Dimanche 14 octobre 2007 à la Macly
Premier dimanche à la Macly, après-midi de retrouvailles, chansons et musique, montage photos et nostalgie sont au rendez-vous.
Un vibrant hommage a été rendu par le Salon des Poètes de Lyon, à notre ami Louis PIGNOLET, décédé cette année, et quelques unes de ses belles poésies ont été lues sur la scène, devant un public chaleureux et amical.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle et les souvenirs aussi...
Quelques photos...
L'accueil au Salon...
Le pianiste Frédéric LAMANTIA ... le trompettiste Jean-Louis GREVAUD ...et Fred notre danseur fétiche.
Hommage à Louis PIGNOLET...un moment plein d'émotion et d'affection...
A bientôt mon ami
A Louis PIGNOLET
Nous n’irons jamais plus vers l’étang cristallin,
Avec quelques amis, écrivains ou poètes,
Sous les arbres brillants où le ciel se reflète,
Quand nos pas s’accordaient sur le même chemin.
Les sous-bois s’enlaçaient dans un geste puissant
Pour former une voûte en tressant leur feuillage.
Tu nous lisais des vers qui venaient d’un autre âge,
Nous parlions de Rimbaud, de Charles d’Orléans.
Puis les mots d’un poème effeuillés par le vent,
Nous contaient la douceur de ton âme secrète.
Andréa souriait : tu semblais un prophète,
Près de l’eau paresseuse aux reflets frémissants.
Nous ne reviendrons plus près des joncs nous asseoir,
Dans les bois mordorés quand l’automne est en fête.
Reste le vibrato de ton âme secrète,
Les stances de l’amour où repose l’espoir.
Retour aux sources
A Louis
Joie au surgissement de l'âme solitaire !
Par sa plume, primés, des poèmes touchants...
Sur la toile il peignait la vie à fleur des champs,
Les nymphes des forêts en hommage à la terre.
Hasard de la rencontre, osmose à l'infini,
L'âge ne compte plus et le verbe sonore
Rejaillit sur l'estrade où se mire l'aurore.
Ô céleste Printemps que l'hiver banni !
Les jours rétréciront, aux yeux nulle démence
Mais le regard se vide...assoiffé de savoir
Pourquoi l'eau se tarit au coeur du vieux lavoir...
Aux cimes de l'amour, l'accueille un ciel immense !
Toi qui viens A ma femme Yvonne
Toi, qui viens d’un pays de Loire
Au creux de ce val enchanté,
Où naquit un jour notre histoire,
Où fleurit toujours la beauté !
Je garde encore en ma mémoire,
Au sommeil de mon cœur, hanté
Par trop de malheurs, de déboires,
Ton premier sourire, un été.
Il me souvient de ta rencontre
Au soleil d’un nouveau printemps
Et de mon cœur qui battait contre
Le trésor de tes quarante ans !
Ce coin d’azur dans les nuages,
Par delà les rides du temps,
Par-delà tous les soirs d’orages,
Puisse-t-il demeurer longtemps !
Puisse- t-il, quand l’heure étincelle,
Sur nos doigts toujours enlacés
Laisser vibrer, flamme irréelle,
La chaleur d’un amour fidèle
Jusqu’à cette absence éternelle,
Sous la même nuit effacés !
Louis PIGNOLET