Discours présidentiel
Bien que nous ne soyions plus en période d'élections, nous publions ici les interventions de notre Présidente préférée, non pas Mme Jean Bach-Sisley mais Maryse Carayol...
Ouverture des ébats : Discours d'accueil
Bonjour chers amis,
Bonjour chère famille de la poésie…
Je ne vous dirais pas l’émotion qui m’étreint…
Je ne vous la dirais pas car, ….vous tous,…. si proches de moi, vous vous en doutez certainement.
Vous vous rendez compte : 110 ans, 110ans que ça dure…oui d’accord, 110 ans et… quelques poussières …mais comme on dit, quand on aime on ne compte plus.
Et mon Dieu, vous savez combien j’aime notre salon.
110 ans
que le souhait visionnaire de Mme Jean Bach Sisley vit et s’épanouit de décennies en décennies au talent de ces gens d’un monde particulier,
fabricant de l’expression des sentiments.
Sous toutes ses formes : en vers, en proses, en rap, en slam…et que sais je encore ? Mais qu’importe pourvu que les étincelles du coeur puissent allumer les lumières de l’espérance et …surtout transcender le beau.
Et puis, quelle responsabilité pour moi de porter notre association au firmament des étoiles et plus prosaïquement sur les fonts médiatiques que réclame, carnassière, notre société.
Aujourd’hui est véritablement un grand jour, que je veux comme une kermesse où la poésie va à la rencontre de chacun, sans chichi et surtout sans élitisme car la poésie appartient à chacun
et oui… certainement… tout simplement à la rue.
Aujourd’hui est véritablement un grand jour pour que… je l’espère et j’en suis sure,
il puisse rester dans la mémoire collective comme un évènement éternel.
Aussi remercions avant tout et avec force, tous ceux qui nous ont précédés pour nous donner le bonheur de partager dans le plaisir et la convivialité cette journée autour de l’amour du verbe.
Vous aurez remarqué que vos tables portent leurs noms, et tout à l’heure vous entendrez lors de l’évocation de l’histoire du salon qui, …en fait se révèle être tout simplement notre histoire,…la preuve et la grandeur de leur talent.
Oui, et je m’en réjouis, tout semble en place pour que nous puissions vivre ces quelques heures comme un moment unique.
Je remercie déjà chaleureusement tous ceux qui ont participé avec altruisme à la volonté de sa réussite. Qu’ils me pardonnent de ne pas les citer…ils sont si nombreux dans la nébuleuse de l’amitié.
Je regrette bien sur douloureusement l’absence pour des raisons de santé de notre président du comité d’honneur Charles André qui devait présider la remise
du prix Laplace, prix prestigieux s’il en est. Merci à Jacques Bruyas de le remplacer,….si j’ose m’exprimer ainsi…..au pied levé.
Je connais sa verve pour vous faire espérer le meilleur.
Je vous souhaite donc la plus belle des journées,
n’hésitez pas bien sur de visiter les stands où vous attendent des artistes créatifs qui vous proposeront chaleureusement d’apprécier leurs oeuvres,
et pourquoi pas de vous essayer aux jeux d’écritures proposés tout au long de l’après midi,
et enfin pour terminer ce mot d’accueil en lui apportant une pointe d’érudition, permettez moi ce court texte de Paul Fort, éternel de chez les éternels, tellement représentatif de ma vision du demain :
Si toutes les filles du monde voulaient s’donner la main
Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde.
Si tous les gars du monde voulaient bien êtr’marins,
ils f’raient avec leurs barques un joli pont sur l’onde.
Alors on pourrait faire une ronde autour du monde,
si tous les gens du monde voulaient s’donner la main.
en guise de présentation du palmarès
Chers amis,
En espérant que tout se passe bien pour vous,
aussi bien pour la digestion du repas que pour l’émotion ressenties après l’évocation de notre histoire,
nous voici à présent à l’un des moments… peut être… le plus attendu de la journée :
Celui de la remise des prix des concours que l’association dans ses multiples activités propose au plus grand nombre.
Du prix du sonnet Morellière, en passant par les sections enfants, classique, néo classique, libre, jusqu’à celui bien sur des Mignardises.
C’est notre incomparable et irremplaçable Maguy Boulet qui va vous en dévoiler les heureux lauréats.
Avec en point d’orgue le prix Laplace, le plus prestigieux d’entre tous, puisqu’il récompense un recueil d’au moins 50 textes ..inédits, jamais édités.
Comme je vous l’annonçais tout à l’heure sa présentation avait été prévu d’être faite pas notre président du comité d’honneur Charles André, mais qui malheureusement ne peut être des nôtres pour des raisons de santé.
Notre ami Jacques Bruyas par contre lui, est heureusement parmi nous pour le remplacer comme j’osais le dire tout à l’heure… au pied levé.
Et croyez que je m’en réjouis.
Car qui est Jacques Bruyas ?
Question qui pourrait lui faire injure tant ses distinctions littéraires et ses médailles ne se comptent plus, le propulsant depuis belle lurette dans le domaine du monde public.
Jacques est Chevalier des Arts et des Lettres, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Chevalier des Palmes Académiques, Chevalier de la Légion d’Honneur.
Enseignant, écrivain, conseiller culturel, éditeur, et j’en passe, je vous conseille de consulter son blog pour connaître les multiples facettes de son talent et de sa personnalité.
Merci Jacques.
Je te laisse la parole.
message final (ce n'est qu'un au-revoir...)
Chers amis,
Il est l’heure de nous séparer, de fermer le ban comme on dit, ou encore de baisser le rideau.
Sachez que cet instant me coûte beaucoup
tellement mon coeur n’a cessé de s’emballer de bonheur durant toutes ces heures que nous venons de vivre…
mon Dieu, finalement bien vite.
Heureusement elles resteront dans ma mémoire comme exceptionnelles.
Croyez que j’espère qu’il en sera de même pour vous.
Aussi il est temps d’applaudir chaleureusement et à tout rompre tous ceux qui ont permis le succès de cet anniversaire… en particulier…
André CLERC le cuisinier et toute sa bande,
mais aussi les artistes exceptionnels que sont :
le diseur chanteur guitariste Bernard MONINOT,
et son compère musicien et conteur Francis BOUTE,
les danseurs de la Cie REVERENCE
et ceux de la Cie PHILIOSCOPE
les chanteuses LILI TAGUET et SANDRINE DUBOIS
l’accordéoniste FRED MEUNIER
les musiciens-diseurs du DUO LYRE, Dorys Lemardelet et Vincent Gonin
les diseurs Maguy Boulet, Alfred Carayol, Pierre Leynaud, Jacqueline Lieber, Jeannine et Marcel Mutillod,
Anne-Marie et Michel Noiret, Jacqueline Paut,
Rocco Santoro, Honoré Tsogbé qui ont animé notre évocation,
mais aussi et surtout
tous les poètes de l’association que je ne pourrais malheureusement pas citer tant ils sont nombreux si ce ne sont au moins Pierre PLATROZ, notre grand et irremplaçable trésorier, et les talentueuses Marie Lou MENANT et Marie France MORIAUX, animatrices des jeux d’écriture de l’après midi…
oui, tous ces poètes avec des responsabilités ou non,
sans qui le Salon des Poètes de Lyon n’existerait pas .
Mais encore les poètes de partout,
sur tous les continents de notre planète,
toujours la plume levée pour éclairer de leur vigilance,
de leur clairvoyance et de leur amour de la vie….
les ténèbres du monde.
Merci encore à Mme Jean Bach Sisley de nous avoir,
ici au pays des gones,
ouvert la voie.
Vive le Salon des Poètes de Lyon.
Bonsoir.
...à dans 110 ans...
et surtout n'oubliez pas de contempler les albums photos souvenir de cette journée (colonne de droite du blog)