Dimanche 10 février 2008 à la Macly
14H45
RV à la Macly,
23 Rue Tramassac - 69005 Lyon,
pour un programme exceptionnel...
Le thème de la Conférence est :
Les Pharaons Noirs
avec Madame Simone DURAND...
La mémoire collective n’a retenu des pharaons que ceux d’Égypte. Peu de personnes connaissent la dynastie des pharaons noirs, ces souverains nubiens ainsi appelés pour les différencier de leurs envahissants voisins. Tour à tour adversaires et partenaires, Nubiens et Égyptiens se sont disputés la zone d’échange entre la Méditerranée et l’Afrique noire... Le compte rendu de cette passionnante conférence paraîtra dans la prochaine Lettre du Salon Surprise/Cadeau Madame Simone DURAND, termine son remarquable exposé, en nous déclamant un de ses magnifiques poèmes, Dérives d'automne...extrait de son recueil de poésies: Passés recomposés de regards en étoile. Edition La Licorne - Bourg de Thizy (69) Dérives d'automne.
Joutes chamarrées de vendanges explosives, Puzzles inachevés de pressantes semailles, Rentrée d’un enfant triste en tablier de brume… Le cœur se met en berne dans les sillons d’antan, A l’encablure des ans, Sur le tarmac des soirées solitaires Où se délitent les mots fanés, les mots pleurés, Les mots lourds comme dalles de granit, Les mots que l’on replie des boîtes précieuses Et tous ceux avortés que l’on aurait dû dire Dans les halls de gare et les embarcadères, Au seuil des partances d’aventures sans retour. C’était nous, c’était eux, dérivantes chimères, Dédicaces blessées dans le dédale obscur De nos mémoires fragiles Et le geste – fossile de l’adieu des mouchoirs.
Si vous souhaitez poursuivre ce voyage dans l'histoire, vous pouvez regarder la vidéo ci-dessous... LES PHARAONS NOIRS ET LEUR ROYAUME Proposé et présenté par Nicolas HULOT NB: Si vous souhaitez visionner cette vidéo, vous devez d'abord stopper le programme musical
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Ushuaïa : Au pays des pharaons noirs
envoyé par www-Piankhy-com
Deuxième partie de cet après-midi ...la venue de Cocteau MOLOTOV
Tribun Slameur
En américain, slam signifie faire claquer les mots. Le slam est un espace d’expression, une prise de parole libre en public, la slam session. Les règles originales sont simples : la scène est ouverte à tout le monde sur inscription préalable...
Voir le site de La Tribut du Verbe ci-dessous :
C'est maintenant au tour de nos artistes poètes de monter sur la scène et de s'essayer au Slam...
Marie - France MORIAUX :
Slam
Je flâne, slame, plane et glane
Dans la prairie où mon envie
De la trame s’pâme, ne s’fane
Avide à servir asservie…
L’entame qui se trame au verbe
Troque le trac spasm’ en fumée
D’un pot pourri de mots en herbe
Foudre poudre aux yeux d’la ramée
Pas ramer, s’marrer de grimer
A s’escrimer aux bouts rimés…
Primer l’désir vibrant aux lèvres
Script au libre arbitre des rêves…
La fève à la bouche, minouche
Fait la touche, à sa joue un ‘mouche
Se grime à la rime d’l’intime
Frileuse se fringue sans frime
Ô graine s’égrène et se fripe
Rimaille en grisaille se grippe
Fricotant son tricot de Slam…
Clam’vague à l’âme su’l’macadam
S’creuse l’crâne à la sarbacane…
En cas d’panne part en campagne,
Dérision mort d’la raison
Le port l’emporte à l’horizon
De l’arpège au tocsin du cœur…
Traqu’la synthaxe au sein d’c’chœur
Des sketchs a cap’ la des slameurs !.
Pierre PLATROZ :
Dans ma zone…
Dans ma zone, avant, bien avant le certif,
Tout chétif, déjà actif, j’ voulais jouer au chérif
Sur un cheval de bois j’ me tirais au galop
Ca trottait sérieux au fond de mon ciboulot.
Je portais l’étoile au versre de ma veste (revers)
J’étais le plus fort, je voulais pas rester en reste.
Je faisais ma loi dans les caves du quartier
Et pour tous les caves j’avais pas de pitié.
Face à mes frelots je suis devenu un dur
Fallait pas m’chercher on m’ trouvait c’est sur
Fallait pas non plus me raconter d’histoires
Qu’ils soient noirs ou blancs je matais les loubards.
Dans tous les certcons je pointais mon blaze (concerts)
Et les intellos fallait pas qu’ils me rasent
Sinon je dégainais mon flingue illico
Et sur la moquette je les mettais k.o.
Ca me faisait kiffer de voir ces barjots
S’ défoncer le soir draguant des cageots.
Avec les condés je suis devenu craintif
Et dans la cité on me riait au pif.
De jouer le matcho un jour j’ai eu marre, marre
D’être traité de bâtard d’être appelé conard
Même les moutards sur le trottoir disaient va te faire voir
Tu nous pompes grave avec tes histoires
T as rien dans le bénouze tu n’es qu’une lavette
Ravales ta salive remballes tes claquettes.
Tu nous casses les burnes, tu t’es vu mon pote
Avec ta tronche de cake à bouffer de la compote.
Et les meufs me fuyaient j’en avais plus une
Fallait dire aussi que j’avais plus de tune.
J’étais plat comme un billard noir comme un corbillard.
Je me retrouvais seul, seul, à chacun de mes rancards.
Alors je me suis dit faut que je change de planète
Que je devienne chanteur ou peintre ou poète
Enfin un de ces machins ou ça boulonne dans le cerveau
Pour bâtir des soleils quand c’est qu’il fait pas beau
Et faire pousser des fleurs partout où c’est la déche
Offrir des arcs en ciel à ceux qu’on pas la pêche
Déplacer des montagnes rien qu’en soufflant dessus
Et croire, croire encore un peu, bien que l’on se croie foutu.
Puis c'est la traditionnelle prestation,
de tous ceux et de toutes celles qui ont écrit un poème et qui souhaitent les déclamer devant des amateurs de beaux textes et de belles poésies.
Marcel MUTILLOD
clôture la réunion en beauté, avec une très belle poésie de Victor HUGO
Le mot
Parfois ceux et celles qui n'ont pas envie de rentrer et qui ne sont pas pressés,
Se retrouvent dans un bouchon lyonnais,
Pour prolonger un peu la soirée,
Déguster un tablier de sapeur, un gras double ou une salade lyonnaise pour les plus raisonnables,
Boire un pot de côte ou goûter le beaujolais nouveau....pour les moins vertueux,
On trinque
Et on refait le monde comme à vingt ans...
Et on trinque encore
A bientôt...