Amis poètes de notre salon, après Maguy voici l'inénarrable Anne-Marie qui décide de s'éloigner. <br /> Deux imminentes personnes nous ont préféré rejoindre un jardin extraordinaire qui nous est promis à tous depuis la création du monde: l'Eden que nous imaginons incomparable à aucun autre tant éclate la richesse de ses frondaisons, de ses floraisons; l'eau claire de ses lacs et de ses ruisseaux, et tant la paix éternelle s'écoule au son d'oiseaux multicolores, et autres bruits venus d'une faune apaisée.<br /> <br /> Si Maguy s'est éloignée dans un grand cri muet mais tellement audible de notre amitié sans fond, Anne-Marie nous laisse des pages puissantes telle la militante du beau, du juste, de l'écologiste et de l'amour que sa personnalité dégageait à l'adresse de tous les chanceux qui l'approchaient..<br /> <br /> Poétesse sérieuse, tendue sur la volonté politique d'une égalité ente les humains, mais poétesse dont l'esprit de ses dernies temps n'avait rien perdu de sa gaité de vivre, de son effronterie de chaque instant, du bonheur renouvelé matin après matin de mettre pied au sol pour un salut au soleil si complémentaire à sa propre lumière, inimitable aux travers de l'espièglerie de ses yeux et l'éclat de son sourire.<br /> <br /> Elle a ordonné à sa famille que son ultime présence visible avant sa totale disparition, soit festive à l'image de son existence dont les mauvais moments s'effaçaient devant sa volonté positive et jouissive. Anne-Marie aux multiples talents appelait l'amour et se rapprocher intimement des son cœur pouvait transformer d'amicaux moments en un amoureux sentiment inattendu, loin de toutes équivoques.<br /> <br /> Merci chère ( mon ) Anne-Marie d'avoir relié les dizaines de pages couvertes de ton talent de poétesse. Malgré ton départ, elles permettront de t'avoir auprès de nous ( moi ) pour retrouver la force de ton talent mais surtout comme pour conserver en même temps, l' image de ton beau visage toujours serein de par les pratiques de méditations et de récitations des mantras orientaux indispensables à ton équilibre spirituel.<br /> <br /> Comme le veut la tradition orale ou littéraire, nous te regretterons mais pour moi, ton amie de cœur, tu vivras et tu le sais, éternellement auprès de moi. <br /> <br /> Alfred de Loyarac

Merci à toi, amicales pensées.

Je profite de cette nouvelle publication pour exprimer ma profonde tristesse accompagnant le départ de notre chère amie Anne-Marie... « Un Rayon de Soleil illuminant nos rencontres » dans le rire, l’humour et la joie ! Anne-Marie qui fut si dévouée à notre cher Salon… écrivait aussi de magnifiques poèmes toujours rimés avec talent, optimisme et grande délicatesse. Ses vers étaient empreints de beauté, générosité et du lumineux Verbe de l’Espérance.<br /> Chère amie, tu as rejoint ta Belle Étoile ! Repose en paix dans la lumière de la Vie Éternelle, nul doute que tu chantonnes, composes, déclames et ris… au Royaume des poétesses et poètes immortels ! Je sais que tu n’es pas très loin et que tu veilles sur nous tous de là-haut ! Gratitude pour tout ce que tu nous as donné, apporté durant tant d'années...<br /> <br /> Extraits de quelques vers poétiques d’Anne-Marie, écrits en 2003 : <br /> <br /> …<br /> Bonjour, bonjour,<br /> Mot magique sans artifice<br /> Mot de passe qui dépasse<br /> les frontières de la terre,<br /> Envoûtement planétaire<br /> Église ou cathédrale<br /> Besoin fondamental<br /> de la conscience innée ?<br /> Caresse de fraternité<br /> ou saveur de bonheur<br /> En quête de ferveur,<br /> quand monte en musique<br /> le bonjour ! du pacifique.<br /> [de : Mot Magique].<br /> <br /> …<br /> Premier amour d’enfant<br /> angélique printemps,<br /> souvenir émouvant bercé au gré du vent<br /> tempêtes et accalmies au soir de la vie,<br /> Fragilité, sérénité,<br /> À mon cœur usé<br /> qui n’a pas oublié<br /> notre premier baiser…<br /> [de : Je ne sais !].

Pour ceux qui ne le liraient pas, prenez toutefois le temps de lire ce magnifique extrait :<br /> <br /> Et, malgré l’Amour qui peut l’ensoleiller, l’Homme ne prend jamais la<br /> couleur la couleur dorée<br /> du métal pur et précieux. Eternel assoiffé, il recherche toujours,<br /> toujours plus, toujours ailleurs, même s’il ne veut pas le reconnaitre,<br /> pour noyer cette peur qui le tiraille, qui le tient au ventre, cette peur<br /> de la solitude qui le menace à chaque instant. Nu face à l’éternité, il<br /> recherche une parcelle, même infime, de soleil. Il la recherche<br /> beaucoup pour lui-même et quand il la recherche déjà un peu pour<br /> les autres, un pas est déjà franchi.<br /> <br /> Un rayon de soleil, ça réchauffe le cœur,<br /> Un rayon de soleil, ça arrête les pleurs,<br /> Mais il faut le trouver ce rayon merveilleux<br /> Qui combat ma tristesse et qui me rend heureux.<br /> Ce peut être un regard, un sourire, un visage,<br /> Ce peut être un enfant, un rire, un paysage,<br /> Un moment de tendresse, un geste ou un mot doux.<br /> Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup.<br /> Il peut donner la joie, l’amitié, la tendresse,<br /> Il combat la colère, la peur et la faiblesse.<br /> Un rayon de soleil, ça peut sauver la vie,<br /> Il vient d’un camarade, d’un frère ou d’une amie.<br /> Mais celui qui le donne souvent ne le sait pas,<br /> Il passe son chemin et ne me comprend pas.<br /> Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup,<br /> Son domaine est la vie, son domaine est partout.<br /> Il donne la lumière qui réchauffe et rassure,<br /> Il brise les barrières et fait tomber les murs,<br /> Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup.

Coucou cher Gérard-Antoine, c'est tout simplement MAGNIFIQUE ! J'ai préféré enregistrer ton fichier PDF afin de le conserver précieusement et de pouvoir le lire et relire, y revenir, en goûter chaque mot reflétant l’amour pour l'autre, l'être aimé, l'ami, l'inconnu... mes yeux se sont bercés de chaque lueur d'espérance, pleur, joie, tristesse et plus encore...<br /> J'aime ta prose à laquelle s'unissent parfaitement tes vers poétiques dont les rimes chantent, pleurent, vibrent, nous plongent parfois dans "l'insoutenable légèreté de l'être" ... en mon doux clin d'œil à Kundera… car je saisis là, l'essence même de tes écrits, dans ta quête de la vérité, dans l'approfondissement de la connaissance, en intime communion avec la transcendance, ton texte : « LE SOLEIL ET LE VENT » empreint de sagesse et de tendresse... Je te souhaite qu'il soit de nouveau lu « du début à la fin » et mis en spectacle !<br /> <br /> En cœur à cœur amical, bel été à toi. Fraternelle amitié.