1 er Mai
J'ai quelque chose à vous dire
Le dimanche Janvier Marcel Mutillod est venu, avant le tirage des Rois et des Reines du Salon, nous causer, pas tout-à-fait dans le creux de l'oreille. (3 vidéos réalisées à cette occasion n'ont pu passer ici)
Pour ceux intéressés par cette homélie ils peuvent la consulter en son entier par le lien suivant :
Par ailleurs en voici le compte-rendu rédigé par notre Scribe Paul Gros sur notre Lettre mensuelle de Mars 2018 (réservée à nos Adhérents) :
SENTIMENT ET PANACHE
Ce dimanche du Salon, 14 janvier 2018, quand nous fut confirmé par le conférencier lui-même qu'il avait « QUELQUES CHOSES A VOUS DIRE », tout de suite on a supputé que ce pluriel encore mystérieux serait nourri, chaleureux, empathique, mais surtout ne manquerait pas de … PANACHE, car notre cher vice-président est comme un autre Cadet de Gascogne « cyranesque », greffé en terre bourguignonne, baptisé de Chiroubles, et au verbe gouleyant quoique un peu rugueux, tel le beaujolais de sa région.
En effet, du panache et du sentiment, il y en eut tout au long de cette causerie rapprochée, et quasi familiale pouvait-on dire, - car Marcel, d'emblée, refuse gentiment le terme de conférence qu'il pense un peu trop sérieux. Effectivement, toute sa discussion « de bouche-à-oreille » va nous ouvrir un large éventail poétique porté par sa voix naturellement théâtrale.
Cet organe vocal, il nous en explique le pouvoir pour transmettre les textes et révéler toutes leurs nuances, comme d'une partition musicale que chaque audition se doit de faire revivre. Poursuivant sa réflexion sur l'approche de la poésie, notre causeur insiste sur l'importance de la déclamation, donc de la voix, de la parole, en charge de la musique du poème. (D'ailleurs, dès l'Antiquité, tout poème se nommait chant, ou psaume, ou mélopée, etc...). Ainsi, la place accordée à la lecture à « haute voix » - on pense au fameux « gueuloir » cher à Gustave Flaubert – s'avère d'une réelle opportunité pour qui veut bien se pénétrer de toute la beauté des mots. C'est par une bonne diction de la forme que peut être pleinement restituée la richesse du fond – si celui-ci est riche bien sûr !
Se glissant maintenant dans le rôle du créateur – du poète – Marcel nous parle avec justesse de l'angoisse obsessionnelle devant la feuille de papier blanche lorsque taraude le désir d'écrire. Ce peut être parfois comme une espèce de panique, de « trac » qui paralyse le processus intellectuel.
Puis, Marcel en vient à nous confier la réalité de ses scrupules de « correcteur » quand cette tâche lui est demandée. On comprend alors que l'habit de juge ou ce critique, s'agissant d'autrui, ne peut que gêner sa déférence, sa probité foncière. Tout à son honneur évidemment.
C'est après un large prologue plutôt théorique et personnel que notre causeur aborde la séquence « pratique » de son intervention, en y déployant la riche vocalité de sa parole. A l'aide d'un florilège de poèmes qu'il s'est choisis.
Nous entendons d'abord une longue poésie de BARBEY d'AUREVILLY, « El Campeador », aux alexandrins vibrants d'héroïsme qu'on verrait davantage sous la plume de VICTOR HUGO. Que voici à présent avec une pièce vraiment de circonstance puisque s'intitulant « Le Mot ».
Vont suivre encore d'autres poèmes, dont :
De Georges RIQUET, « Seigneur, qui modela les anges... »
De Hugues DELORME, « Le pélican et ses enfants » (qui doit sûrement quelque chose à MUSSET.)
De Andrea GIROUD-ABEL, « Arrêtez le tam-tam »
De Georges DUHAMEL, « Ballade de Florentin ».
S'il est un personnage théâtral – et historique – que notre causeur doit chérir entre tous, c'est bien le CYRANO impérissable de ROSTAND, et l'on ressent – presque physiquement – toute la délectation admirative de Marcel lorsqu'il nous offre, de mémoire, l'époustouflante « tirade des nez ». Chapeau l'acteur ! Nous nous rappellerons longtemps ce Cadet de Bourgogne (« … dont l'âme de gloire est ivrogne... »
Evidemment, le terroir vinicole lyonnais, comme le « nid » du Bois-d'Oingt sont aussi présents et honorés dans cette rétrospective poétique, Marcel ne pouvant omettre ses attaches de chair et d'âme. Il suscite encore une belle célébration sensuelle de la glèbe nourricière et inspiratrice avec les poèmes de Pierre AGUETTANT : « la Cuvée » et « la Terre ».
Alors, comme en France tout finit paraît-il en chansons, c'est à l'aide d'une conclusion amenée avec humour que Marcel entraîne l'assistance ravie dans les « Haricots ». Juste avant d'aller ensemble débusquer dans une royale galette les têtes couronnées de l'Amitié.
Et à ce moment l'inondation arriva...
Sortie d'été samedi 26 mai 2018 à Trévoux
Le grand-rond point est celui face au pont sur la Saône. A Trévoux le point passerelle (de la Saône) a donné son nom à tout un ensemble : le cinéma, la médiathèque, les salles d'exposition (le carré Patrimoines), le musée et l'Office du Tourisme (boutique avec produits gourmands, livres, cartes, casques et épées...) installés dans l'Hotel Pierre et Anne de Bourbon. C'est donc face à l'Office du Tourisme sur le début de la passerelle que commencera la visite guidée.
Pour ceux voiturés jusqu'au Parlement : attention ! l'Office du Tourisme a omis de nous préciser que le samedi est jour de marché, aussi le parking de la place de l'église est fermé : deux autres parkings sont disponibles, celui latéral au Parlement et celui des Combattants face à la Poste, ainsi que les places le long de la rue centrale ; les parkings sont devenus payants mais il y a 45 minutes ou 1 h gratuits donc calcul à faire pour la durée payante ; les chauffeurs peuvent déposer leurs passagers devant le Parlement puis aller se garer, pour les autres, l'Office du Tourisme après la visite les raccompagne en bas
et donc les amateurs pourront venir avec leur panier pour faire leur marché...
Quant au Restaurant Belles Rives prendre, toujours au grand rond-point face au pont de Saône, la direction aire de gens du voyage.
Vous pouvez recopier ce bulletin d'inscription et l'envoyer avec votre règlement...à défaut vous pouvez découper votre écran...
Outre la forteresse devenue château et dont le donjon domine la ville, outre l'hopital Montpensier du à la Grande Demoiselle, il faut également citer le Journal de Trévoux qui eut une importance considérable dans le domaine littéraire de 1701 à 1767 grâce à l'imprimerie installée par Louis-Auguste de Bourbon dans Trévoux, capitale de la Principauté de la Dombes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Journal_de_Trévoux
Il n'y a pas de desserte directe depuis Lyon mais on peut utiliser la correspondance suivante:
bus TCL 40 qui part de Bellecour/Le Viste, traverse Lyon par les quais de Saône en direction du nord pour Neuville (arrêts pont et rive gauche)
à Neuville car de l'Ain ligne 184 pour Trévoux passerelle.
AJOUT
Et vous pourrez voir le reportage de cette journée dans cette ville chargée d'Histoire sur l'album photo en colonne de droite :
http://poetisons.canalblog.com/albums/014_trevoux_une_visite_dans_l_histoire/index.html
Mireille et Dan : le retour
Souvenez-vous : en février 2016 nous avions accueilli avec enthousiasme le duo de Mireille et Dan dans un récital, avec scènographie et beaucoup d'humour, de chansons françaises. Ils avaient remporté un succès bien mérité pour la qualité de leur prestation.
Aussi nous leur avons demandé de revenir nous en-chanter et nous les remerçions de leur disponibilité en raison d'un changement de programme. Nous les recevrons donc dimanche 8 avril (à partir de 14h30). Et comme d'habitude, les poètesses et poètes qui le peuvent encore pourront, après un petit quatre heures de réconfort, escalader l'estrade pour déclamer, à coeur et à cris leurs oeuvres !
Nous vous conseillons de reconsulter notre album photos du récital de février 2016 qui vous rappelera ce grand moment :
http://poetisons.canalblog.com/albums/030_la_chanson_francaise/index.html
album photos du 8 avril en cours de traitement
Création d'un Groupe d'Etudes Féminin
Sous l'injonction de participantes du Salon réunies sous le vocable des Guépardes de la Rime, nous avons décidé la création d'un nouveau Groupe exclusivement féminin. Ce Groupe, dont les Membres doivent faire partie du Salon des Poètes de Lyon, se réunira une fois par mois de manière autonome et comprendra uniquement des Membres de la gente féminine. Ceci pour échapper à tout harcèlement sexuel ou moral de la part de leurs compères masculins et ainsi d'éviter tout abus.
Les règles de fonctionnement seront les mêmes que celles du Groupe d'Etudes déjà constitué et dont nous avons parlé ici-même il y a un an.
http://poetisons.canalblog.com/archives/2016/04/01/33580295.html
La seule différence est que les rimes devront être exclusivement féminines et que seul l'homme accepté sera le vigile à la retraite chargé de la protection du lieu et des rondes alentour.
Quelques photos de la constitution de ce Groupe :
le coup du pain
réception d'une membre
le vigile fait sa ronde
cérémonie d'intronisation
le comité directeur
Place à René Laplace
Tous les deux ans, le Salon des Poètes propose un Concours dit Prix René Laplace conformément aux détails précisés ci-dessous : le prochain aura donc lieu en 2019.
L'une des Membres fidèles du Salon a retrouvé dans ses archives un document : l'article du Progrès du 7 Février 1978 publié lors de son décès. Nous vous le présentons ci-dessous.
Pour ceux qui aiment le jazz, dimanche 11 mars
C'est le titre que nous avions donné à la prestation du 2 avril 2017 de Georges Botton consacrée à la naissance du Jazz. Et bien il revient nous parler cette fois pour nous emmener du blues profane au gospel religieux, dimanche 11 avril à partir de 14h30.
Cette conférence était à l'origine prévue pour Avril 2018 prochain mais le groupe de jeunes chanteurs annoncé pour Mars étant parti en croisière (descente du Rhône en pédalo) ne pourra assurer leur représentation, aussi Georges Botton a bien voulu avancer sa conférence d'un mois.
Et comme d'habitude une scène ouverte sera proposée aux Poètes qui pourront encore monter sur l'estrade pour déclamer leur oeuvres en vers et contre tout.
Les publications de nos Membres (suite)
Nous avons déjà présenté plusieurs fois des publications faites à titre personnel par les Membres de notre Association. Cette fois le tour d'une auteure que, chez nous, tout le monde connait : Jacqueline Paut si fidèle au Salon dont elle tient le Secrétariat depuis de nombreuses années, si serviable, toujours à l'écoute et souriante. C'est à elle que nous devons la lettre mensuelle réservée au Adhérents, et elle gère bien d'autres choses.
Ainsi nous présentons aujourd'hui ses deux derniers ouvrages, tous deux primés.
Préface Ce que le vent m'a dit
Prix Thierry Sajat
Europoésie 2017
Honorer le poète d'un prix pour la grandeur et la qualité de son œuvre donne à l'art un nouveau fleuron qui démontre bien l'importance de la poésie pour son auteur et les lecteurs qui voudront bien se pencher sur ses vers.
Jacqueline Paut fait partie de ces poètes qui laissent une trace sous leur plume. En la choisissant comme Lauréate d'un Prix qui porte modestement mon nom , pour l'Association que dirige Joël Conte, Rencontres Européennes Europoésie, j'ai tout de suite été ému par ses créations poétiques dans lesquelles j'ai ressenti la poésie au-delà même du poème, l'émotion, le rêve, le voyage de l'esprit et du cœur.
Parce que l'auteur écrit avec son cœur, Des poèmes heureux fleurissent sa pensée, ses souvenirs.
D'un classicisme qui offre une souplesse à la lecture, un rythme confortable, les textes sont agréables, empreints d'une réelle inspiration, je veux préciser par-là que l'on ressent comme un fil d'encre tiré par la plume de l'auteur, naturellement , les rimes embellissant dans leur assonance la grâce de la poésie.
Lire CE QUE LE VENT M'A DIT vous apportera la délicatesse de magnifiques vers, alexandrins ou non, mais composés avec l'amour de notre belle langue française.
Bonne lecture …..
Thierry Sajat
Préface Leçons de vie
Cette année encore le jury du Prix du Recueil Poétique des Amis de Thalie a choisi de laurer un poète classique et un poète libre, tant la qualité dans les deux sections était au rendez-vous.
Ainsi est-ce Jacqueline Paut qui a remporté le prix dans la catégorie classique avec son très beau recueil « Leçons de vie ».
« Etre poète, et pourquoi pas ? », « Un poète nous offre un peu de son enfance », dès la première page cette amoureuse des mots se confie à nous.... Dans une prosodie parfaire, « Leçons de vie » nous emmène dans un voyage aux couleurs impressionnistes entre saisons du cœur et celles de notre quotidien et de la nature qui nous entoure.
Douceurs des paysages et intimité se livrent à un magnifique duo bercé par la mélancolie, la fuite du temps qui passe : « Tiens-moi la main (…),/En effleurant le monde et portant ton bagage/Jusqu'au bout de la terre à l'abri du bonheur. »
Partages également d'un quotidien familial rempli d'amour et de peines, les poèmes « A Pauline », « Pardon », « Rupture sentimentale », « Je suis encor vivante », « Malentendu » et bien d'autres nous parlent à l'intime et nous révèlent aussi ce que nous sommes, juste des humains avec nos fêlures.
Cette écriture porte la marque d'une sensibilité à fleur de peau, et nous apporte, au fil de la lecture, une paix intérieure portée par la musique des mots. N'est-ce pas là signe d'une poétesse en pleine possession de son langage, tout en féminité et retenue.
Aux effluves du passé, l'auteur mêle l'aujourd'hui dans une adresse aux jeunes générations, mariant le classique au slam, magnifique tremplin pour que la Poésie vive demain dans le cœur de chacun.
« Leçons de vie » est en définitive un recueil de liberté, d'envie, de mélancolie, il contient une musique qui longtemps après chante encore en nous, une musique fragile et tendre, celle d'une grande poétesse : « Comme un vol de moineau, les enfants de l'école/La classe terminée au milieu des leçons,/S'éparpillent soudain en vive farandole/Pour partir en chemin, fredonnant des chansons. »
Alors, partons en chemin, et laissons-nous bercer par ce chant intime et beau...
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Présidente des « Amis de Thalie »
Docteur en Histoire de l'Art
Ecoutez bien !
Fidèle sociétaire du Salon des Poètes de Lyon depuis des décennies, le Buisantin Marcel Mutillod (qui fut d'ailleurs Président) et son épouse n'ont jamais ... épargné... leurs efforts et actions dans le domaine de la Culture. Ils ont longtemps animé un groupe de fans fréquentant une ancienne chapelle et tant d'autres choses...
Et donc il fallait bien qu'un jour cela arrive : Marcel nous présentera dimanche 14 janvier à partir de 14h30 une causerie intitulée
QUELQUES CHOSES A VOUS DIRE
Cette homélie sera suivie d'un moment unique dans l'année : nous allons tirer les reines (et aussi les rois) tirage accompagné de verres (et non de vers) de l'amitié. Ensuite les Poètes présents pourront escalader l'estrade pour déclamer leurs oeuvres.
AJOUT DU 1er février
A la suite d'un problème technique (normes de photographies non compatibles) nous n'avons pu vous présenter le reportage habituel.
Dimanche 10 décembre un hommage à Mme Jean Bach-Sisley
Pourquoi cet hommage à la co-fondatrice (avec Emile Albert) du Salon des Poètes de Lyon ? Et bien, parce que Aïcha Vesin Chérif, une amie fidèle du Salon et certainement lectrice attentive de notre Blog, parlera de la rose ; comme les autres visiteurs, elle sait donc qu'une rose avait été créée en 1899 par un obtenteur au nom de Jean Bach Sisley. Nous en avons parlé ici-même lors de l'article consacré aux 110 ans du Salon le 30 novembre 1992 :
http://poetisons.canalblog.com/archives/2012/11/30/25705908.html
Et en voici un court extrait : (cliquer dessus pour agrandir)
Aïcha Vesin Chérif parle à juste titre de la capitale lyonnaise de la rose : en effet plusieurs des obtenteurs se trouvent à Lyon et alentours, d'où, d'ailleurs, la roseraie du Parc de la Tête d'or.
Mais la rose est bien d'autres choses : il suffit de consulter l'article très documenté et fort instructif qui lui est consacré par Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_(fleur)
Il y a tant à dire à son sujet, il y a tant à dire sur ceux qui l'ont écrite ou utilisée comme symbole.
Et en seconde partie, comme d'habitude, les poètes présents pourront escalader l'estrade pour déclamer leurs oeuvres...
Publications de nos Membres (suite)
Au sujet de Madame Jean Bach-Sisley : sculptée par Jeanne Bardey
Monsieur André Vessot nous a fait, lors de la première publication de cet article le 28 février 2016, l'honneur d'un commentaire approprié (voir ci-dessous en partie commentaires). Dans le cadre de la commémoration du centenaire de Rodin, le Maître de Jeanne Bardey, il présente avec Pierre Lacote une conférence sur cette dernière aux Archives municipales de Lyon le mercredi 22 Novembre à 18h (1 place des Archives 69002 Lyon). Vous comprendrez aisément le rapport avec le Salon des Poètes de Lyon en relisant l'article d'origine : (les commentaires ci-dessous sont ceux d'origine lors de la première publication)
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Nous avons rendu hommage à la fondatrice du Salon des Poètes de Lyon lors de la célébration des 110 ans de l'Association
http://poetisons.canalblog.com/archives/2012/11/30/25705908.html
Je découvre ce jour une oeuvre sculptée la représentant, créée par la lyonnaise Jeanne Bardey, la dernière élève de Rodin
(voir http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article2197 )
Et cette grand poétesse, grâce à laquelle le Salon des Poètes existe, était en admiration devant Jeanne Bardey, elle a d'ailleurs écrit un article la célébrant :
Les Tablettes (juin 1921)
Les sculptures, peintures, pastels, dessins, dessins coloriés, gravures de Mme Bardey, témoignent également d’un sens artistique profond et d’un métier très sûr de lui.
Tour ce que je pourrai dire de Mme Bardey, je ne crains pas de l’avouer, émane d’une amitié corsée d’admiration. Mais cela m’empêche-t-il de saluer en elle la grande artiste ? Celle qui œuvre dans le silence et la méditation, hors de la recherche des applaudissements de la foule, parce qu’au fond de sa modestie devant la matière, de son humilité devant l’œuvre à faire, il y a cette assurance, juste orgueil des plus grands, qu’elle travaille pour « toujours » et que les fils de sa pensée et de son cœur auront un jour le refuge des Louvres.
Ils l’auront parce que l’artiste a su en faire, suivant le grand mot de Jean Dolent ; des réalités ayant la magie du rêve.
Tenterai-je un choix dans tant d’œuvres offertes en joie à nos yeux et à nos esprits ? Signalerai-je cette ingénue, corps frais et jeune, si chaste, si pure en la blancheur du marbre, et dans l’abandon d’une pose naturelle ; ou ce buste de bronze digne de figurer dans un musée à côté du célèbre Vittelius et où se fixe, dans un modelé sur lequel la lumière joue avec un intérêt puissant, toute la finesse intellectuelle et narquoise du modèle ; ou encore cet autre buste où la race latine a été saisie dans ses moindres secrets ; nous arrêterons-nous devant ces terres cuites peintes avec une si séduisante ou si effrayante fantaisie : Heilani ou Mlle C ; devant ces délicats petits bronzes : femme couchée, statuette accroupie, d’où le mouvement semble prêt à jaillir ; dirons-nous la grâce de cette femme assise (bronze) ; ou concentrerons-nous notre attention sur ces peintures où la laideur même nous apparaît avec une grandeur comme dans La Taillat ; ou dans ce profil perdu de Hovas, qui a, lui, une beauté qu’un Gauguin a su le premier nous faire aimer ?
Et ces pastels et ces dessins où nous retrouvons sans cesse, traduit par une piété maternelle, qui sait voir, le superbe modèle que l’artiste a près d’elle : Ma fille. Ces dessins où le trait infléchi, renforcé, atténué, dit tout et donne l’impression du volume, du mouvement, de la lumière ; ces études hardies de poses et de gestes audacieux : jeux, femmes accroupies, étude pour tissus …
Toutes les faces de l’art plastique et coloré nous sont présentées avec une maîtrise qui se sent libre devant la nature et nous songeons, en quittant cette exposition, au mot profond de Balzac : « Un chef d’œuvre est une victoire française »
Jean BACH-SISLEY
Le palmarès, résultat de nos dégustations de concours de vers
Voici donc, à la demande générale, le résultat de nos olympiades poétiques (chaque lauréat ayant été informé personnellement par pigeon voyageur) :
et pour les gones et les gonettes :
Tout le monde est invité à notre rencontre du 12 novembre pour la remise des prix (ouverture des portes dès 14h30) avec animation musicale (vous remarquerez que du fait du nombre grandissant de poètes malentendants, il y aura une partie de chansons mimées...(bien que tout le monde ne comprenne pas la langage des cygnes dont les cours sont donnés au Parc de la Tête d'Or...)...suivi d'un verre de l'amitié (attention aux contrôles d'alcoolémie qui seront effectués au bas des escaliers...)
L'Ame des Poètes : Charles Trenet
Nos concours de poésie francophones
Comme chaque mois d'octobre, nous lançons nos Concours annuels de poésie et nouvelles francophones, cette annonce ayant la préférence de bon nombre de nos visiteurs. (cliquez sur chaque lien et patientez le temps du téléchargement, de plus pour une bonne lecture de chaque règlement en PDF, il est nécessaire de zoomer))
Concours poésie enfants et jeunes :
Concours_poesie_Enfants_SDP__2018
Concours poésie adultes :
Concours_poesie_Adultes_SDP__2018
Concours collection les Mignardises :
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Date d'échéance des envois : 31 mars 2018