Dernier poème de Pierre LE PETIT GALAND
Le ciel m'est tombé sur la tête
Et j'en suis encore étourdi !
Vous m'en voyez abasourdi,
Là, je ne suis pas à la fête.
Au fond de moi je me répète
Que rien n'est perdu pour l'instant
J'ai de la peine cependant
Et je voudrais que tout s'arrête.
Qu'on veuille raser mon immeuble,
Les huissiers ou les contentieux,
Le monde appartient aux vicieux.
Pourquoi pleurer sur quelque meuble ?
Il faut garder la tête haute
Et ne point se laisser aller.
Vois les charognards s'emballer
Ce qu'il advient est de leur faute.
LE
PETIT
GALAND
(Février 2007)