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Le Salon des Poètes de Lyon

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Le Salon des Poètes de Lyon
  • Vous aimez la littérature et les belles poésies ? A Lyon des rencontres mensuelles avec scènes ouvertes : musiciens, conteurs, chanteurs, conférenciers, des Concours de poésie francophones annuels...
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12 novembre 2020

A l'approche de Noel, connaissez-vous les centons ?

Bien entendu, cet article va passionner les membres érudits du Groupe d'études, et les autres...
ARome on appelait centon les morceaux de tissu dépareillés que les légionnaires cousaient l’un à l’autre afin de se fabriquer un sous-vêtement. (Ces centons n'ont rien à voir avec les santons des crèches provençales). Par la suite on nomma centon un jeu littéraire qui consistait à composer un poème original en partant de vers empruntés à l’œuvre de poètes différents.
En voici un exemple composé de vers enpruntés à 9 poètes !

 

Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre (1)

Où jadis, pour m’entendre, elle aimait à s’asseoir (2)

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir (3)

L’air est parfois si doux qu’on ferme la paupière. (4)

 

Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme (5)

Embaumant les jardins et les arbres d’odeurs. (6)

Tout commence en ce monde et tout finit ailleurs (2)

D’autres vont maintenant passer où nous passâmes. (2)

 

Aux regards d’un mourant, le soleil est si beau ! (7)

Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau (8)

Que ne m’est-il permis d’errer parmi les ombres ? (9)

 

Maintenant, ô mon Dieu, que j’ai ce calme sombre (10)

Il n’est rien de commun entre la terre et moi (11)

Hélas ! en te perdant, j’ai perdu plus que toi ! (12)

 

Et  les auteurs originaux de ces vers (en référence aux numéros indiqués)

1 - Lamartine Le lac

2 - Hugo Tristelle d’Olympio

3 - Beaudelaire Harmonie du soir

4 - Rimbaud Roman

5 - Albert Samain Il est d’étranges soirs

6 - Ronsard Comme on voit sur la branche

7 - Lamartine L’Automne

8 - Marceline Desbordes-Valmore Les Séparés

9 - La Fontaine Adonis

10 - Hugo A Villequier

11 - Lamartine L’Isolement

12 - Boileau A Iris

6 novembre 2020

Palmarès des lauréats de nos Concours 2020


 Cet article est exceptionnellement long car il remplace notre cérémonie habituelle de remise des prix


 

Comme nous l'avons annoncé précédemment, notre remise annuelle des prix (ni le spectacle ni le buffet que certains, à commencer par l'auteur de ces lignes, pourront regretter) n'aura pas lieu, nous la remplaçons par cet article ! Tous les lauréats de nos Concours ont été avertis individuellement. Les lauréats ont été informés et ont reçu leur prix par courrier. Nous leur avons proposé de nous envoyer une photo et quelques lignes de présentation pour accompagner leurs textes primés.

Nous republions le palmarès complet de nos Concours 2019/2020 :

palmsalonEt donc voici quelques-uns de nos lauréats (avec leurs autorisations):

CONCOURS ADULTES

1er prix de la section poésie libre : Christiane Joanny

2014 CH JOANNY (2)

Christiane joanny « Un jour je ferai » Toute une vie professionnelle avant de concrétiser ce rêve d’adolescente. Mais lequel ? Ecrire et mettre en scène, des pièces ou des textes courts, avec juste ce petit pas de côté modifiant l’éclairage du cœur des hommes dans toutes les situations de la vie… (www.aucreuxdeloreillecie.fr)

Avec le poème :

NAISSANCE

***

D’abord une explosion,

Silencieuse.

Puis une lame de fond,

Immobile.

Et toi,

Toi qui n’es pas encore,

Déjà tu obliges.

 

Implacables

S’imposent les tensions,

Chaos primitif du flanc en délivrance.

Des muscles s’arc-boutant,

Bleuissent la chair meurtrie

Avant de retomber, masses flasques,

Fugaces rémissions.

Au mitan de mon corps

S’écoulent en cadence

Les eaux originelles, visqueuses,

Caresse indécente.

Comme piétinements, des heurts pulsatifs

Scandent ta progression.

Turbulences,

Lassitudes et impatiences mêlées,

Ultimes spasmes avant le glissement,

Accalmie ...

 

A l’ombre de mon ventre,

Les saillies de ta forme.

Tu reçois tout :

L’air, l’eau, la lumière,

Ma joie.

Et moi,

Dans ta douleur,

L’offrande de ton cri.

 


2ième prix de la section poésie libre : Carole Regazzoni

carole regazzoni

 

Je suis née à Toulon dans le Var, le 23 février 1965. Je suis mariée et j’ai deux filles.

Grande rêveuse, hypersensible et idéaliste, j’ai toujours aimé écrire des poésies. Je me protège ainsi dans mes petites bulles en m’inventant un autre monde ou en transformant des faits qui me touchent en histoires.

J’ai commencé à participer à des concours à travers la France et constatant que j’obtenais des récompenses, je me suis lancée dans l’auto-édition en 2018.

Mes cinq recueils de poésie s’intitulent :

- Histoires de…

- Rimes Féminines

- Tartines à la confiture de comptines (public jeunesse)

- Le Temps des Cerises (Hommage à Montmartre)

- Mashairi ou l’odeur de l’Afrique (écrit suite à un voyage au Kenya).

Je travaille actuellement sur un nouveau projet. J’aimerais écrire la vie de Frida Kahlo, femme que j’ai toujours admirée, en vers.

Je fais partie du Cercle des Auteurs Bandolais depuis l’an dernier. Cette adhésion me permet de faire de jolies rencontres et de participer à des salons littéraires dans mon Département.

Ma page facebook : Le Monde Poésie de Carole Regazzoni

avec le poème :

Je l'ai dit : "Je t'aime !"

 ***

Je l'ai dit au vent pour qu'il te le souffle,

Mais le vent s'est trompé de direction.

Je l'ai dit à l'oiseau pour qu'il te le siffle,

Mais l'oiseau s'est envolé avec mes émotions.

Je l'ai dit à la pluie pour qu'elle te l'arrose,

Mais la pluie a lavé mon message et il a fondu.

Je l'ai dit aux vagues pour qu'elles te le bercent,

Mais les vagues ont noyé mes émois dans l'océan.

Je l'ai dit au chat pour qu'il te le miaule,

Mais le chat a croqué mon amour sournoisement.

Je l'ai dit au printemps pour qu'il te le fleurisse,

Mais le printemps a semé tous mes mots dans les champs.

Je l'ai dit à la chouette pour qu'elle te le hulule,

Mais la chouette a trouvé ça chouette et a tout gardé.

Je l'ai dit à tant de choses...

Je l'ai dit à qui... Oh, j’en oublie !

Je l'ai dit à la rose rouge,

Et seule la rose rouge a compris.

Alors, ton adresse je lui ai donnée

Pour que sur ton mur, à côté de ta porte,

A l'encre de ses pétales elle puisse taguer

Ce que mon cœur lui avait dicté,

Ce que je n'osais pas t'avouer.

Je l'ai dit : "Je t'aime !


mention pour la section poésie libre plus 1er prix section néo-classique plus 2ième prix nouvelles (précisions : les textes gardent leur anonymat lors de leur analyse et les jurés sont différents pour chaque section) : Juliane Roussel

juliane roussel

 

Née le 18 février 1934 à Frontignan (Hérault),

Professeur honoraires de Lettres-Modernes, Officier des Palmes Académiques

Toute petite j’adorais les histoires que ma grand-mère me racontait. J’ai toujours été sensible à la magie du Verbe ! Puis, j’ai eu envie d’en inventer !

Divorcée, à 28 ans, seule avec mes trois enfants, j’ai été nommée dans la Nièvre loin de ma famille, privée de mon soleil du Midi, J’étais très occupée, mais pendant les longues soirées, je jetais sur un gros cahier bleu à spirales, mes peurs, ma révolte, mes espoirs, mes doutes. Écrire a été une thérapie pour moi !

À la retraite, tout encombrée de mes mains vides, j’ai découvert les concours littéraires. J’ai pu enfin écrire ! J’obtiens quelques prix, et j’en suis heureuse !

avec le poème 1er prix pour section néo-classique

Premier baiser

***

Vous m’avez extirpé de mon cocon douillet,

Une lumière crue, des voix assourdissantes …

C’est un monde inconnu : tout gelé, tout mouillé,

 Vous tapotez mes fesses avec des mains géantes.

 

Je suis pesé, toisé, ausculté, puis vêtu !

J’ai froid, j’ai peur, j’ai mal dans cette vie nouvelle.

Je me sens tout petit, oublié et perdu

Je crie, ma voix m’effraie. Mais « Elle » ? Où est-Elle ?

 

Celle qui m’a gardé de longs mois dans son corps,

Celle qui me parlait, me chantait sa berceuse,

Me racontait sa vie ? Que je suis mal dehors !

Je cherche vainement sa gorge généreuse.

 

Mon petit corps glacé se réchauffe soudain

Une onde de bien-être m’envahit et m’inonde.

Quel délicieux plaisir ! Je suis près de son sein,

Je me sens apaisé dans cet étrange monde.

 

J’ouvre les yeux enfin, pour tout examiner

Et je vois ma maman : mais pourquoi pleure-t-elle ?

Mais soudain elle rit ! Elle embrasse mon nez !

Je suis bien dans ses bras, et je la trouve belle !

 

On se souvient toujours de son premier baiser,

Du baiser de sa mère, cette tendre caresse

Qui rassure et console le bébé épuisé,

De ce souffle léger, débordant de tendresse.

avec la nouvelle 2ième prix :

Le violon

***

 

Comme tous les jours, à sept heures, j’ouvre mes volets, le cœur battant à la pensée de le voir, de l’entendre : personne ! Le trottoir est vide !

Habituellement, tous les matins, il est là, de l’autre côté de la rue, assis sur le sol, son violon à côté de lui, un béret posé à ses pieds pour recevoir les oboles des passants.

Dès qu’il m’aperçoit, il m’adresse un signe amical de la main, puis saisit son violon. Il attend que j’ouvre ma fenêtre pour en jouer ! C’est toujours du Vivaldi ! Hier, dès les premières mesures du Printemps, je me suis sentie comblée par la gaieté du chant des oiseaux, le murmure des ruisseaux, le souffle de la brise…

Penchée sur mon balcon, je sens toujours une vague d’émotion me submerger dès les premières mesures. Je ne suis certes pas une mélomane expérimentée, mais pour moi, cet homme, ce vagabond est un grand artiste !

Voilà plus d’un an, treize mois exactement, que ce musicien vient jouer en face de ma maison. Il est toujours là pour m’accueillir lorsque j’ouvre mes volets,

Au début, sa présence m’irritait, son attention me mettait mal à l’aise, il me faisait même un peu peur ! Avec ses cheveux longs, ses joues hâves mal rasées, ses vêtements en loques, il n’avait pas l’air rassurant. Les voisins partageaient mon appréhension et nous avions prévenu la police. Pendant deux jours, il n’était plus venu, mais le troisième jour, quand j’avais ouvert ma fenêtre, il m’avait adressé un petit signe amical avec la main, avait saisi son violon et j’avais été plongée immédiatement dans la torpeur de la chaleur de l’été. Je voulais partir, mais je m’étais laissé bercer par le balancement langoureux de la ritournelle introductive et j’avais attendu la fin du morceau pour rentrer.

Certains voisins lui jettent quelques pièces parfois, moi je n’ai jamais pu : entre lui et moi, c’est quelque chose qui n’est pas monnayable, j’ai l’impression que je l’offenserais si je lui faisais l’aumône : c’est lui qui m’offre un cadeau quotidien !

L’autre jour, j’étais tellement émerveillée par son interprétation de « L’Hiver » que j’ai eu envie de partager mon enthousiasme avec Nicolas, mon mari. Il s’est contenté de grogner « Il est encore là, ce violoneux ! » J’ai été un peu déçue qu’il ne comprenne pas mon émotion ! Dès le début de ce morceau, j’avais été conquise, pourtant, nulle mélodie, presque aucun rythme, mais quelle harmonie ! Chaque nouvel accord était une surprise !

Et, aujourd’hui, il n’est pas là ! L’estomac serré, j’ai l’impression d’un vide. Où est-il ? Et s’il ne revenait plus ?

Je me prépare rapidement à déjeuner, mais je n’ai pas faim. Je me sens seule ! Nicolas commence très tôt le matin. Nous ne nous voyons que le soir.

En sortant, je contourne ma maison pour voir si mon musicien n’est pas plus loin, dans cette même rue. Ma recherche est vaine.

J’arrive mal à me concentrer au travail et je décide de prendre l’après-midi en congé. Devant un grand magasin Monoprix où de nombreux clochards, se rassemblent, je pourrais peut-être l’apercevoir ? Pas un seul violoniste ! Un vieux mendiant me regarde en souriant, Je lui donne cinq euros et lui demande s’il ne connaîtrait pas un violoniste.

D’une voix éraillée, il appelle une femme, une autre clocharde et lui pose la question. Elle me regarde durement et me fait comprendre que ses informations ne sont pas gratuites : je sors un autre billet !

« Je pense que c’est Felipe ! Il joue du violon comme un Dieu ! »

Elle ne tarit pas d’éloges sur lui.

« Mais alors, s’il était reconnu comme un grand artiste, comment est-il devenu un …(j’hésite) un sans- abri ?

- Personne n’est à l’abri de connaître la rue ! De nos jours, on distribue largement les passeports pour la misère ! Tout senchaîne très vite. Un soir, tu vas te coucher, tu as des projets, une vie, une famille, des ambitions et le lendemain, tu te réveilles et comme sous un mauvais coup de baguette magique, tout a disparu : et tu te retrouves à la rue. »

Une quinte de toux l’interrompt, elle se retourne et crache sur le sol.

« C’est pareil pour Felipe et moi, nous ne pourrons jamais sortir de cette putain de galère !! Et lui, la Police l’a embarqué hier, des bourges se sont plaints : sa musique les gêne ! »

Des injures contre la police, contre les bourges s’élèvent autour de moi.

« Et il paraît qu’il n’est pas prêt de sortir le Felipe !

Un tonnerre d’imprécations salue cette remarque. Je remercie la vieille femme et je fuis, effrayée, mal à l’aise, honteuse.

Les jambes tremblantes, le cœur battant à un rythme fou, je me laisse tomber sur un banc du petit square. Je suis bouleversée à l’idée de ne plus voir …Felipe ! Ne plus l’attendre, tous les matins, ne plus l’écouter avec ravissement, ne plus éprouver cette émotion qui me submerge, et puis, ce petit geste amical, la main levée vers moi, comme tout cela va me manquer !

Et maintenant il est en prison, et en prison pourquoi ? Pour avoir joué divinement de la musique ? et son violon ? Le lui a-t-on laissé dans sa cellule ? Je ne peux retenir mes larmes. Je hais ces voisins qui ont porté plainte !

Un homme qui passe devant moi fredonne, moqueur, « Chagrin d’amour ne dure qu’un instant … »

Suis-je amoureuse de Felipe ? Non, ce n’est pas possible ! Je ne lui ai jamais adressé la parole ! L’amour platonique ? Je n’ai plus quinze ans !

Troublée, je me décide à rentrer, je n’ai pas vu le temps passer, mon mari doit m’attendre !

Nicolas a préparé le repas. Je lui avoue que je n’ai pas faim et que je vais me coucher. Inquiet, il pose sa main sur mon front :

« Tu es peut-être un peu fiévreuse ! Mais rassure-toi, tu pourras te reposer demain matin, tu ne seras plus ennuyée par ce violoneux en face de la chambre. Je suis allé à nouveau porter plainte à la police, en leur disant qu’il te harcelait et comme il n’a pas respecté les mesures d’éloignement, il en a pris pour un bon bout de temps ! Tu seras tranquille enfin !


 1er prix section classique pour Monique Lepetit

monique lepetit

Ce sont mes petites-filles qui m’ont donné envie de raconter des histoires…Elles ont grandi, donc plus de comptines ! Mais le pli était pris et j’ai continué à écrire, cette fois, pour les grands.

J’ai rejoint il y a quelques années le Salon Des Poètes de Lyon qui m’a soutenue, encouragée.

J’ai publié « L’anémone et l’ancolie »(2015), « l’arche de Noé »(2018), « Les fleurs de l’hellébore »(2020), et reçu des prix de la Société des Poètes Français.

Je suis très heureuse de voir récompensé ce poème évoquant l’incendie de Notre-Dame, qui nous a tant attristés.

Merci beaucoup. Pensées à tous.

 Monique Lepetit

avec le poème :

Mais il reste deux tours…

***

On l’admirait, l’aimait ! Comment imaginer

Que par un soir d’avril brûlerait Notre Dame,

La vieille cathédrale au cœur de la Cité,

Qui veillait sur Paris, son histoire, son âme !

 

Parisiens atterrés n’en croyaient pas leurs yeux !

Tel désastre semblait une chose impossible 

Et pourtant ils voyaient, pétrifiés, malheureux,

Sidérés, s’amplifier l’incendie invincible !

 

Celle que l’on aurait voulu toujours garder

S’embrase … En un instant sa charpente est en flammes.

La flèche qui vacille alors va s’effondrer

Symbole anéanti brisant toutes les âmes !

 

Le monde entier s’émeut ! Paris est consterné !

En songeant que demain, flânant aux bords de Seine

On ne la verra plus, on a le cœur serré.

Paris sans Notre Dame ! Indicible est la peine !

 

Le chef- d’œuvre de pierre à maints titres sacré,

Siècles d’art et de foi s’envolant en fumée !

On croyait tant acquise à jamais sa beauté !

Ce triste soir d’avril me laisse inconsolée …

 

C’était au mois d’avril .Un an s‘est écoulé.

Dans la nef et le chœur, le vide et le silence.

Titanesque défi, Notre-Dame à sauver !

Mais il reste deux tours et toujours… l’espérance !

 

Monique Lepetit


 

 mention pour la section classique : Tino Morazin

Photo Tino029

Que dire pour me présenter ?
 
J'écris depuis une dizaine d'années avec un certain succès, voici quelques références :
 
- Grand ruban, Mérite Littéraire et Artistique du C.E.P.A.L.
 
- Médaille d'argent  Arts- Sciences- Lettres, Paris.
 
-  Grand Prix " Los Trobadors " Narbonne,  2015.
 
-  Apollon d'or, Vaison-la-Romaine, 2016.
 
-  Plume d'or 2015 et Master des Plumes d'or 2016, Montélimar.
 
-  Prix d'excellence  Arts et Lettres de France, 2017....
 
-  Lauréat de l'Académie  Octaède, 2020.
 
 
Suite à des problèmes de santé, ( j'ai 77 ans ), Polymnie m'accompagne jours et.., nuits. Hélas, cette année les rencontres avec mes amis poètes me manquent !
                                                                                                                                                                                                                                                
avec le poème

VIVRE AUPRÈS DE TOI

***

Hier, j'ai retrouvé ce délicat sourire

Très vite reconnu dans le vaste univers

Tant sa grâce peut sourdre au seul bruit d'un bon vers

Qu'une plume amoureuse a bien voulu t'écrire.


Puisque ta longue absence aiguise mon propos

Ce poème simule une oeuvre solennelle

Quelques larmes de joie éclairent ta prunelle,

Et si ton pur éden fleurissait mon repos ?

 

Enfin, nous habitons à cette même adresse

Où la paix, d'un pas noble, épouse le bonheur,

Cupidon, sans son arc, mettant un point d'honneur

À bénir notre couple, or plus rien ne le presse.

 

Sur Terre, mille maux, fatiguent les humains,

Satan, joue, ricane, habilement se venge

Fait croire à tel naïf qu'il est toujours un ange

Puis cache en vérité de tristes lendemains.

 

Nous voguons désormais sur la seule rivière

Dont le courant contient ce nectar capiteux

Qui déjà nous enivre, et nous berce tous deux,

La tombe se transforme en divine civière.

 

Car Polymnie émue, embaume nos deux corps,

Chacun ayant trouvé son éternelle rime

Avec force raisons à son autre s'arrime,

L'amour n'offre-t-il pas de merveilleux accords ?

 

 


 

2ième prix section néo-classique : Elisabeth Robin

z3b

 

 

De longue date éblouie par la poésie, c'est en 2014 qu'elle découvre ce plaisir à jongler avec les mots, ce formidable jeu que la poésie permet. 

Alors, toujours en pleine admiration de la nature, des animaux, des êtres humains, elle écrit des poèmes, des chansons, qu'elle rassemble dans quatre recueils et bientôt un cinquième: 

À l'étoile de nos pas, fin 2020 / Ombres et lumières, 2019 / À la semelle des petits souliers, 2017 / Tourbillon, 2015 / Vents dominants, 2014

avec le poème :

À pas de saison

***

Aux cordes du printemps, se pose l’hirondelle,

Son trémolo joyeux annonce la nouvelle :

La floraison aux champs revit l’allegretto.

Si la contrebasse veut jouer en solo,

Résonnez violon, alto, violoncelle !

 

Les archets de l’été glissent la pastorale.

Si chantent piano les moineaux en chorale,

Si grondent les nuages d’un sourd vibrato,

L’air tremble sous l’orage arrivant crescendo.

Sous l’azur plus clément, change la musicale.

 

Tourbillonnent au vent les violons d’automne,

Au son du clavecin, une feuille fredonne

L’adagio de son vol, l’oiseau pianissimo,

Dans leur valse commune allant decrescendo,

Couronnée de couleurs, la partition frissonne !

 

Se pose à pas neigeux la note de l’hiver,

S’accroche à une blanche et la double, se perd,

Puis, en pizzicato dans les foyers crépite.

L’allegro des flocons voltigeant précipite

Le silence du temps riant à ciel ouvert.

 

Or la nature entière est à son diapason,

Jouant des concertos jusqu’à pas d’horizon,

Leur écho cheminant s’enrichit et palpite,

Et le plein air embaume alors de la pépite,

L’œuvre que Vivaldi fit à pas de saison.


 

mention pour section néo-classique : Yves Renaud

Yves-accueil quisuisje

 

Né en 1946 d'un père artisan graveur d'art sur bois (travail avec Foujita, Leonor Fini et... Dali), j'ai baigné dans les arts depuis toujours.

 

Je me suis d’abord lancé dans la peinture, avec l'envie de... goûter aux différentes techniques (huile, acrylique, aquarelle, fusain, pastel…), devenue source d’illustration pour illustrer mes recueils de poésie, ce qui m’a fait découvrir que S'OUVRIR À TOUTE LA PLANÈTE DES ARTS OUVRE LES HORIZONS DE TOUS NOS SENS ! Seconde découverte: Montherlant ayant reporté le 1er que Eternité et Etreinte étaient des anagrammes, toute ma poésie est distribuée en deux parties: Humains face à la Nature et Humains face à face.

 

Une de mes devises: Il faut savoir garder du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse. (inspiré de Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

 

J’ai aussi l’honneur d’être lauréat de 60 prix de poésie, publié dans la revue Diérèse et dans les anthologies annuelles Flammes Vives et Dossiers d’Aquitaine.

avec le poème :

LA FILEUSE ET LA VIE

***

à I. K. J.

Au crépuscule, à la croisée

abritant des gemmes discrets

dessous une tresse étoilée,

une fée m’a dit ses secrets

 

Au plus profond de sa pensée

dans le flambeau des souvenirs,

ses sentiments vont leur filée

pour ne jamais s’évanouir

 

Dans son regard une lumre

moelleuse comme du mohair

enflamme d’or une clairre

où des poèmes honorent l’air

 

Les chants préservés dans sa tête

sont tels des songes de chevreaux,

et ses fibres préparent la fête

des pelotons et des fuseaux

 

Le cristal de sa cantilène

apprivoise tous les oiseaux,

sa senestre anime la laine

la dextre se rit des ciseaux

 

Dévidant son fil à l’envi

notre Circé rit du mystère –

trace infime dans l’infini –

de la beauté de notre Terre.


1er prix nouvelles pour Christine Durieu

christine durieu

 

Je me présente donc : Christine Durieu (Grognet) née le 7 décembre 1953 à Rouen.
Avec plus de 500 oeuvres à mon actif depuis 2008 (poèmes, nouvelles, etc...), j'ai été primée plusieurs fois :

- Prix d'honneur en 2014 pour mon oeuvre poétique : "Perles d'une âme" (recueil de 52 poèmes) par l'Académie  Poétique et Littéraire de Provence,
-Flamme de bronze en 2014 pour un poème libre : "Le bonheur n'est plus..." par Flammes Vives,
-Premier accessit en 2015 pour : "Histoires de nulle part" (recueil de 25 contes et nouvelles) par l'Académie Poétique et    Littéraire de Provence,
-Premier accessit en 2016 pour ma nouvelle fantastique : "Céline ou la vie continue" par l'Académie Poétique et Littéraire de Provence, suivie de petits contes.
-Premier accessit en 2017 pour la suite de cette nouvelle : "Céline ou le courage d'une mère" par cette même académie, suivie de petits contes. 

Certains de mes poèmes figurent dans les recueils : anthologie poétique de Flammes Vives de 2015 et 2017.


avec les textes suivants :

 

AU DELA DU DESERT…

***

Je me trouvais en plein désert à mille lieues de tout campement.

La faim et la soif me tenaillaient depuis longtemps. J’étais perdu, désespéré !

Je titubais comme un homme ivre au milieu des dunes à perte de vue. J’avais perdu toute notion de temps et de lieu. Il était midi. Le soleil dardait ses rayons cruels sur le sable brûlant. La chaleur devenait insupportable. Il ne me restait plus que quelques gorgées dans ma gourde. Usant mes dernières forces, je tombai à genoux. J’allais sûrement mourir ici seul, absolument seul…

Mon regard s’attarda sur un bout de sable devant moi. Et je vis une fleur minuscule aux couleurs étincelantes qui me fixait de ses deux petits yeux myosotis.

Je crus que je délirais et que bientôt la mort me délivrerait.

- Bonjour toi ! Je peux t’aider ?

Je sursautai au son de ce mince filet de voix. Je regardai à nouveau. Une petite fleur venait de me parler ! Je n’en crus pas mes oreilles. Elle était bien là, souriante.

- S’il te plait, reste avec moi ! J’ai besoin de quelqu’un. Je suis toute seule comme toi ! 

-Mais comment es-tu arrivée jusqu’ici ? Lui demandai-je péniblement, sentant le ridicule de cette conversation s’installer entre nous.

- Et toi, comment as-tu fait pour venir jusqu’à moi ? Tu sais, j’ai juste besoin d’un peu d’eau pour vivre et puis j’ai besoin de toi aussi ! 

Je trouvais cette situation absurde. Je parlais à une fleur dans le désert. Elle avait besoin d’eau et aussi de moi !

Détachant ma gourde avec lenteur, je l’approchai de sa petite tête parfumée et lui versai doucement quelques gouttes de mon précieux liquide. Ma gourde était vide maintenant !

Elle se mit à grandir à vue d’œil et je pouvais voir ses yeux en face des miens. Elle s’approcha de moi et m’embrassa sur la joue, un baiser de fraicheur inattendue !

Je vacillai et tombai dans un énorme trou noir. Après tout, ce n’était pas difficile de mourir !

Un bien être fou m’envahissait. Les yeux clos, je savourais cet instant délicieux. Le paradis, j’étais au paradis ! Du fond de ma conscience, j’entendis des voix parler une langue inconnue.

Etais-je déjà avec des anges ?

J’ouvris les yeux. Un homme enturbanné de bleu me passait un linge mouillé sur le visage.

D’autres hommes étaient assis autour de nous. Des chameaux blatéraient non loin de là.

Une tente avait été dressée au-dessus de nos têtes. J’étais donc vivant ! Je me souvenais à peine d’une conversation avec une fleur. Je crois que j’avais été au bord de la folie. J’étais passé très près de la mort. Je buvais avidement l’eau que l’on me donnait. Je repris un peu de force.

Les touaregs levèrent leur campement improvisé.

Je me retrouvai juché sur un chameau, maintenu en arrière par des bras solides.

Un dernier regard sur l’endroit où j’avais failli mourir. Une petite fleur aux yeux d’azur me regardait et me souriait avec malice… 

-« Julien ! Julien !... »

De très loin, j’entendis quelqu’un m’appeler par mon prénom.

Je me retournai et ne vis que le visage impassible de celui qui me maintenait fermement.

Il était grave et inexpressif. Son regard portait bien au-delà du désert.

Le soleil se couchait. Ses reflets d’or scintillaient sur le sommet des dunes de sable.

La caravane s’étirait sur une cinquantaine de mètres. Je ne savais où on allait mais je me remettais dans les mains de mes sauveurs. Inch’Allah !

Le jour baissait rapidement et la nuit s’installait.

Le chef touareg, à deux chameaux devant moi, fit un geste. Toute la caravane s’arrêta. Des hommes descendirent de leur bête et commencèrent à dérouler des tentes dans un espace bien délimité.

Mon ange gardien, qui avait sauté de sa selle, fit agenouiller son chameau puis me prit dans ses bras avec précaution pour m’installer devant un feu à peine allumé. J’étais admiratif de la vélocité des tâches de chacun. En un temps record, les tentes furent montées.

Sur le feu bouillait déjà de l’eau dans un grand chaudron où nageaient des morceaux de viande.

Il faisait nuit noire. Seule, la lueur de notre feu devait se voir de fort loin car nous étions maintenant dans une grande plaine.

Je ne comprenais pas ce qu’ils se disaient. De temps en temps, leur regard glissait vers moi et ils me dévisageaient avec curiosité en souriant de toutes leurs dents blanches.

J’étais assis au milieu d’eux et je me sentais vraiment en sécurité. Je poussai un soupir de soulagement. Un des hommes se leva et me mit une couverture sur les épaules. La température chutait. On me présenta, dans une écuelle en étain, le ragoût de viande que je dévorai avec mes doigts. Mes forces revenaient. Le thé brûlant me réconforta.

C’était fantastique de se sentir vivant !

Jamais, dans mon appartement parisien, je n’aurais imaginé une telle aventure !

Je pensais à tous ces hommes qui avaient vécu ainsi pendant des siècles comme ces touaregs.

 

Mon ange gardien vint se camper devant moi et me fit comprendre par gestes que je devais aller dormir. Il m’aida à me relever car mes jambes s’étaient ankylosées mais je pus marcher sans peine.

Nous nous dirigeâmes vers une petite tente dressée à mon intention, à l’écart des autres.

Je m’allongeai sur une couverture et m’endormis aussitôt.

 

La vision de la petite fleur bleue m’apparut tout à coup.

- Julien ! Julien !… 

Quelqu’un m’appelait et cet écho résonnait dans ma tête. Je me réveillais doucement comme sortant d’une profonde léthargie.

Deux grands yeux me fixaient. Son visage me frôlait presque. Je voulus le toucher de ma main droite mais elle demeura inerte.

Tout s’embrouilla…Je rebasculai dans mon propre « désert ».

 

…………………………………………………………………………………………………..

   

UN MOIS AUPARAVANT :

 

En vacances chez des amis savoyards, nous venions de faire l’ascension du col du Ronzier.

Debout au bord de l’arrête de l’aiguille, au-dessus du précipice, j’admirais le formidable point de vue sur la vallée qui s’offrait à moi. J’étais arrivé le premier ! Seul au milieu de cette nature encore préservée !

 

Tout en savourant ma victoire, j’entendis des pas derrière moi. Sans me retourner, je dis en m’extasiant :

-C’est MA-GNI-FI-QUE !

 

Je sentis une violente poussée dans mon dos. Je tombai dans le vide en hurlant de surprise.

Je me débattis et tentai de me raccrocher aux maigres arbustes sauvages. Mon corps désarticulé bondissait de rocher en rocher. Une douleur fulgurante s’empara de tout mon être. Je ne vis plus que l’obscurité et puis plus rien.

 

 

Dans une chambre d’hôpital, une femme attentive veille sur un homme couché dans un lit.

Seul, le bruit du respirateur crève le silence, associé aux nombreux pousse-seringues clignotants au petit jour naissant.

Entouré de tuyaux, il semble dormir paisiblement. Des balafres sillonnent son visage ainsi que des hématomes multiples et ses bras sont recouverts de pansements.

Le visage de la femme se penche sur lui. Ses deux grands yeux, couleur myosotis, sont noyés de larmes. Mais elle se reprend et l’embrasse tendrement en murmurant :

 

- Julien ! Je suis là ! J’ai besoin de toi ! 

 

Sur une table traîne un journal ouvert.

En gros titres :

 

TENTATIVE D’ASSASSINAT DE JULIEN OLLIVIER

 

LE MAITRE DU SUSPENSE !

 …………………………………………………………………………………………………..

 

 EPILOGUE : SIX MOIS AUPARAVANT

 

Des assassinats en chaîne avaient beaucoup secoué la population parisienne et même le pays tout entier, juste avant les fêtes de Noël. La police se heurtait à un processus identique mais le meurtrier ne laissait aucun indice sur les scènes de crime. C’était des crimes « parfaits ». Et les victimes n’avaient aucun lien entre elles. Comme si elles étaient choisies au hasard sur le chemin du tueur.

 

Julien Ollivier, en tant qu’écrivain de romans policiers et d’une renommée internationale s’était penché sur ce cas unique qui donnait bien du fil à retordre au procureur de la république.

 

Avant la parution de son nouveau bestseller : « DES CRIMES PLUS QUE PARFAITS », il s’était mis dans la peau de l’assassin et avait parfaitement compris le mobile qui le poussait à accomplir ses horribles forfaits. Il l’avait expliqué avec force détails dans son nouveau livre.

 

Le tueur était tombé par hasard sur le livre nouvellement paru dans une librairie parisienne, près de chez lui. Il l’avait acheté et s’était rapproché de l’écrivain qui, ce jour, était présent pour la dédicace de son œuvre, dans cette même librairie.

Les deux hommes avaient discuté longuement d’une façon tout à fait sympathique et étaient tombés d’accord sur des sujets concernant l’intrigue et le mobile.

Tout en traînant dans le magasin, il avait feuilleté le livre et avait été fort surpris de la clairvoyance de Julien. Craignant qu’on ne le découvre et se sentant percé à jour, il avait suivi le romancier jusque chez lui et avait obtenu pas mal d’informations à son sujet en interrogeant les voisins, flattés d’avoir une célébrité dans leur quartier.

 

Il mit son plan à exécution le jour où Julien partit chez ses cousins savoyards…


 

CONCOURS POEMES COURTS

1er prix : Evelyne Montangerand

 

Mal au monde

 

J’ai mal au monde,

Tonnerre qui gronde,

Cœur de métal !

Ça frappe,

Ça tape.

Le torchon brûle,

La misère hurle…

Si seulement

Une pluie de douceur,

Venait éveiller les cœurs,

Pour qu’on entende alors

Un monde meilleur.

 

BONSOIR,

Tout d'abord un grand merci pour l'attribution de ce prix !

Je suis d'accord pour  partager le poème sur votre site et votre lettre, ci-joint le poème et la photo !

Pour parler de moi, juste vous dire que déja petite  j'écrivais des petites histoires ; ensuite au collége j'ai rencontré un professeur de francais qui nous a encourager à écrire, je lui dois ce gout révélé.

J'aimerais aussi citer DANA LANG,bibliothécaire,écrivain,poète et conteuse, décédée ce 22septembre 2020.

J'étais son auxiliaire de vie et c'est elle qui m'a poussée à participer à ce concours.

Hélas, elle n'aura pas su le résultat...

Aujourd'hui je suis contente que mon poème soit partagé, c'est dommage de n'écrire que pour soi-même ! Si ça aide à évacuer ses émotions, j'espère qu'il peut parler à d'autres..

2020-10-11_194557

 

 


CONCOURS JEUNES POETES

1er prix cours élémentaire : Pacôme Legros-Mazier

pour le poème :

Arc en ciel

***

 

Vert

Pareil à l’herbe


Rouge

Pareil aux roses

 

Transparent

Pareil à l’Evian

 

Marron

Pareil à la terre

 

Violet

Pareil à la violette

 

Rose

Pareil à Lili Rose

 

Toutes ces couleurs

Vont se mélanger

Pour faire une couleur d’arc en ciel…

 

Pacôme – juin 2020


 

 1er prix cours moyen/6ième : Lili-Rose Legros-Mazier

pour le poème :

Les animaux de mon jardin

                            ***

 

Avec la laine de mon mouton

Je peux faire mes pulls avec du coton

 

Avec mes poules au long cou

On coud une belle écharpe pour maman poule

 

Avec mes lapins qui courent partout

On s’amuse bien surtout

 

Avec mes poissons et mes têtards

On peut se coucher tard

 

Avec mes pigeons on s’envole

Vers de nouveaux horizons sans école

 

Avec les alpagas de la campagne

On va au-delà des montagnes

 

Avec mes ânes Hermès et Aladin

C’est la fin de l’histoire de mon jardin…

 

Lili Rose – juin 2020


 

1er prix 5ième/4ième/3ième : Camille Lacharme

pour le poème :

L'Anorexie

***

 

c'est cette étrange maladie

que l'on nomme l'anorexie

venue de nul part

elle surgit tel un guépard

au tout début

cela reste de simple refus

puis petit à petit

elle t'entraîne jusqu’à l'infini

elle te perd et fait de toi

une fine brindille à l'air sournois

tu es avide

tu ne sais plus qui des deux décide

les moments où elle te laisse respirer

deviennent rares et désirés

ainsi commence le chantage

du sport contre un bout de fromage

entraînée dans ce tourbillon

tu obéis et réponds

tu n'en peux plus

tu t'épuises et deviens nue

Tu veux que ça s'arrête

et que cela se stoppe dans ta tête

Tout doucement tu t'éteins

pensant parfois à ton bien

puis sans que tu le veuilles

elle te place dans un cercueil

mais tu résistes,

tu te relèves et persistes

et à force de tomber

tu finis par y arriver

au bout de nombreuses années

tu as enfin gagné.

Camille Lacharme


 

 2ième prix 5ième/4ième/3ième : Thelma Durand

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avec le poème :

Mort douce

***

 

J’ouvre les yeux une dernière fois

Je regarde

La ville triste

Ville sombre

Ville sans pitié

Ville déchaînée

 

Je ferme les yeux

Je me calme

Un grand ciel bleu plein d’espoir arrive

Les oiseaux et les prairies sont là

Le silence est là toujours là

Je ne veux plus ouvrir les yeux

Je préfère le silence, le calme

 

C’est la mort

Mort douce, paisible et calme

Sans bruit rien que le silence et la nature

 ​Thelma DURAND



Nous remerçions infiniment les lauréats qui ont répondu à notre demande, nous autorisant ainsi à publier leur photo, leur présentation et leur texte primé en cette remise de prix virtuelle ; bien sûr il manquera le contact humain, le spectacle et le buffet, mais contentons-nous de ce minimum ! Et soyez prudents...

Nous vous rappelons notre message du 26 octobre : Par suite d'un changement de personne dû à la pandémie, une erreur nous a mis devant l'impossibilité de retrouver le nom du concurrent ayant envoyé et gagné le 2e prix de poésie classique dont le titre est «Pour toujours ». Nous lui demandons de bien vouloir se faire connaitre par l'intermédiaire du module "contacter l'auteur" (en haut de la colonne de gauche) en justifiant sa participation par le numéro de code choisi et le premier vers de son poème. Nous le (ou la) remercions tout en nous excusant de ce contretemps !


Quant au spectacle prévu, il s'agissait du groupe Mélouna and co qui nous avait déjà enchantés lors de la remise des prix 2019...quelques photos souvenirs pour ambiancer cet article et vous donner une impression de direct (virtuel) :

mélouna1

mélouna2

mélouna3

 et vous pouvez participer à la fête derrière votre écran par un commentaire

danseuses

 

 

26 octobre 2020

Nos Concours 2020/2021

Nous rassurons ceux qui consultent impatiemment notre blog pour les Concours de la saison nouvelle : ils auront bien lieu !

En voici les règlements que vous pouvez consulter en cliquant sur le titre de celui qui vous intéresse :

Concours_Mignardises_SDP_2021

Concours_poesie_Adultes_SDP__2021

Concours_poesie_Enfants_SDP__2021

Concours_poesie_Laplace_SDP______2021

Concours_ha_kus_et_po_mes_courts_SDP_2021

Vous avez donc un peu de temps pour racheter un encrier et préparer vos plumes d'oie (ou vos calames)

livre ancien

quant aux récompenses, vous pouvez consulter notre article du 1er avril...

 

 

26 octobre 2020

Palmares des Concours 2019/2020

 nous disons bien : palmarès des concours échus en 2020

l'article récapitulatif des textes (poésies et nouvelles) est publié le 6 novembre avec présentation de lauréats



 

Comme nous l'avons déjà précisé par deux fois : tous les lauréats de nos Concours ont été avertis individuellement. La remise des prix prévue au 22 novembre 2020 est annulée ainsi que le spectacle et le buffet. Les lauréats seront informés et recevront leur prix par courrier postal. Nous leur proposerons d’envoyer une photo et quelques lignes de présentation pour accompagner leurs textes primés sur le site de l’association.

Nous collectons actuellement les photos et lignes de présentation envoyées, à la suite de notre demande, par les Lauréats : cela fera l'objet d'un article ultérieur.

le tableau ci-dessous est plus lisible en zoom + 110 %

palmsalon

Par suite d'un changement de personne dû à la pandémie, une erreur nous a mis devant l'impossibilité de retrouver le nom de la personne ayant envoyé et gagné le 2e prix de poésie classique dont le titre est «Pour toujours ». Nous lui demandons de bien vouloir se faire connaitre par l'intermédiaire du module "contacter l'auteur" (en haut de la colonne de gauche) en justifiant sa participation par le numéro de code choisi et le premier vers de son poème. Nous le (ou la) remercions tout en nous excusant de ce contretemps !

 

9 octobre 2020

Les lauréats de nos Concours 2020

Nous le répétons : l'article récapitulatif des textes (poésies et nouvelles) est publié le 6 novembre avec présentation de lauréats


 

Tous les lauréats de nos Concours ont été avertis individuellement. Comme nous vous l'avons indiqué dans notre article du 26 septembre : La remise des prix prévue au 22 novembre 2020 est annulée ainsi que le spectacle et le buffet. Les lauréats seront informés et recevront leur prix par courrier postal. Nous leur proposerons d’envoyer une photo et quelques lignes de présentation pour accompagner leurs textes primés sur le site de l’association.

Bien entendu tout le monde regrette l'annulation de cette rencontre qui est, chaque année, l'occasion de rencontres, de partages et de convivialité : nous devons nous adapter aux circonstances, d'où notre article du 26 septembre. Notre proposition a reçu un très bon accueil auprès de nos lauréats et nous collectons en ce moment leurs réponses que nous publierons prochainement en un article spécial.

nota : monsieur Victor H. ne nous a pas encore répondu...

26 septembre 2020

Des nouvelles du Salon

En cette période de confinement post-confinement, et qui risque de durer longtemps, tout le monde est obligé de s'adapter à la situation et, comme tout le monde nous avons dû prendre certaines décisions !

Veuillez bien prendre note des dispositions suivantes, les adhérents à jour de cotisation en seront informés directement 

* Devant les dernières mesures sanitaires prises par les autorités publiques, et le risque d’arriver à une interdiction de groupement de plus de 10 personnes, nous pensons qu’il vaut mieux annuler l’AG du 23 octobre 2020, néanmoins, vous aurez la possibilité de voter par courrier ou courriel.

*La remise des prix prévue au 22 novembre 2020 est annulée ainsi que le spectacle et le buffet. Les lauréats seront informés et recevront leur prix par courrier postal. Nous leur proposerons d’envoyer une photo et quelques lignes de présentation pour accompagner leurs textes primés sur le site de l’association.

*L’après-midi poétique et le spectacle du dimanche 13 décembre sont annulés, ainsi que le verre de l’amitié.

* Les ateliers d’écriture des vendredis sont pour l’instant remplacés par des envois par courriel avec des retours des uns et des autres, comme pendant le premier confinement.

Nous réfléchissons actuellement à d'autres moyens par internet, tels ceux que nous avions mis en place lors des contributions sur le virus.

Nous vous tiendrons informés du suivi...

Prenez toujours toutes vos précautions avec les gestes dits barrières et les masques ! Attention : les personnes âgées ou fragiles de santé sont les cibles préférées de la pandémie !

Et aussi, à titre de protection supplémentaire, n'embrassez plus votre pangolin...

troll

 

26 septembre 2020

le 3 octobre à la Médiathèque de Villefranche-sur-Saône

La Médiathèque de Villefranche, après sa réouverture avec précautions d'usage, nous informe :

Rencontre avec Paola Pigani

Bonjour,

Nous recevons la poète et écrivaine Paola Pigani à la médiathèque de Villefranche le samedi 3 octobre à 15h. Vous trouverez les détails sur notre site : http://www.mediatheque-villefranche.com/

Pourriez-vous transmettre l'information à vos contacts susceptibles d'être intéressés ? Le contexte actuel nous oblige à fonctionner sur réservation, qui se font au 04 74 65 56 20 ou par mail à l'adresse mediatheque@villefranche.net.

Merci d'avance, n'hésitez pas à me recontacter pour plus de renseignements !

Bien cordialement,
Morgane Le Bihan, responsable de l'espace Adulte
Médiathèque de Villefranche-sur-Saône

paola pigani

 

25 septembre 2020

des nouvelles de nos visiteurs

100nota : 44 % des Etats-Unis ...il s'agit des visiteurs par référencement Google et NA signifie origine cachée

6 septembre 2020

les 100 derniers visiteurs

100

Welcome ou Willkommen

 

rions

25 août 2020

A l'usage de nos visiteurs de tous Pays

bienvenue

ET AUSSI

(selon http://www.freelang.com/expressions/bienvenue.php)

AFRIKAANS welkom
ALBANAIS mirë se vini
ALLEMAND herzlich willkommen
ALSACIEN welkomma
ANGLAIS welcome
ARABE مرحبا (marhaban)
ARABE LIBANAIS أهلا وسهلا (ahla w sahla)
ARMÉNIEN bari galoust
AZERI xos gelmissiniz
BAMBARA i bisimila
BAOULÉ akwaba
BAS-SAXON welkum
BASQUE ongi etorri
BENGALI swagata
BERBÈRE amrehba sisswène
BIÉLORUSSE Шчыра запрашаем (ščyra zaprašajem)
BIRMAN kyo tzo pa eit
BOBO ani kié
BOSNIEN dobro došli
BRETON degemer mad
BULGARE добре дошъл
CATALAN benvinguts
CHEROKEE ulihelisdi
CORÉEN 환영합니다 (hwan yung hap ni da)
CORSE bonavinuta
CRÉOLE ANTILLAIS bel bonjou
CRÉOLE GUADELOUPÉEN bienvenue
CRÉOLE GUYANAIS ben vini
CRÉOLE HAITIEN bienvéni
CRÉOLE MARTINIQUAIS bienvini
CRÉOLE MAURICIEN bienvéni
CROATE dobrodošli
DANOIS velkommen
DOUALA pô la bwam / bepôyédi ba bwam
ESPAGNOL bienvenido (m) / bienvenida (f) / bienvenidos (pl)
ESPÉRANTO bonvenon
ESTONIEN tere tulemast
EWÉ woezon
FÉROÏEN vælkomin
FINNOIS tervetuloa
FLAMAND welkom
FRANÇAIS bienvenue
FRANCIQUE LORRAIN wìllkòmme
FRISON wolkom
FRIOULAN binvignut
GA awaa waa atuu
GAÉLIQUE D'ÉCOSSE fàilte
GAÉLIQUE D'IRLANDE fáilte
GALICIEN benvido
GALLO bin la v'nu
GALLOIS croeso
GASCON planvenguda
GÉORGIEN mobrdzandit / ketili ikhos tkveni mobrdzaneba
GOUN mikouabô
GREC Καλώς ήλθατε (kalos ilthate)
GUARANÍ eguahé porá
HAWAÏEN e komo mai
HÉBREU baroukh haba (à un homme) / brouha aba-a (à une femme)
HINDI swaagat / aap ka swaagat hein
HMONG tos txais / nyob zou tos txais
HONGROIS üdvözlet
IGBO nnoo / i biala
INDONÉSIEN selamat datang
ISLANDAIS velkomin
ITALIEN benvenuto (m) / benvenuta (f) / benvenuti (m pl) / benvenute (f pl)
JAPONAIS yôkoso
KABYLE amrehva ysswène / l'aaslama
KHMER chum reap suor (formel) / suor sdei (courant)
KINYARWANDA murakaza neza
KOTOKOLI nodé
KURDE bi xer hati
LANGUEDOCIEN (OCCITAN) (la) benvenguda
LAO gnindi ton hap
LATIN (per) gratus mihi venis (sois le bienvenu)
LETTON laipni lūdzam
LIGURE benvegnûo / benvegnûi
LINGALA boyeyi bolamu
LITUANIEN sveiki atvykę
LUXEMBOURGEOIS wëllkom
MACÉDONIEN добредојде (dobredojde)
MALAIS selamat datang
MALAYALAM swagatham
MALGACHE tonga soa
MALTAIS merħba
MAORI haere mai
MBEMBE kakwa o
MINA miawezon
MONGOL Тавтай морилогтун (tavtai morilogtun)
MORÉ ne y waoongo
NÉERLANDAIS welkom
NÉPALAIS namaste
NORMAND byivenun / la vilkoume
NORMAND (GUERNÉSIAIS) bianvnu
NORMAND (JÈRRIAIS) bein'vnu
NORVÉGIEN velkommen
OCCITAN benvenguts
OSSÈTE Табуафси (tabuafši)
OURDOU khush amdeed
OUZBEK hush kelibsiz
PAPIAMENTO bon bini
PERSAN خوش آمدید یا (khosh âmadid - formel) / خوش اومدی (khoshumadi - courant)
POLONAIS witaj (sing.) / witajcie (pl.)
PORTUGAIS bem-vindo
PROVENÇAL (la) benvenguda
ROMANI mishto-avilian tú
ROUMAIN bine ai venit (sing.) / bine aţi venit (pl.)
RUSSE добро пожаловать (dobro pojalovat)
SAMOAN afio mai, susu mai ma maliu mai
SARDE benènnidu (logudorois) / beni benìu (campidanois)
SERBE dobrodošli
SHIMAORE karibu
SHONA wauya (pluriel : mauya)
SINDHI bhali karay aaya
SINHALA aayuboovan
SLOVAQUE vitame vás / vitajte
SLOVÈNE dobrodošel (à 1 H) / dobrodošla (à 2 H) / dobrodošli (à 3 H ou +)
dobrodošla (à 1 F) / dobrodošli (à 2 F) / dobrodošle (à 3 F ou +)
dobrodošli (groupe mixte)
SOBOTA zupinje z te videtite
SOMALI soo dhawaw
SUÉDOIS välkommen
SUISSE-ALLEMAND härzliche wöikomme
SUNDANAIS wilujeng sumping
SWAHILI karibu (à une seule pers.) / karibuni
TAGALOG maligayang pagdating
TAHITIEN maeva / manava
TAMOUL nal-varravu
TATAR rahim itegez
TCHÈQUE vítejte
TCHÉTCHÈNE marsha vog'iyla
TELUGU swagatham
THAI ยินดีต้อนรับ (yindii ton rap)
TIBÉTAIN tashi delek
TONGAN malo e lelei
TURC hoş geldiniz
UDMURT gazhasa oetiśkom
UKRAINIEN Ласкаво просимо (laskavo prosymo)
VIETNAMIEN chào mừng (ông, bà, cô : M, Mme, Mlle) mới ðến
HOAN NGHINH (en public, sur banderolle)
WALLON (orthographe à betchfessîs) bénvnou (bénvnowe) / wilicome
WOLOF dalal ak diam
18 août 2020

Des nouvelles du Salon

vacancesVOIR ARTICLE DU 26 SEPTEMBRE 2020

20 juillet 2020

Pour rire un peu

100et pourtant c'est vrai...

4 juillet 2020

Un petit tour du monde de la Poésie

100 derniers

et le Salon des Poètes de Lyon a les honneurs de l'annuaire Canalblog !

top

18 juin 2020

Un couple présidentiel, confiné en séminaire, et qui poétise...

 

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Bla-bla-bla,etc.

Confinement 2020

 

100 pages de : curiosité + questionnement + poésie + philosophie + religiosité + rugby + utopie + éthique + cinéma + littérature + guignol = recueil de "blablablatage" issus de l'imagination de l'auteur pendant le confinement du printemps 2020.

Une cascade de phrases, un torrent de mots, un éboulement de syntagmes comme une saillie, une musique, une chanson, un tintamarre entre désespoir et espoir, entre ténèbres et lumière, entre cris et prières, ainsi explose pour un ouvrage inclassable la pensée d'un poète privé charnellement des rayons d'un soleil insolent illuminant son bureau et le monde, le renouveau bucolique s'épanouissant sans retenue loin de tous regards et de toutes caresses.

 

Après des études supérieures techniques, Alfred de Loyarac consacre sa vie professionnelle à la construction : maître d'œuvre, ingénieur structures, pendant laquelle son intérêt pour la langue française, écriture et littérature, ne le quittant plus depuis l'enfance, lui offre le bonheur d'éditer les ouvrages listés en pages intérieures de ce recueil. Ardent défenseur et militant de la Francophonie et de la cuisine lyonnaise, aussi bien en associations de proximité, que dans l'international, il complète sa passion des mots au poste de vice-président du Salon des Poètes de Lyon, institution créée en 1898

 

blablacouv2

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 Bulletin de souscription

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Je souscris à …......... exemplaire(s) du recueil Bla-bla-bla,etc ( 208 pages )

à 12€ l'unité (au lieu de 13 € prix public)

+ coût du transport postal : 4.95€ pour 1 livre, 6.35€ pour 2 livres, 7.95€ pour 3 livres.

Au delà, contacter Alfred au 06 75 22 15 82.

Possibilité de remise en main propre (attentionau virus ! ) lors de rencontres amicales ou fortuites.

Montant du règlement: ............................+ frais postaux ...........................=...........................€

Règlement par chèque bancaire à l'ordre de :

Maryse CORNET-CARAYOL - Résidence de Neuville - 32C, allée Jean Paul II - 69110 - Sainte-Foy-lès-Lyon

 


 

 

 

chambcouv

 

La Chambre

 

Autobiographie imaginaire

 

  Voici un roman, un premier roman comme nul autre pareil.

L'auteur le surlignant lui même d'une formule originale: "autobiographie imaginaire", tellement on comprend dés le prologue, combien cette histoire d'amour contrariée semble appartenir au vécu. Certes, l'imaginaire, Alfred de Loyarac sachant jouer avec les mots de notre langue , l'emporte souvent afin de tempérer au travers de rêves, de méditations monacales, voire de fantasmes, le plus dur d'une situation trop douloureuse. D'autre part, une particularité anime l'écriture. Celle de remplacer les dialogues entre les personnages par une communication issue de la technologie contemporaine le WhatSapp en français, créant un genre néo-épistolaire s'il en est. Formule intéressante, là encore vécue entre cet homme passionnément amoureux d'une femme plus jeune que lui, mais qui ne lui rend pas ses sentiments à la hauteur des émotions attendues. Eternel drame d'amour ? penserez-vous. Oui, mais ce sujet inépuisable dans le domaine des créations artistiques offre avec cette écriture somme toute assez inédite, les angoisses, les espoir, les désir, etc. bref tous les tourments liés à l'exaltation amoureuse, pour apparaitre comme transportés dans une autre dimension.

L'auteur a osé nous entraîner sur le chemin de son désir de romancer sans oublier ses racines de poète. Constat est fait.


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Alfred CARAYOL - Résidence de Neuville - 32C, allée Jean Paul II - 69110 - Sainte-Foy-lès-Lyon

 


 

 

demcouv

 

Les Demoiselles d'Aphrodite

poésies amoureuses

 


Etre l’Unique de l’homme aimé ne se  gagne pas à tous les coups…


Mais être l’Aimée au-delà de toutes, ne reste-t-il pas le plus subtil, le plus inaltérable des cadeaux ?


Alors ces mots offerts à d’autres femmes ne représentent-ils qu’envols de poète au regard énamouré, touché par d’autres beautés, l’espace de quelques phrases joliment assemblées ?


L’art du poète ne s’offre pas à tout le monde, il y a artiste et poète, l’un ne va pas toujours avec l’autre !

Ici, l’art se prête au service du poète avec perfection et comblée comme nulle autre femme  je l’aime aussi comme un poète d’Amour universel.


Maryse Cornet Carayol Présidente du Salon des Poètes de Lyon

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ruissecouv1

 

Ruisselet

 

Poésies

 

- Je doute fort que vous ayez remarqué la délicatesse des vers de notre poétesse. Ils sont ciselés à la manière raffinée d’une dentelière. Aussi vivants et colorés qu’un marché aux fleurs. Elle nous parle de la vie qu’elle aime tant, en l’observant dans ses moindres fragments kaléidoscopiques, et du plaisir des sens, quels qu’ils soient. Parfois un peu nostalgique ou mélancolique, mais jamais désespérée!
Crisse la plume, glissent les mots, traçant à l’encre bleue, l’humeur sereine de cette nuit sans lune.
- Avez-vous remarqué la façon dont l’auteur utilise parfois un vers? En l’emberlificotant pour en faire un tuteur, laissant ensuite sa plume vagabonder dans son imaginaire, pour revenir plusieurs fois à son fil d’Ariane. Des anaphores qui viennent rythmer ses poèmes avec élégance.
- Il faudrait vous méfier tout de même, vous pourriez succomber sous le charme… Véritablement enivré par l’infinie douceur : des caresses de soie rose, de l’irisé d’un arc en ciel, des effluves des tilleuls en fleurs, d’une perle de culture qui caresse la gorge, des rêves bleus qui envahissent les nuits de pleine lune.

Renée Lampin



ruissecouv2Après des études d’éducatrice spécialisée et différentes formations autour de l’art et du théâtre auprès des personnes les plus fragiles, écriture et poésie ont pris racine dans la vie professionnelle et quotidienne de l’auteur, au point d’être reconnue depuis une vingtaine d’années à la Présidence du Salon des Poètes de Lyon (créée en 1898).

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13 juin 2020

Notre sortie annuelle en...2020 ?

On nous a questionné quant à cette célèbre et historique sortie annuelle ...et bien oui elle était prévue pour le 16 mai et à cause d'un...pangolin quelque part en Chine, elle a été annulée !

Nous vous aurions proposé : la visite du Musée Couty vers l'Ile Barbe avec restaurant dans le même quartier. Jean Couty fut l'un des peintres majeurs de Lyon, il fut entre autre, qualifié par certains de peintre mystique. Pour compenser cette occasion unique manquée (encore maintenant il faut prendre des précautions sanitaires) nous vous proposons une visite virtuelle du Musée par une présentation raisonnée ; par le lien ci-dessous vous pourrez contempler une grande partie de ses oeuvres classées par catégorie en cliquant sur chaque vignette (vues de Lyon, églises, paysages, etc...)

https://www.museejeancouty.fr/oeuvre-raisonnee

(Vous pouvez également visiter le reste du Musée en cliquant sur accueil ou les autres onglets)

Souvenir personnel : il y a plusieurs années, je rencontrais, lors d'un repas chez une amie commune, un samedi midi par mois, Madame Couty, j'adorais ces rencontres agréables, pleines d'humanité et de culture. Et Madame Couty nous expliquait que chez elle il y avait tellement de tableaux qu'elle pourrait ouvrir un Musée ! Ce qui fut réalisé par son fils !

jean couty (wikipédia)

(les photos des oeuvres sont en droit réservé)


 

ajout du 27 juillet :

et un très bel hommage vient de lui être rendu sur l'exposition en cours :

https://www.lyonpeople.com/les-sorties/les-expos/exposition-un-ete-avec-jean-couty-2020-07-26.html

10 juin 2020

Statistiques...

Sur 81329 visiteurs depuis le 8/10/2007, répartition des 100 derniers :

salon 100 derniers

(NA signifie origine cachée)

 

5 juin 2020

Déconfinés mais masqués...

En raison de l'actualité sanitaire nous réfléchissons actuellement sur plusieurs sujets :

- nos Concours annuels francophones : étude des participations, organisation du jury, délibérations, préparation des résultats pour le rentrée

- notre saison 2020/2021 : organisation, planning des réunions et rencontres, animations culturelles

Vous devez être bien conscients des difficultés qui se posent : par exemple la salle de la rue de Marseille comporte 70 places, et, dans les conditions actuelles, en laissant vides 2 sièges entre chaque passager poétique il n'y aurait que 4 personnes par rangée d'où un total de 28 personnes au lieu de 70 maximum habituel. Et caetera...

Nous réfléchissons à tous ces problèmes et nous vous tiendrons au courant !

signer

8 mai 2020

Quelques statistiques

100 derniers

pages popu

1 mai 2020

Premier Mai

Plus particulièrement cette année, avec ce muguet virtuel, le Salon des Poètes de Lyon vous souhaite beaucoup de Bonheur

 

muguet

 

29 avril 2020

Tous nos articles sur les poèmes reçus en contribution coronavirus ...

colombe

message1

 

(les différences de présentations sont dues à la mise en page des textes d'origine)

4-bougies

N°1

IL....

Est terriblement avide
S'attaque à tout ce qui respire
Il ce qu'on à vécu de pire
Son nom de code est Covid

Il est venu sans papiers
Passé les frontières sans nuages
Pas besoin de majorité
Pour faire partout des ravages

D'aucuns accusent le pangolin
D'être son agent transmetteur
D'autres se font accusateurs
De nombreux autres desseins

Sans papiers et d'âge mineur
Émancipé de toute tutelle
Il n'aura pas attendu l'heure
De faire sonner glas et crécelles

Entre nations il sème le doute
Et la diplomatie s'agite
On veut savoir et très très vite
On veut savoir quoiqu'il en coûte

Il à séparé les familles
Obligé au confinement
4 milliards qu'on estampille
Comme suspects en attendant

En 21 jours seulement
Il à fait les plus grandes réformes
Ce virus d'Extrême Orient
Frappe de manière uniforme 

Grands et petits, jeunes et vieux
Et parait il, plus les hommes
Normal ils ont croqué la pomme
Ah la Genèse des jours heureux...

Virus il te faut pourtant savoir 
Que rien ne dure ici bas
Et qu'en France on écourte les Rois
C'est inscrit dans notre Histoire 

Puisque ton signe d'ornement
Est une couronne rouge carmin
Tu es repérée des savants
Qui te feront la peau demain

Compte les jours qu'il te reste
Et promène toi à ta guise
Et quand bien même tu te déguises
Mort à ton règne funeste

Egidio Luz


 N°2

Inconscients, irresponsables…aux fourneaux pour le Covid-19

 

Pour certains, le confinement,

N’est pas important.

Jeune ou plus âgé, je ne suis pas forcément concerné,

Et je fais preuve d’un égoïsme caractérisé.

Infractions multiples aux consignes,

Normal, je refuse de lire entre les lignes.

 

Soi-disant je mets les autres en danger,

bisoubactéries


Foutaise, ce ne sont que des préjugés.

Il ne faut pas dramatiser,

D’ailleurs le jogging, c’est ma priorité,

Ainsi que de me promener sur une plage au soleil.

De toute façon, je n’ai pas besoin de vos conseils.

 

Je ne suis pas le genre à me laisser manipuler,

Par un gouvernement trop zélé.

Pour les personnes infectées,

Elles n’avaient qu’à mieux se protéger.

Il n’y a rien de catastrophique,

Pourquoi on me critique ?

 

Pour ne pas tomber dans l’obsession,

Vous n’avez qu’à trier les informations.

D’abord, ça fait une sélection naturelle,

C’est bon pour la planète.

Je n’y peux rien si vous n’êtes que des mauviettes.

Achetez-vous une vie surnaturelle.

 

A être un vantard,

Un jour, pour toi, il sera trop tard.

Tu seras peut-être soigné,

Car notre civisme et notre conscience sont notre réalité.

Si tu es sauvé,

A défaut d’être incarcéré, il faudra t’excuser,

 

Car insulter la société,

Prendre plaisir à calomnier,

Tous les services de santé,

Les forces de l’ordre, les pompiers,

Tous les métiers mobilisés,

Face à tout cela, tu ne mérites pas d’être gratifié.

 

Avec cet esprit de cruauté, cette attitude maléfique,

Tu es devenu une injure, un déshonneur pour la République.

Daniel Beaudet (dans ce poème cliquez sur les petites bestioles)


N°2 bis
Le monde en silence (Covid-19)

 

Ce peut être rassurant ou inquiétant,

De ne plus entendre le bruit de la rue.

Peu de voitures circulent,

Les trottoirs sont quasi déserts.

C’est comme un manteau de neige,

chinuit


Qui amorti les sons,

Où glisse le chant des oiseaux, celui d’un pinson.

La pollution s’est retirée à perte de vue,

Pourtant nous sommes bien vivants.

Avec du recul,

Sous le couvert de consignes sanitaires,

Peut-être que nous sommes pris au piège.

 

A travers ce voile invisible,

Tout parait insensible,

Mais tout est possible,

Du meilleur comme du pire.

Sans devenir une cible,

On réapprend à vivre ensemble,

Avec des moments de délires,

Qui nous divisent ou nous rassemblent.

 

Quand un proche nous quitte,

C’est dur de garder ses distances,

Cette sensation d’éloignement,

Refoule cet instant d’accompagnement.

On a besoin de réconfort,

De s’étreindre, de se rapprocher,

D’échanger, de s’enlacer,

mamournours


Pour aller chercher cette délivrance,

Et ne pas avoir l’impression de prendre la fuite.

Privé de ce lien fort,

Ce moment de recueillement,

Disparaît comme un mystère, dans l’intervalle de cet espace-temps.

 

Si le silence est d’or,

La santé est un trésor.

Quand la vie est en péril,

L’amour nous relie à ce fil.

 
Daniel Beaudet



N°3
Les "zumains" confinés

 


Cela fait trois semaines qu'un inquiétant silence

Musèle le pays et sa terrible engeance

Dans un confinement docile, obéissant.

Un véhicule ou deux, quelques rares passants…

 

Un virus échappé, dans un orient extrême,

A bien proliféré. Il est partout et même

Près du cercle polaire, des  îles sous le vent.


Ils disent qu'il n'est pas emporté par le vent !

gif virus

 

Moi aussi je subis la loi de ce Covid

Creusant les solitudes qui fleurissent sous vide.

Est-ce que nos édiles, soupçonnés d'incurie

Ne nous préparent pas quelque décret pourri ?

 

Que les matins sont beaux au printemps revenu.

Le ciel est aux oiseaux, privilège obtenu

Grâce à la détention des "zumains" prédateurs,

Qui ne font plus hurler leurs voix et leurs moteurs.

 

Passent les jours d'ennui, la vie en marche arrière

Quelques pas au dehors, oui les gestes barrière…

Attendre. Oui mais quoi ? Le déconfinement ?

Je n'ai le cœur à rien. Enfin… Pour le moment.

 

Je suis anéantie de voir tous ces egos :

Guéguerre de chercheurs qui visent le magot.

La paix s'est installée, la nature respire.

Mais je sais que demain nous réserve bien pire. 

Nina Padilha (dans ce poème cliquez sur la bestiole verte)



N°4

Les enchaînés

Aucun écrit, ni de citations prophétiques,
Pour la mort de l'Humain en ces jours de talion !
Vous ! Messagers de Dieu ! Vos quatre vents bibliques,
Lâchez -les balayer l'ombre de ce vibrion !


Regardez et voyez ! Ces soldats héroïques !
Unis comme enchaînés aux peurs de leur mission,
De nuit comme de jour, leurs combats pathétiques
L'étrillent à ce qu'il est ! Vulgaire trublion !


Qui tiendra le crachoir au soleil de victoire,
Pour hausser au summum tous ces gens merveilleux ?
Pitié ! Qu'il soit des leurs ! Afin que cette histoire,


Soit gravée, au fronton des actes valeureux,
Avec leur vrai souffrance, très loin de toute gloire,
Dantesques soignants sans geste miraculeux !

Alfred de Loyarac



N°5

LE SILENCE DU MONDE

 

Lors, le monde tournait à plein,

La ville bourdonnait sans fin

Les humains couraient…

 

Soudain un mauvais matin,

Insidieux

Survint le fléau :

 

Un mal obscur, un virus vilain,

Venimeux, pernicieux.

 

Et le monde entier s’est  éteint...

 

Plus de camions, plus de passants

Dans les rues vides plus d’enfants,

Tout est immobile

Tout est dolent.

 

Les feux passent au rouge, au vert,

Qui s’en soucie ?

Un chat perdu, un oiseau blanc ?

Une feuille, un souffle de vent ?

La pluie ?

 

Le bourg est désert,

En suspens.

 

Tout semble vide et inutile,

L’homme est si fragile !

 

Pourtant la terre resplendit

La nature s’épanouit,

Le printemps revient, vif et serein.

 

Restent prière et patience,

L’espoir dans le silence.

 

Demain,

Peut-être l’homme sera-t-il

Moins futile ?


HERMELINE


 


n°6

 MINI PETIT VIRUS (sur l'air de Minnie petite souris, de Henri Salvador)

Mini petit virus, avec toi c'est pas du gâteau

viens voir petit virus, tu vas t'en aller aussitôt,
 n'avons pas besoin d'toi, il y a des malades un peu partout
 nous tous ensemble là, petit virus, nous tenons l'coup !

 Tu vas nous rendre marteau
 sors tout de suite derrière not'dos.

 mini petit virus on va bientôt te dire adieu
 viens voir petit virus y a des carabins courageux
 et c'est vraiment marteau, on va te donner un grand coup
 chez nous y a des héros, petit virus va-t-en de nous !

 On va d'abord te tendre un piège
 que feront nos chercheurs.

 mini petit virus nous n'avons que de bons agents
 viens voir petit virus ces amendes aux contrevenants
 et pour le piège crois-nous nous le jurons, nous s'rons dans l'coup
 l'médicament s'ra là, petit virus va-t-en de nous !

 Nous lâcherons rien du tout
 on t'aura par la peau du cou.

 mini petit virus puisque demain ce s'ra la fin
 viens boir'petit virus ce bon remède des médecins
 si nous ne lâchons rien, c'est pour demeurer dans le coup
 tu n'es qu'un p'tit vaurien, petit virus va-t-en de nous !

 Si tu nous veux la guerre
 nous avons des infirmières.

 mini petit virus puisque tu es là pour de bon
 y a des pompiers hardis, est-ce que tu sens qu'c'est pas bidon
 et la guerre tu vois c'est que tu n'es qu'un gros filou
 on va plancher sur toi, petit virus va-t-en de nous !
 Alors gare à l'élite,
 disparais de nos vies, on te dynamite
 bravo ! Et attention ! Nous allons sortir d'nos maisons
 attention !


 Jacqueline Paut


n° 7-

UN OISEAU SUR LA BRANCHE

moineau

 

Sublime sur sa branche un oiseau chante et danse
Un papillon l’admire et l’applaudit des ailes
Est-ce le renouveau qui divertit la France
Et nous offre du vert pour vivre au naturel?
Le retour aux sources pour enfin se connaître
Est-ce la solution pour comprendre les autres ?
J’aime à l’espérer pour…voir l’amitié renaître
Et l’encenser d’honneurs…en devenir apôtre.
Briguer le partage pour vivre le bonheur
Se vouloir solidaire en se rendant utile
Se rapprocher du cœur en semant à toute heure
Le plaisir d’être ensemble…en cueillir le subtil.
Prônons l’isolement dont la noble sagesse
Nous concède en retour…air pur et symphonies.
Pour nourrir notre esprit…tempérer nos faiblesses,
Appelons de nos vœux les joies de l’harmonie.
Pour toi mon ondine mon amour ma déesse
J’aimerais trucider le coronavirus
Et, de désir, sentir frémir sous mes caresses
Avide et envoûtant ton corps à la Vénus
Esseulés aujourd’hui pour échapper au mal
Se retrouver demain bienheureux plein d’envies
Pour savourer avec…un vertige optimal
Des ensembles d’oiseaux chanter l’hymne à la vie.

Tony Calouche



n°8 (acrostiches sur chaque début de vers)



Certain l’appelle «CONNARD» de virus

Ombre maléfique guettant sa proie

Redoutable leçon à l’homme se croyant Invincible

Ou, mise en garde d’un Dieu punissant l’Humanité ?


Non et non, réagissons, en ignorant nos peurs

Avec de l’humour rions en sublimant l’avenir 

Vite, chantons, dansons, rêvons en confinant nos vies

Inventons, créons, vivons en amusant nos enfants

Remercions ce chaud printemps, fleurissant nos jardins

Unissons-nous à la joie des malades bénissant leurs sauveurs

Si l’homme se réveille, redécouvrant l’essentiel…

                               Alors vivement les jours d’après !   

      Jeannine Mutillod


 n°9

Notre Monde

 

terrtourne

monde 1monde 2


N°10

LE NUAGE

 

C’est un nuage errant qui nous vole sans bruit 

Sans odeur ni papier, il franchit les frontières

Et s’installe en chacun comme il ferait chez lui :

Il entre sans frapper en souillant les matières.

 

Dans le confinement muselant la cité,

L’entraide et le service irriguent la survie :

De redoutables deuils touchent l’humanité

Quand trop peu de moyens peuvent nuire à la vie.

 

Pourtant chaque matin, j’entends mieux les oiseaux ;

J’apprends que des poissons renaissent dans les eaux

Et que du ciel plus pur, notre air se régénère !

 

lignedauphin

 

Avant d’autres tourments, j’apprends à me nourrir

De cette pureté tranquille et solidaire

Qui nous unit par peur de trop vite mourir !

 

Pham Quang Tân    (s'il ne bouge pas, cliquez sur le dauphin pour le faire nager)


 

N°11

SORTIR

Sortir, sortir enfin…mais pour quand l’évasion?

M’empiffrer de ciel bleu sans crainte du gendarme

Je voudrais que l’air pur m’enivre à profusion

Que le rire et l’humour suscitent mes larmes.

 

 Sortir errer très loin sans nulle appréhension

Gambader insouciant sillonner la nature

Se promener partout sans port d’attestation

Jouer comme un enfant inconscient immature.

 

J’aimerais dévorer la splendeur et l’espace

Qui s’offrent devant moi…brûlant de liberté

Et revoir mes amis en perçant cette impasse

Angoissante et sombre que je veux déserter.

 

Mais  le confinement dans toute sa rigueur

Ne suscite t’il pas de mauvais sentiments?

Des soignants dévoués qu’on veut chasser ailleurs.

Pour leur précieuse aide…quel beau remerciement !!!

 

Epaule t-il l’Etat dans sa soif financière

D’argenter le Trésor par sournoise sanction

En navrant tout fautif de peine pécuniaire ?

Est-ce ainsi qu’on brandit l’honneur de la Nation ?

 

Ou bien le soutient t-il pour priver le COVID

D’épouvantable action  dont nous serions victimes.

Alors je le chéris, le proclame David

Et lui voue de tout cœur ma plus profonde estime.

 

Oh oui je sortirai, Mais à l’instant venu

Où femme, enfant, homme pourront aller dehors

Ensemble célébrer la victoire obtenue

Sur ce Goliath qui nous assaille de tous bords.

 

Tony Calouche


 

N°12

Corona virus

 

Que c’est beau un printemps

Quand on se sent vivant

Et que l’on prend son temps,

 

Que c’est beau le printemps

Beau pour tous les amants

Que c’est beau à vingt ans,

 

C’est beau quand tout est beau

Pour toi, pour moi, c’est beau,

C’est beau com’ce bateau

Qui vogue, seul sur l’eau,

 

Ce lever de soleil

Le matin au réveil

Sous le chant des oiseaux

Volant au loin si haut,


 

Beau quand tout est fleuri

Et respire la vie,

Com’ ces grandes prairies

Qui m’ont toujours ravi,

 

Beau com’ ce vent léger

Sa musique offerte

A ces arbres âgés

Fiers dans l’herbe verte,

 

Com’ nos promenades

Où tels des nomades

Parmi les bois, les monts,

Libres, nous nous aimions.

 

Oh printemps d’aujourd’hui !

Peu à peu tu t’enfuis.

Derrière nos fenêtres

Nous t’avons vu naître.

 

Nous ne pouvons sortir.

Des êtres vont souffrir,

D’autres, seuls, vont mourir,

Serons nous des martyrs ?

 

Invisible ennemi

Où te caches tu ?

Dis quand partiras tu

Avec ta pandémie ?

 

Mais attends cet instant

Où tous nos combattants

Nourriront notre espoir

Jusqu’à la victoire.

 

Sifflez merles et moineaux

Un chant d’espérance

Promesse d’un jour nouveau

Baigné d’insouciance.

 

Printemps chasse nos peurs

Tu reviendras, meilleur

Et le parfum des fleurs

Embaumera nos cœurs


Philippe MOLLON



                              N°13

Résilience
 

C'était hier, à peine moins de deux mille ans...

Parce qu'Il s'exposait, désarmé, sur la place,

Cinglant l'hypocrisie avec des mots brûlants,

Fustigeant les puissants dont le coeur est de glace,

 

Ils l'ont enfin saisi, cloué sur une croix,

Châtiment de voyou, torture d'infâmie.

Sur la colline de la honte ils étaient trois

Mais Lui seul était pur de toute vilenie.

 

On avait crucifié son Fils et Dieu pleurait.

Pourquoi tant de douleur, pourquoi ce sacrifice ?

Mais deux matins plus tard Il ressusciterait

Et jamais ses amis n'oublieraient son supplice.

 

On me l'a raconté, car je n'étais pas là !

Je veux croire ardemment, grâce au don d'Espérance,

A ce mystère fou que l'on me révéla

Et que ne fut pas vaine, O Christ, cette souffrance.

 

Quand une grande épreuve étreint l'humanité,

Attentats, guerre, épidémie, état d'urgence,

Surgissent des héros, champions de charité.

A l'Amour sans partage ils ont fait allégeance.

 

C'est un peu comme Toi... Cela fait deux mille ans

Et Dieu sourit.
Marie Claire Melchior


 

N°14  - La crise

Horrible monstre arrose une foule masquée,

Répand couleurs de soufre, odeur âcre crachée ;

Le vacarme scandé des boums de tambour

Hypnotise à gogo tous les gens de ce bourg.

J’ai les yeux éblouis par cette mascarade

Et je m’évanouis à mon tour camarade ;

L’escogriffe devient invisible à mes sens,

Plus diffus, insidieux, il s’immisce en tous sens.

Il provoque, sournois, maladie inconnue

Récoltant la panique en tous lieux advenue ;

Les moyens pour lutter imprévues en ces jours

Lui laisse tous loisirs d’attenter à nos jours.

Quelques mois ont suffi, confinement oblige,

Pour enrayer enfin l’objet de ce vertige.

L’économie bloquée, folies dans la cité ;

Mais un progrès dans la – biodiversité –…

Ce bienfait, engendré par l’absence sur site

Des mouvements humains, est une réussite ;

Réduisons fortement nos gesticulations,

Pérennisons la baisse enfin des pollutions !

Une douleur intime anéantit mon rêve,

La réalité revient à tout rompre sans trêve !

Après la triste crise, aurons-nous par bonheur

Ce souci : renoncer au surplus destructeur ?

                                             Claude Ferrer

 


 

N°15 - A TOUS LES AIDANT(E)S

 

Ils nous offrent tant de patience

Pour soulager toute souffrance

Résolus au confinement,

Passent leurs jours en dévouement.

 

Elles veillent avec tendresse

Diffusant toute leur sagesse

Leur chaleur et leur conviction

Dans cette époque en perdition.

 

Ils sont dévoués corps et âme

Brille en eux cette belle flamme

Qui fait que rien ne les rebute

Pour être ‘’Héros’’ chaque minute.

 

Elles vivent dans ce naufrage,

Blouses blanches, masque au visage

Toutes résignées à leur sort

Quand près d’elles rode la mort.

Ils résistent, nombreux, dans l’ombre

Toujours présents aux heures sombres

En professionnels aguerris

Preuve d’un amour infini.

 

Elles sont la bonté du monde

Attentives chaque seconde.

Engagées pour se dépasser

Refusant de se prélasser.

 

Certains s’échappent en silence

Après l’effroi, la délivrance

Sans une fleur sur le brancard

Sans supplique au dernier regard.

 

Elles portent malgré le drame

Cette noblesse de la femme

A qui, tous, nous devons la vie

En ces jours, même la survie.

 

Ils agissent avec le cœur

Restent sereins malgré la peur

Portant l’espoir qu’après demain

Le monde sera plus Humain.

 

Elles soignent sans nul répit

Leur doux sourire est un défi

A l’insidieuse pandémie ;

Car, tous vaincront cette ennemie.

 

Pourrons-nous à notre «réveil»

Nous re-tourner vers «l ‘Essentiel» ?

 

                                          Pierre Platroz


 

 

N°16 - COVID 19

 

Espoir ou désespoir
L’oiseau s’est éveillé dans un profond silence,
Pas d’engin ni tracteur, point d’effluve ou relent.
Des crêtes bleu turquoise un rapace s’élance,
Pour rejoindre son nid dans le ciel transparent.

nid-jardin



La Nature procrée et féconde en surnombre
Et donnera demain des épis vigoureux.
La Terre se guérit mais l’être humain dans l’ombre,
Après un vain combat meurt, la poitrine en feux !

Ce temps du désespoir, épreuve ou embellie ?
Nul ne le sait vraiment en toute probité.
On a brisé le sol, pillé son énergie,
Mis entre parenthèse un oracle sacré ;

Mais le covid 19 a déchaîné son ire,
Il envahit la scène en mauvais tragédien ;
Vient-il porter parole en ce monde en délire, 
Symbole des écrits d’un manuscrit ancien ?


Mais que sera l’après, le vaccin, la survie,
La parole est fragile en face de l’espoir.
Moi je vote coupable à l’aune de ma vie.
Ce n’est pas un adieu, peut être un au revoir…

 

                                                   Marylou Menant



 

n°17 LES VIEUX sur l'air de Mon vieux de Daniel Guichard

écrit le 15 avril 2020, après l'annonce du prolongement du confinement

voilà c'est encore râpé
on croyait être déconfinés
faudra attendre la fin de l'année
les vieux

et tous les jours de la semaine
on ne fait rien, on casse la graine
et on s'occupe comme on peut
les vieux

les grands-pères et les grands-mères
ça s'énerve, ça s'exaspère,
ils ne rêvent plus qu'au paradis
hé ouais, tant pis

voilà c'est encore râpé
dans les magasins esseulés
ils vont tous à la queue leu leu
les vieux

toute leur vie était au boulot
pour sûr, on peut en dire un mot
de ces gens plutôt silencieux
les vieux

les heures passent et résonnent
et y aura bientôt plus personne
pour venir leur serrer la main
je crois, demain

voilà c'est encore râpé
c'est fini pour les retraités
les pensions c'est sauve-qui-peut
pour les vieux

on connaît toujours la chanson
y a dans les caisses plus de pognon
on va le piquer à Macron
c'est mieux

mais comme ils disent à la télé
on aimerait bien s'esquiver
c'est pas pour demain l'évasion
je sais c'est con

on peut bien voir les jours passer
comme un moment à regarder
les photos de famille des vieux
tant mieux

on ne peut plus, c'est pas malin
aller les voir dans leur machin,
les ehpads ou à domicile
tranquille

mais quand on a quatre-vingts ans
et qu'on n'a plus beaucoup de temps
on a besoin de ces choses-là
tu vois

on est tous confinés ici
et on croit qu'il nous a appris
une sagesse de grand-papa
l'corona 

 

Jacqueline Paut 

vieux dansent

 


 

n°18 - Renouveau

 

Un peu de soleil au cœur

Et des pétillements d’humeur douce

Quelques poussières de bonheur

Et des espoirs à découper

Comme un gâteau d’anniversaire…

 

Dehors l’air est doux

Comme un printemps tout frais

Presque un été en devenir

Quelques fleurs se colorent

Et se trémoussent sous les rayons…

 

Dedans les corps se frôlent

S’endorment en famille

Rêvent de rencontres amies

Se bougent sans hâte

Presque au ralenti…

 

L’esprit s’enhardit parfois

Imaginant demain

Et l’après, et les années à venir

Niant les risques, les délires,

Refusant l’incontrôlable…

 

Alors d’un mouchoir en papier

D’un masque cousu avec amour

Et d’un savon tueur de virus

Nous allons rentrer dans la vie

Comme on se relève après un premier KO

 

Armés jusqu’aux dents

Attentifs aux autres

Défenseurs de la terre

Découvreurs de nouveaux challenges

A mettre notre bonne terre au rendez vous du renouveau!

  maryse Cornet Carayol (vous pouvez cliquer sur l'image)

vilfleurie


 

-------- N°19

Le petit brin d’herbe


Sur le trottoir apparaît l’herbe, dame nature reprend ses droits,
Qu’importe le bitume, usé par mes pas
Elle lutte contre un confinement voulu par la main de l’homme
Elle étouffe sous l’asphalte et son bonheur est de poindre son petit nez
Le long des murs lézardés, elle revient à la vie respire enfin de nouveau,
Se dore au soleil.
Comme elle un jour je sortirai de ma cage pour m’envoler vers mon petit brin,
Il me manque tant, j’aimerais pouvoir le caresser,lui dire des mots d’amour
Enfin revivre respirer m’éloigner de mon confinement
Pouvoir à nouveau courir dans les prés.


Evelyne Le Cam

portouvre


N°20 acrostiche 

 
Comme une bombe le virus a explosé 
On n’avait rien entendu rien pressenti
Ne sortez plus restez chez vous!
Finies les sorties les réjouissances  les amies
Inverser du jour au lendemain nos habitudes
Ne plus embrasser les siens ni les voir
Enfermés pourquoi? Ce n’était qu’un virus
Mais qui a envahi le monde mortellement
Et tous les pays s’enfermaient sur eux mêmes 
Nuit et jour les heures solitaires s’égrenaient 
Télévision livres rangement etc on s’occupait 
 
Dépourvus et inquiets nous subissons
Une vague d’informations contradictoires  
 
Avec bien sûr chiffres des morts à l’appui
Uniquement quelques voix contestaient
 
Comme de bonnes gens on doit obéir 
On attend les masques les tests pour nous protéger 
Retrouver le cours de la vie un jour ?
On écoute le silence de la ville et le chant des oiseaux
Ne pas oublier les vaillants soldats des hôpitaux 
Ah ! quand le goût délicieux de la Liberté ?
                                                       Claude Reyne 
 N°21 
 Poème pour après…

 

 

Forts déconfits, tous confinés,

A la maison nous sommes coincés !

Dés que la bête venue de Chine

Aura gouté la Chloroquine.
A nous amis, les p’tits bouchons

Où nous ferons moult mâchons.
Une rosette, quelques gratons

Un tablier et son sapeur,

De beaux cardons, des pommes vapeur,

A nous aussi les andouillettes

Les pieds de porc, les amourettes

Une quenelle bien gratinée

Du cervelas écervelé

Tête de veau, cochon dodu

Une cervelle de canut

Du Mâcon dans le corgnolon

On entendra tous les violons

Jouer dans notre cher vieux Lyon !
Après…

 

Fanfan Arthaud

 

charcut


 

N° 22 
Moi je reste optimiste :
Félicité par Fred pour un quatrain modeste
J’en suis tout retourné, vous m’en voyez ravi !

Il aura donc fallu ce virus, cette peste,
Pour que je m’aventure, presqu’au soir de ma vie,

À faire rimer des mots, moi l’amoureux des nombres,
Qui préfère à Verlaine Léonard de Vinci !
Je vois bien la menace avancer comme une ombre,
Mais c’est l’ombre d’un doute, ou du moins c’est ainsi

Que j’aime à y penser ; moi je reste optimiste
Et je veux croire encore que notre humanité
Saura bien surmonter ce monstre « épidémiste »

Que nos petits-enfants, à naître ou déjà nés,
Bien plus que nous seront de bons écologistes,
Et se feront un monde un peu moins agité.
Georges Varillon

n°23

                                                                               MAIS NE SORTEZ PAS

 

                                            Ou recommandations confinement

 

Air de : Ne me quitte pas

Jacques BREL

 

1/

Non ne sortez pas

Il faut oublier

De faire quelques pas

Dans les escaliers.

Non ne sortez pas

Restez confinés

Caressez le chat

Prenez la télé.

Et quand vient le soir

Par tous vos ‘’bravo’’

Vous portez l’espoir

Jusqu’aux hôpitaux.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

2/

On a vu souvent

Jaillir le virus

Sur des jeunes gens

Ayant du tonus.

Car ce Corona

Parfois vous surprend

Et c’est pour cela

Qu’en éternuant

Veuillez crachoter

Contre votre manche

Ou bien vous moucher

Dans un truc étanche.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

3/

Il vous faut porter

Un masque en coton

Penser l’ajuster

Dessous le menton

Pour bien protéger

Du monde alentour.

Aussi le changer

Quatre fois par jour

Ne pas le toucher

Car le salopard

Rentre par le nez

Ou par autre part.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

4/

Lavez-vous les mains

Au savon à l’eau

Du soir au matin

Ou au gel hydro.

Mais ne sortez pas

Restez bien surtout

Si ça ne va pas

Prenez votre pouls.

Puis téléphonez

On viendra chez vous

Pour vous emmener

Vous verrez bien où.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

5/

Non ne sortez pas

Ou faites attention

Faut signer en bas

Votre attestation

Pour vous déplacer

Jusqu’au super U

Sachez bien cocher

A l’endroit prévu.

Gardez un bon mètre

Entre deux clients

Il faut s’y soumettre

Sans être impatient.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

 

6/

Si ce texte là

Est peu littéraire

Il vous servira

Pourtant à bien faire.

Il est parait-il

Prévu que s’achève

Peu après avril

Ce très mauvais rêve

Alors vous pourrez

Retrouver la vie

Vos activités

Et la poésie.

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

Mais ne sortez pas

….Bientôt ça ira !

 

Pierre Platroz

 

médecin

 

 


n°24  JE M'LAISSE ALLER sur l'air de Tu t'laisses aller de Charles Aznavour

c'est drôle je n'fais que regarder
les cheveux qui poussent sur ma tête
j'ai pas envie de rigoler
c'est que j'ai une fichue tête
quand je me vois dans le miroir
allez, ça passera, courage,
faut que je l'avoue j'en ai marre
du manque de coiffeur dans l'parage
je n'ai pas envie d'être sage
j'vais pas encor dormir ce soir

j'en ai assez faut bien qu'je vous l'dise
tout'la journée j'reste en chemise
et je traîne des pieds par terre
c'te fois c'est pas que j'exagère
oui, j'en ai encor pour longtemps
je sais vraiment pas où aller

ça m'a changée l'confinement
j'me laisse aller, j'me laisse aller

maintenant je n'fais qu'regarder
les films d'la 2, quelle aventure
assise en peignoir bien fermé
au chaud, je me crois à une cure
je me confine chaque jour
je ne fais rien, c'est la galère,
j'ai pas envie de faire la cour
d' balayer la maison entière
j'deviens la petite mémère
quand est-ce que je vais faire un tour ?

Heureusement, je fais des strophes
avec des amis philosophes
on s'croit vraiment en hypokhâgne
la solitude c'est plus le bagne
faisons de la prose et des mots
les jours où nous sommes inspirés

entre les vers et le frigo,
on s'laisse aller, on s'laisse aller

et tous azimuts sur l'écran
de nos ordis on nous réclame
c'est comme pour les soignants
on applaudit hommes et femmes
qui font pour nous tous les efforts
un pour tous et tous à leur place,
leur métier c'est un drôle de sport
devant l'virus le sang se glace
on se retrouve face à face
demain on va lui faire un sort

et dans ce petit palimpseste
il faut que je reste modeste
espérons que bientôt la quille
nous rende heureux sous la charmille
et nous reprendrons avec cœur
nos habitudes du passé.

Que dans l'amitié tous en choeur
on s'laisse aller, on s'laisse aller

Jacqueline Paut
21 avril 2020

smileycoucou


 opus 25 /

Espoir pour après
Essayer d’être poète un matin d’été en Provence :

DSCF0134 - Copie

(lieu réel)

Ce serait un petit déjeuner, pris tardivement, après une soirée de musique.
Ce serait un de ces moments où la nature est parée de toute sa vivacité de l’été.
Le soleil, déjà levé derrière les hautes collines du Lubéron, réchaufferait les corps et les coeurs, on sentirait la chaleur monter doucement du sol de la terrasse.
Une douce brise donnerait vie aux pins entourant la maison rustique comme dans une chanson et nous apporterait, avec ses caresses, de multiples senteurs l’horizon incertain dans la brume cacherait là-bas, bien plus loin, au sud,
cette mer antique et nourricière.
En bas dans la vallée, la cloche de l’église du village, d’un son timide rappellerait, le temps qui passe…
Une multitude de fleurs se serait posée en bouquets dans le petit pré.
Le gazouillis des oiseaux dans les arbres ferait  concurrence au chant des cigales cachées dans les lavandes et les thyms sauvages et se mêlerait au doux chant de la source.
Et ce petit déjeuner, même s’il est frugal, apparaitrait comme fastueux, confitures maison, miel et beurre de la ferme, tranches du gros pain cuit au four par le boulanger du village…accompagnant un bol de thé, de café ou de lait.
La joie de vivre et le calme de cette nature apaisée illuminerait les regards émerveillés par ces instants de bonheur…


Gérard Demon


 

 Enumération par la fenêtre d’une confinée

 

Un promeneur de chien, une coureuse à pieds,

Une mini-rose au jardin suspendue,

Le chat rassasié repu d’hebdomadaire poisson.

 

Tourterelle éveille un temps gris très doux.

Pluie fine émerveille.

Transforme une pâleur d’asphalte en brillant anthracite

 

Les antennes de télé ratissent

Quelques oiseaux

Dont les petits pépient

 

Dans les anfractuosités de façade,

Dans les arbres vêtus de lierre,

Ou le pin aiguillé.

 

Un chien d’appartement fête ses habitants et maîtres.

Les volets roulants remontent bruyamment

Laissant entrer ce jour sans soleil ni poussière.

 

L’homme a signé son laisser-passer

Il marche une main dans la poche

Sous son parapluie.

 

Chez ma voisine d’en-face

Une fenêtre est à demi fermée

Qui d’habitude bée

 

Je constate l’entrebâillement

Du confinement, alors qu’elle

Etait quotidiennement ouverte en grand

 

Une voiture vient de passer,

Hybride silencieuse.

Humidité d’asphalte écrasée par les pneus.

 

Première nuit de ramadan bien passée.

Un trolleybus approche illuminé,

Il roule au ralenti entre ses arrêts

 

Afin de respecter l’horaire

Indiqué bien prévu

Mais une seule passagère

 

Une seule passagère, Lorelei à l’arrière

Promène ses longs cheveux blonds défaits

Le covid-19 n’a plus qu’à s’accrocher.

 

Jacqueline LIEBER


 

et une dernière pour la route, livrée par porteur spatial

Monde en déconfinement

 

Il suffit que le Covid brise

Tout élan, grand choc de la crise

Et survient le confinement,

Interdits de rassemblement !

Plus de travail, école, culte

Que chacun des médias ausculte

Les citoyens de tout pays

Découvrent que rien n’est acquis.

 

Comment accepter ce passage

De vie, où l’esprit reste sage

Transfigurant le quotidien,

Il se transpose tel gardien !

Notez ce goût de l’écriture

Quand lire devient nourriture

Accompagnant l’essentiel

Face au moi superficiel.

 

Puis retrouvant nos assemblées

Loin des périodes troublées

Nous louerons la fraternité,

De même sa pérennité !

Nous choisirons la confiance

Face aux forces de la science

Pesant le déconfinement

D’un monde sans renoncement !

 

     Meira

 


 

 et le lundi 11 mai...ce fut le déconfinement ...d'où nous extrayons le mot : FIN en espérant qu'il soit définitif et en remerciant chaleureusement tous les participants ! Ainsi se terminent nos contributions !

 

venirvoir

 

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Il apparait que seuls nos règlements de concours intéressent beaucoup de nos visiteurs. Certes, cela est fort important dans la vie du Salon des Poètes de Lyon, mais ce n'est pas tout : vous pouvez participer à nos différentes activités annoncées dans la colonne centrale et relatées par albums photos dans la colonne de droite. Nous présentons ainsi un après-midi dominical artistique et culturel (conférences, récitals, concerts, théatre, etc...) par mois ; ne pas oublier les rencontres du vendredi soir de notre Groupe d'Etudes ainsi que nos différentes publications (que vous pouvez vous procurer lors de nos après-midis du dimanche). Sans oublier notre traditionnelle journée (visite et repas) de fin de saison et notre non moins traditionnel mâchon de rentrée (lors de l'Assemblée générale) ; en résumé le Salon des Poètes de Lyon ne se résume pas à nos Concours de Poésie mais recouvrent de nombreuses activités culturelles...
Le Salon n'est ni un  éditeur, ni un distributeur de livres, d'autre part les quelques ouvrages que nous présentons sont ceux de poètes "émérites", membres fidèles de notre Association.

 

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