Cher G.A., bonjour, j'aime visiter deux blogs, l'un sur cette page du Salon des Poètes et le vôtre : http://www.verlatradition.fr/ sur lesquels vous nous offrez nombre d'articles, j'ai relu ce matin celui sur "Le désert : rien ou tout ?"<br /> <br /> http://www.verlatradition.fr/archives/2013/06/22/27487181.html<br /> <br /> Invitant vos visiteurs à le lire.<br /> <br /> ...des années après, les commentaires de 2019 nous ressemblent [rassemblent] toujours, en cette fidélité de la pensée, de l'âme, du partage, de l'écoute, dans les silences parfois criants, les correspondances, l'amitié ; j'aurais pu écrire à la place de "pensée", l'esprit mais ce serait écarter celui avec un E Majuscule qui continue de nous Transpercer dans l'Émerveillement, régulièrement ;<br /> <br /> Celui éclairant joies, peines, épreuves... <br /> <br /> Silencieusement à vos côtés, en Cœur à Cœur et gratitude.<br /> <br /> <br /> <br /> Ainsi, je vais relire "Désert intérieur" de Marie-Madeleine Davy... en vous accompagnant... dans les bruissements de la vie.

Visitant régulièrement votre blog personnel, j'aime me promener longuement, et méditer ... au fil des pages, certaines déjà lues à plusieurs reprises, tant les thèmes sont variés, riches, intéressants ... <br /> <br /> Alors, n'hésitez pas ! partez ou repartez rêver sur ... "les Chemins de la Tradition" !

C'est toujours un bonheur de vous lire... même si l'avis de commentaire s'éperd dans le dédale des connexions Internet ! Bien poétiquement vôtre.

... et nous voilà déjà au 15 novembre chers aminautes poètes !<br /> <br /> <br /> <br /> Ciel gris, froidure et bisous ensoleillés du cœur pour chacun, chacune !<br /> <br /> N'oubliez pas de sortir sinon de contempler de votre fenêtre combien l'automne dessine encore de magnifiques couleurs d'ocre, vert, or orangé et rouge !<br /> <br /> <br /> <br /> Le corps, le cœur, l'âme s'en emplissent et l'inscrivent joyeusement à chaque seconde, minute, heure offerte(s) !<br /> <br /> <br /> <br /> Dans l'attente de vous revoir ! <br /> <br /> <br /> <br /> . . . avec le bonheur de proposer la publication des vers fleuris d'un grand maître de la poésie, monsieur Victor Hugo : <br /> <br /> <br /> <br /> L'Aube est Moins Claire<br /> <br /> <br /> <br /> L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;<br /> <br /> Le soir brumeux ternit les astres de l'azur.<br /> <br /> Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.<br /> <br /> Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !<br /> <br /> Comme le temps s'en va d'un pas précipité !<br /> <br /> Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,<br /> <br /> Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,<br /> <br /> L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,<br /> <br /> Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.<br /> <br /> Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,<br /> <br /> Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure !<br /> <br /> Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois,<br /> <br /> Promenades, ravins pleins de lointaines voix,<br /> <br /> Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,<br /> <br /> Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !<br /> <br /> <br /> <br /> Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !<br /> <br /> Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?<br /> <br /> <br /> <br /> Extrait de : Toute la lyre (1888 et 1893) - Victor Hugo

... alors, puisons dans le fond de l'encrier et découvrons ce magnifique poème écrit cette année-là, par le grand poète, Monsieur Paul Éluard : <br /> <br /> <br /> <br /> Je te l’ai dit pour les nua­ges <br /> <br /> Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer <br /> <br /> Pour cha­que vague pour les oiseaux dans les feuilles<br /> <br /> Pour les cailloux du bruit<br /> <br /> Pour les mains familiè­res<br /> <br /> Pour l’œil qui devient visage ou pay­sage<br /> <br /> Et le som­meil lui rend le ciel de sa cou­leur<br /> <br /> Pour toute la nuit bue<br /> <br /> Pour la grille des rou­tes<br /> <br /> Pour la fenê­tre ouverte pour un front décou­vert<br /> <br /> Je te l’ai dit pour tes pen­sées pour tes paro­les<br /> <br /> Toute caresse toute con­fiance se sur­vi­vent ...

Déjà le 7 septembre, le temps passe vite, l'été sera bientôt derrière nous ...<br /> <br /> et si nous re-prenions le virus de l'écriture, de la rencontre et du partage... ? vivant les joies du quotidien, contemplant ce verre à moitié plein de poésie qui ne demande qu'à s'emplir davantage ... aujourd'hui ... sous peu demain ...

Souhaitant à tous un très bel été, dans l'attente de vous retrouver bientôt !

Nous avons, aurons UNE LONGUE VIE, n'en doutons pas, dans la profondeur des sentiments, mots exprimés, tus, se dévoilant sur le fil de l'infinitude des jours offerts !

C'est aussi que j'ai une looooongue vie !

700 pages, cela ne représente-t-il pas déjà une éternité ? Ah "la nouvelle" ! que je ne saurais écrire ! très beau blog que le vôtre, Gwen ! Amicales et poétiques pensées.