Quelques documents sur le Salon des Poètes de Lyon
Pour revenir sur cette journée de commémoration des 110 ans qui s'est si merveilleusement passée avec le succès que l'on sait, sa préparation a nécessité beaucoup de travail en commissions, discussions, négociations et répétitions.
Nous avons dù également entreprendre des recherches complémentaires aux archives en notre possession, ce qui nous a permis de compléter nos connaissances sur l'historique du Salon, le propos de ce billet est de vous en présenter quelques unes en photos.
Tout d'abord la fondatrice du Salon, Madame Jean Bach-Sisley, qui fut un personnage important de la vie littéraire et culturelle du début du XXième siècle : elle anima tant à Paris qu'à Lyon des Salons littéraires très fréquentés par les artistes et créateurs de l'époque.
Tellement connue que déjà en 1899 un obtenteur créa une rose à son nom !
(POUR MIEUX LIRE LES ENCADRES ROUGE CLIQUEZ DESSUS)
Nous avons retrouvé trace officielle de la création du Salon :
Elle travailla avec de nombreux poètes, écrivains de son époque ; ainsi Georges Montagnier d'une vieille famille lyonnaise, fut avec elle et d'autres, co-animateur du Salon :
Elle organise alors de nombreuses rencontres poétiques rapportées par la presse de l'époque : (extraits de presse et de Poéticorama le bulletin du Salon)
Elle a même, particularité étonnante pour l'époque (!) écrit et publié des haÏkus à la manière japonaise !
Quant à son oeuvre, elle fut considérable, la Bibliothèque de Lyon possède bon nombre de ses ouvrages, tant en prose qu'en vers, aussi bien en écriture personnelle qu'en parution de groupes. Je suis moi-même en possession d'une édition de l'un de ses ouvrages de poèmes en prose "Vitres et vitraux" dédicacé de sa main en 1927 à Marcel Rivière, futur grand résistant et signature importante du Progrès.
Nous avons trouvé également des témoignages quant à d'autres auteurs importants du Salon tels Guy Aroud, Louis Pize, René Laplace, Andréa Giroud-Abel, mais nous privilégions ici Madame Jean Bach-Sisley sans laquelle le Salon des Poètes de Lyon n'existerait pas.
(documents extraits de nombreux sites internet dont par exemple ceux de l'Association pour la promotion du Haïku et de Jean-Paul Montagnier, que nous remercions)