fille Marie, ne me reconnaissez-vous pas? Ne suis-je pas Abraham qui vous ai tenu lieu de père?
Il lui toucha la main et l'exhorta toute la nuit au repentir et à  la pénitence. Surtout craignant de la désespérer, il lui répétait sans cesse:
-Ma fille, il n'y a que Dieu d'impeccable!
Marie avait l'âme naturellement douce. Elle consentit à  retourner auprès de lui. Elle voulait emporter ses robes et ses bijoux. Mais Abraham lui fit entendre qu'il était plus convenable de les laisser. Il la fit monter sur son cheval et la ramena aux cellules où ils reprirent tous deux leur vie passée. Seulement le saint homme prit soin, cette fois, que la chambre de Marie ne communiquât point avec le dehors et qu'on n'en pût sortir sans passer par la chambre qu'il habitait lui-même, moyennant quoi, avec la grâce de Dieu, il garda sa brebis. Le judicieux Tillemont non seulement rapporte ces faits dans son histoire, mais encore en établit exactement la chronologie. Marie pécha avec le faux moine et s'engagea dans une hôtellerie d'Edesse en l'an 358. Elle fut ramenée dans sa cellule en l'an 360, et elle y mourut saintement après une vie pleine de mérites en 370. Ce sont là  des dates précises. Les Grecs célèbrent le 29 d'octobre la fête de sainte Marie la Recluse. Cette fête est marquée dans le Martyrologe romain au 16 de mars.
Sur ce sujet, la Rose blanche de Gandersheim, dans le dessein de montrer le triomphe final de la chasteté, a fait une comédie pleine à  la fois de naïveté et d'audace, de barbarie et de subtilité, et que pouvaient seules représenter les religieuses saxonnes du temps d'Othon le Grand et les marionnettes de la rue Vivienne.

 

publié par http://www.poesies.net/anatolefrancelavielitteraire3.txt

 

24 juin 2012

Une nouvelle option pour être au courant de nos activités

Nous avons décidé d'ouvrir une nouvelle option : Newsletters (en Français niouze-lettre...) que vous trouverez dans la colonne de droite du blog. Cette option vous permet d'être informé des parutions de notre blog selon plusieurs possibilités à choisir lors de l'inscription, et, n'en doutons pas, sera déjà utilisée par les Membres de notre Association, fidèles lecteurs de ce blog...

Le ci-devant rédacteur de ce message s'est dévoué comme cobaye afin de vérifier le fonctionnement de ce système...et je peux vous assurer que ça marche ! Nous ne connaissons pas encore la périodicité de cette lettre, vraisemblablement en plus des parutions du blog, elle reprendra quelques informations que, jusqu'à présent, seuls les Membres du Salon recevaient par la lettre mensuelle du Salon.

Je vous rappelle que vous pouvez également vous abonner pour recevoir le flux de nos parutions en cliquant sur l'option RSS de la colonne gauche du blog, mais ce système parait moins centralisateur que la future niouze-lettre...

Cette amélioration entre en ligne de compte en vue de la préparation de la Commémoration officielle de nos 110 ans qui aura lieu le 4 Novembre prochain et permettra ainsi à chacun d'être informé de notre projet, déjà bien avancé dans sa gestation...

005 Panorama

Une partie du groupe de travail en pleine préparation de la Commémoration (pour éviter toute mauvaise langue, remarquez qu'il n'y a que de l'eau à boire sur la table...)

1 août 2012

Les vacances !

Les publications sur notre blog se font rares car nous sommes partis en vacances...enfin presque !

Car dans l'ombre, le travail continue ! D'une part les membres de nos différents jurys travaillent à leurs notations des textes reçus pour nos Concours, cette année ils ne chôment pas puisque nous avons reçu plus de 200 textes !

D'un autre côté, différents groupes se réunissent, recherchent, organisent, contactent, en vue de la préparation de la commémoration des 110 ans de l'Association ; retenez bien cette date, le dimanche 4 Novembre 2012 la fête aura lieu dans la salle de la Ficelle, à Lyon Croix-Rousse (pendant la vogue des marrons).

Une exposition accueillera les visiteurs, avec un apéritif inaugural puis un repas partagé en commun (et des prix très réduits) et enfin l'après-midi sera consacré au spectacle gratuit avec prestations artisitiques, évocation de l'histoire de l'Association et remise des prix de nos concours francophones annuels.

Bien entendu, nous vous donnerons dès la rentrée le programme complet et les détails sur cette journée ; et nous en profiterons pour vous annoncer les activités de la Saison 2012/2013.

Donc passez de bonnes vacances, attention aux brûlures du soleil et à votre régime...

spl

7 août 2012

Les niouzes letters

De jour en jour, le nombre d'abonnés augmente, alors que beaucoup de gens sont sur les plages, les doigts de pieds en éventail ! Et ceci va permettre au blog beaucoup plus d'expression et de diffusion. D'autre part, sur les derniers 100 visiteurs, 88 provenaient de France, 10 des USA, et 2 d'Allemagne.

Va-t-on être obligés de devenir multi-glottes ? Non, car le Français est pour tous notre trait d'union, cela est une preuve évidente de la Francophonie.

Pour revenir aux vacances, pensez un peu aux pauvres membres du Jury de nos Concours de Poésie : pendant que les autres vont se faire dorer sur la plage, ils sont obligés de rester à l'ombre pour corriger les copies des candidats...

Une bonne nouvelle, un véritable scoop : nous avons enfin trouvé une salle de remplacement pour nos plaisirs poétiques du dimanche après-midi de Lyon. Nous vous en parlerons avec plus de détails. Une idée loufoque me vient à l'esprit : et si nous organisions une sorte de jeu de piste dans la ville et que seuls ceux ayant résolu les énigmes pourraient trouver la salle et donc participer à notre premier après-midi de la rentrée ? ...

Donc, à suivre et à bientôt...

vacances

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>


  
POUR NOUS ECRIRE :
cliquez sur contacter l'auteur en dessous du compteur de visites (en colonne de gauche)

Il apparait que seuls nos règlements de concours intéressent beaucoup de nos visiteurs. Certes, cela est fort important dans la vie du Salon des Poètes de Lyon, mais ce n'est pas tout : vous pouvez participer à nos différentes activités annoncées dans la colonne centrale et relatées par albums photos dans la colonne de droite. Nous présentons ainsi un après-midi dominical artistique et culturel (conférences, récitals, concerts, théatre, etc...) par mois ; ne pas oublier les rencontres du vendredi soir de notre Groupe d'Etudes ainsi que nos différentes publications (que vous pouvez vous procurer lors de nos après-midis du dimanche). Sans oublier notre traditionnelle journée (visite et repas) de fin de saison et notre non moins traditionnel mâchon de rentrée (lors de l'Assemblée générale) ; en résumé le Salon des Poètes de Lyon ne se résume pas à nos Concours de Poésie mais recouvrent de nombreuses activités culturelles...
Le Salon n'est ni un  éditeur, ni un distributeur de livres, d'autre part les quelques ouvrages que nous présentons sont ceux de poètes "émérites", membres fidèles de notre Association.

 

Publicité
Warning !
It is useless to send to us fanciful messages  which announce most of the time an inheritance in Africa or to try to demand to us passwords with the aim of obvious frauds: these messages are immediately placed in unwanted and indicated as attempt of pishing
Publicité